27 janvier 2022

À nous le wokisme ! Petit conte d’aujourd’hui garanti 100 % wok

Par Philippe Joutier

Dénoncer les discriminations est salutaire. Mais insuffisant. Les provoquer pour mieux les combattre, c’est l’avenir ! À l’heure d’aujourd’hui, pour se garantir un brevet de vertu, briller dans les salons comme intellectuel éclairé et se démarquer des arriérés qui mangent encore de la viande et ne possèdent toujours pas de voiture électrique, il convient d’être en embuscade contre la normalité, terme condamnable sous toutes ses formes et de militer pour un wokisme sans concession.

Rendons hommage à l’excellent(e) Luce Irigaray, précursœur(e) de cette nouvelle forme d’égalité. Iel écrivait : « L’équation E= MC² est-elle une équation sexuée ?

Ce qui me semble une possibilité de la signature sexuée de l’équation, c’est d’avoir privilégié ce qui va le plus vite. »

De même la distinction des espèces ? Un scandale !

Maintenant qu’enfin ! grâce à la théorie du genre, on a tout de même compris que l’homme n’était qu’une femme comme les autres et que le pénis n’était que la continuité du vagin par d’autres moyens, notre société post moderne doit aller au-delà et se révolter contre le scandale de la prétendue différence des espèces.

Il en est ainsi de ces théories racistes et nauséabondes diffusées par des nervis stipendiés et qui affirment une prétendue supériorité de l’humain sur l’animal. Je ne prendrai qu’un exemple, celui du singe bonobo. Nul doute que ses quatre mains, ses poils et sa queue ne sont que le produit de notre fascisme ethnocentrique qui ne veut voir en lui qu’un animal ! Sortez le de la forêt et lâchez le en ville avec une casquette hip hop sur la tête et un téléphone portable, il sera rapidement fondu dans la masse. D’autant que la nature l’ayant doté d’un os pénien, ce qui par rapport à nous est indiscutablement une discrimination positive (les seules autorisées), il ne fait aucun doute qu’il pourrait prétendre à de hautes fonctions dans des organismes où une sexualité débridée est un gage de compétence, le Fonds monétaire international par exemple. Il est donc urgent d’interpeller les pouvoirs publics et l’Éducation Nationale en particulier pour faire cesser ce scandale, et adopter une loi interdisant les termes d’animaux, de bêtes, de bestiaux etc. Sans oublier d’interdire aussi toute discrimination fondée sur un aspect animalier.

L’autre jour sur une chaine FM, une chère-zauditrice a téléphoné pour engueuler l’animateur d’une émission de la nuit. Une émission à faire parler les gens qui sont à l’étranger.

Iel trouvait que c’était scandaleux.

Voilà l’affaire : l’animateur, ami des chers-zauditeurs lointains et pourtant si proches a parlé de l’Afrique Noire.

L’Afrique Noire ! Mais pourquoi Noire ? Noire, c’est connoté ! Inadmissible. Parler de l’Afrique Noire, c’est supposer qu’il y a des Noirs là-bas et parler d’eux c’est supposer qu’ils ne sont pas comme nous.

Salaud de raciste.

Un peu surpris quand même, l’ami des chers-zauditeurs. Il la jouait pourtant empathique et consensuel, refermant chaque conversation par l’inévitable « À très bientôt, on reste en relation ».

– Mais alors comment doit-on les appeler ?

Et bien des Africains, simplement, elle dit la dame. Noir ce n’est pas géographique. C’est racial. Vous me comprenez ? 

Et lui trop pétochard :

– Ah oui, c’est vrai on n’y pense pas !

« On » pas « Je ». Un « On » collectif qui l’exonère. Un « On » où le « Je » peut se noyer.

Je prends mon téléphone et j’appelle. Je finis par avoir une fille (en écrivant « fille » et « une », j’ai bien conscience de m’engager sur le genre au risque de me trouver avec une plainte au cul pour harcèlement, discrimination et insulte, enfin bref, j’ai un(e) person(ne) et lui explique mon désir de participer.

D’où j’appelle ? Iel demande.

– Eh bien, mais du Jura.

Là, son ton ressemble à celui d’un(e) vendeurse de grand(e) surface qui voit arriver un client au moment où iel a fermé saon caisse.

– Mais monsieur l’émission s’adresse en priorité à no z’auditeurs qui sont à l’étranger.

– Oui, mais moi je dois intervenir. C’est une question grave, j’explique. Il s’agit de racisme. Je suis africain, je lui dis.

Là ça lea bluffe.

Dénoncer le racisme, c’est l’accès assurée à tous les micros.

C’est à moi. En direct. Iel me demande comment je m’appelle. Mon nom sonne un peu Français, mais ça passe quand même.

Alors j’explique : la dame d’avant, elle a traité l’Afrique Noire de Noire.

Mon téléphone se met à vibrer de sympathie. Il sent en moi l’allié.

Justement, vous qui êtes Africain, iel me dit, qu’en pensez-vous ?

En fait je ne suis pas africain. J’avoue, j’ai rusé, mais c’est important pour moi.

Alors voilà, la dame a raison. Je trouve scandaleux d’oser dire qu’il y a une Afrique noire. Mais il y a pire encore. Savez-vous qu’il existe encore des photos en noir et blanc ? Et même des films ? Comme si on ne pouvait pas parler de films de couleur ! Tout simplement. Et je ne parle même pas des lunettes noires. Le racisme est quotidien !

Iel a raccroché. Les cons.

À très bientôt on reste en relation.

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