Les années 30 ? Quel rapport ?
Connaissez-vous l’acronyme « LHLPSDNH » ? Non ? Cela veut dire « Les Heures Les Plus Sombres de Notre Histoire ». Je parie que vous l’avez tous déjà entendu au moins une fois, que ce soit dans la bouche d’un journaliste (de gauche), d’un politicien (de gauche, mais pas que…), d’un intellectuel (de gauche), d’un artiste (forcément de gauche) ou d’un membre d’une association immigrationniste ou des droits humains (de gauche, vous avez deviné !).
Chaque fois que l’on discute sur un thème clivant tel l’immigration, l’identité nationale, le patriotisme, les quartiers islamisés, ou même l’hymne national, nous y avons droit, aux fameuses « LHLPSDNH »… Sauf que maintenant la gauche bien-pensante, ou plutôt l’islamo-gauche bien-pensante, à la Edwy Plenel, Jean-Luc Mélenchon ou Esther Benbassa, l’utilise pour parler d’autre chose : la supposée terrible condition des musulmans vivant en France d’où la manifestation contre l’islamophobie du 10 novembre 2019.
Car selon nos (pas) très chers islamo-gauchistes et nos (pas) très chers islamistes, les musulmans seraient traités comme des citoyens de seconde zone en France. Martyrisés, ils seraient les nouveaux juifs, persécutés comme le furent ces derniers à partir des années 30 du siècle précédent. Des enfants ont même arboré, à la manifestation contre l’islamophobie, des étoiles jaunes avec écrit « muslim ». Sauf que ça ne tient pas la route en plus d´être une appropriation écœurante. La comparaison ne tient pas debout. Nous ne vivons pas dans les années 30, mais en 2019. Les musulmans ne sont pas pourchassés, et si les Français ont un problème avec l’Islam, peut-être que les musulmans ne sont pas si innocents que cela…
Car, dans les années 30, il n’y avait pas de bandes de jeunes Juifs qui tabassaient les goyim (1) pour un regard ou pour une cigarette, ou qui tuaient pour une affaire de filles. Les filles goyim n’étaient pas traitées de « putes » simplement du fait qu’elles ne se couvraient pas les cheveux. Il n’y avait pas de bandes de Juifs qui brûlaient des voitures toutes les fins de semaine et qui ensuite lançaient des pierres et des cocktails molotov contre les pompiers et la police. Les Juifs d’Europe de l’Est ne s’étaient pas ghettoïsés tout seul en expulsant les goyim, ils étaient parqués de force dans les ghettos. Les Juifs n’urinaient pas dans les Églises et les Églises n’étaient pas systématiquement dégradées par de jeunes Juifs. Ils ne brûlaient pas les écoles ni les bibliothèques, au contraire ils aimaient la culture (et ce depuis des siècles).
Les Juifs ne vivaient pas des aides sociales tout en crachant sur le pays d’accueil, ils travaillaient dur, et dans des pays comme la Pologne ils vivaient dans une misère absolue. Aucun Juif ne se faisait exploser en criant « YAHWEH est Grand » au milieu d’une foule. Et aucun Juif n’égorgeait de curé dans les années 30…
Yassine Bellatar dit que « la France a de la chance que les musulmans aiment plus la France qu’elle n’aime les musulmans ».
Il est vrai que les musulmans sont pourchassés dans les rues par des hordes de catholiques fanatisés. Qu’ils ne peuvent construire de mosquées, ni rénover les anciennes. Qu’ils ne peuvent accéder à certaines universités. Qu’ils ne peuvent pas travailler dans l’administration publique, ni dans la police, ni dans l’armée, ni accéder à des places politiques de responsabilité.
Ah, pardon ! Je me suis trompé. En France les musulmans ont les mêmes droits que les autres habitants. Par contre les minorités chrétiennes ou autres en terre d’Islam subissent les interdits que j’ai mentionnés ci-dessus. Je me permettrai donc de dire que les musulmans ont de la chance que les chrétiens les traitent mieux dans les pays chrétiens que les musulmans ne traitent les chrétiens dans les pays musulmans. Pensez-y Yassine, ça vous ferait du bien de prendre le temps de vous cultiver…
Il y a un avant et un après le 10 novembre 2019. Les dés sont lancés, faites vos jeux. Au moins, cette marche aura servi à deux choses : elle montre que la France est bel et bien divisée, et, que certains Français dits « de souche », tel ceux de LFI, sont des collabos qui ont choisi leur faction… Alea jacta est…
Note
(1) Goy (goyim au pluriel) ce terme veut dire « peuple » non-juif, même si à l’origine il voulait simplement dire « Nation » ou « Peuple ». Il n’a aucune intention péjorative.
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