19 avril 2022

Verbatim pour un délire sanitaire

Par Rémi Tremblay

Rafraîchir notre mémoire pour éviter de refaire les mêmes erreurs

Je dois d’entrée de jeu admettre que comme nombre de mes compatriotes et même contemporains de partout, j’en ai ras le bol de la Covid. Je ne demande qu’une chose, qu’on me foute la paix à ce propos. Pourtant, cette exaspération des plus légitimes comporte un piège de taille. En évitant de se requestionner sur le sujet, de revisiter cet enjeu et surtout la façon dont la pandémie fut traitée, nous risquons d’être condamnés à revivre une fois de plus une telle gestion calamiteuse.

Les émotions, les peurs, les craintes seront retombées, que restera-t-il de cette pandémie ? Une tempête dans un verre d’eau ? Une catastrophe évitée ?

Nos gouvernants aimeraient que l’on adhère au second postulat.

Certaines vérités émergent de l’étude de l’histoire : il est aujourd’hui connu et reconnu que l’Irak n’avait pas les armes de destruction massive qui avaient justifié son invasion, tout comme on sait que les fameuses couveuses du Koweït n’étaient qu’une macabre mise en scène.

On peut le dire sans se tromper la pandémie suscita une panique par sa surmédiatisation ; une peur exacerbée par les politiques. L’épisode de la Covid-19, dont la sixième vague poindrait déjà à l’horizon, avant la septième et ainsi de suite, n’a, quantitativement parlant, aucun lien avec la grippe espagnole, la peste ou même les dernières pandémies de grippe.

C’est pour mettre tout cela en relief et pour « raviver la mémoire défaillante de nos compatriotes » que vient de paraître Verbatim d’un délire sanitaire, réunissant divers textes du docteur Bernard Plouvier et de Philippe Randa sur le sujet. Il s’agit d’un ouvrage à deux mains ou plutôt trois car on croise souvent Guirec Sèvres qui a interviewé Philippe Randa sur la question à de multiples reprises.

Connaissant bien Philippe Randa, avec qui je travaille tant à Eurolibertés qu’à Présent, et que je lis quasi religieusement, ce sont les textes du docteur Plouvier qui m’ont davantage interpellé. Je connaissais le Plouvier historien, le Plouvier analyste politique, mais je n’avais jamais pris le temps de lire ses écrits sur la médecine. Une honte, car c’est bien là sa spécialité.

Cet hygiéniste, dans lequel on reconnaît l’esprit d’Alexis Carrel et les réflexions d’un Louis-Ferdinand Destouches, n’était ni de l’avis des autorités, ni de celui des complotistes. Les uns exagéraient la menace et agissaient sans réfléchir ; les autres imputaient cette mauvaise gestion à un complot organisé ou niaient carrément la pandémie.

Le docteur Plouvier ne tenait quant à lui qu’à une approche rationnelle basée sur l’expérience et le bon sens : « panique et sensiblerie ne font pas bon ménage avec la pratique sérieuse et responsable de la médecine. Les politiciens n’ont rien à y faire. »

La partie la plus intéressante est composée des textes écrits au début de mars 2020, avant ce qu’on appelle désormais le premier confinement. Pleinement conscient de la pandémie qui menaçait, le docteur Plouvier mettait déjà en garde nos gouvernants.

Maintenant, quelle leçon tirer de cet épisode ? Le même qu’en 1940 : il faut se préparer et non réagir aux évènements. « Gouverner, c’est prévoir ; et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte » écrivait Émile de Girardin.

Plouvier Bernard & Philippe Randa, Verbatim d’un délire sanitaire, Dualpha, 2022, 237 p. Pour commander ce livre, cliquez ici.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :