Ah ! Mesdames les féministes militantes…
« L’homme est la seule espèce dont le mâle tue les femelles ». Tiens donc… Cet intéressant slogan, brandi lors d’une récente manifestation féministe, a réveillé le bougon qui sommeille en moi, pour dénoncer une fois encore ces précieuses ridicules du féminisme dont le dénominateur commun est la mauvaise foi alliée au manque d’esprit. Un criminologue consciencieux n’en finirait pas en effet de noircir du papier pour établir le recensement exhaustif des crimes commis par des femmes tout au long de notre histoire, mais là n’est pas notre propos et oublions un instant ces mantes religieuses qui ne feraient pas de mal à… une mouche.
J’ai eu la chance de connaître une véritable chipie, malicieuse et taquine comme pas deux : Geneviève Dormann. Elle n’hésitait pas à affirmer avoir été féministe avant le féminisme, en prenant à contre-pied les convenances et les modes, y compris celle des revendications égalitaires. Elle ne supportait pas les discours aussi solennels et pontifiants que paradoxaux de ces prêtresses d’une prétendue défense de la Femme qui, de fait, lui faisait perdre le bénéfice de ses atouts naturels.
Curieuse bonne femme dont Nimier disait apprécier notamment les manières de garçonne. Elle, qui ne manquait pas d’humour, goûtait à certains propos de consœurs dont l’ironie ne pouvait d’ailleurs que titiller tout homme honnête, à défaut de le réjouir.
Colette, l’inimitable pétroleuse, affirmait déjà que « la femme est capable de tous les exercices de l’homme, sauf de faire pipi debout contre un mur. »
Grand mère des vamps cinématographiques, Mae West dont la poitrine plantureuse devait parrainer le gilet de sauvetage de l’US Army, laissait tomber d’un ton goguenard : « Chaque homme que je rencontre veut me protéger. Je ne sais pas de quoi ».
La protéger ou la soutenir ?
Nathalie Wood, l’inoubliable Maria de West Side Story, arborait un sourire mutin pour souligner que « le seul moment où une femme réussit à changer un homme, c’est quand il est bébé ».
D’autres dames auront la langue aussi bien pendue, pour moquer un sexe fort quelque peu anémié.
Nan Tucket est d’une pertinence convaincante lorsqu’elle évoque un banal échange conjugal : « Mon mari dit qu’il veut passer ses vacances dans un endroit où il n’est jamais allé. J’ai répondu : “Et pourquoi pas la cuisine” ».
Avouez, Messieurs que c’est autrement plus subtil et plus vachard que les récents « Les femmes dans la rue, pas dans la cuisine » ou « Qui va faire la cuisine ? Nous on fait la révolution ».
Auteur de polars, Patricia Carlson vise juste et frappe fort lorsqu’elle commente un aléa de la vie somme toute courant : « J’ai mis du temps à me rendre compte qu’on nous avait cambriolés. Je croyais que c’était mon mari qui cherchait des chaussettes propres ».
C’est certainement plus stigmatisant que « Lâchons nos casseroles. Prenons la parole. »
Mesdames les féministes militantes, un petit conseil de vieux praticien des manifs. Évitez dans vos cortèges la trop grande proximité de pancartes pour le moins contradictoires. Ainsi pouvait-on relever récemment sur la même photo deux édifiants messages : « Le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours » et « Dégagez machos, les femmes auront votre peau ».
La sénilité venant, j’ai du mal à comprendre le sens des professions de foi de certaines de ces pasionarias de la cause féminine alors que surgissent dans l’espace médiatique la théorie du genre et ses avatars, les transgenre, transexualité, transgression, transhumanisme, trans… atlantique (pardon, je rentre en transes) : « Je suis une femme. Pourquoi pas vous ? », « Un homme sur deux est une femme », « La femme est au-dessus du niveau de la mère », « Balance ton porc ».
Autant de slogans à remettre à jour dans les plus brefs délais sous peine de poursuites au titre de déclarations homophobes. Car, aujourd’hui, sait-on vraiment à qui l’on s’adresse. Un impair est si vite arrivé et, avec lui, la poursuite judiciaire qui le sanctionne (à ce propos ne dites plus d’une personne qu’elle a un drôle de genre, ce serait « pénalement clivant » ).
Vraiment, il est temps pour moi d’emprunter la lanterne du vieux Diogène pour parcourir les routes d’Internet en beuglant : « Je cherche une femme. »
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