Plus de libertés et moins de discriminations en Pologne et Hongrie pendant la pandémie
Il était sans doute assez amusant pour les Polonais et les Hongrois d’entendre le président français attaquer une nouvelle fois leurs pays respectifs, le 19 janvier dans son discours au Parlement européen, sur la question de l’état de droit. À l’inverse, les joueurs français se sont dits choqués par les libertés dont ils ont pu à nouveau jouir à leur arrivée la semaine dernière à Budapest pour l’Euro de handball. « Nikola Karabatic et les Bleus choqués par les conditions sanitaires en Hongrie », titrait Le Figaro le 11 janvier. « Nous avons été estomaqués, pour ne pas dire choqués des conditions dans lesquelles la compétition se présente », déclarait Nikola Karabatic à nos confrères. « Nous respections des protocoles stricts pour ne pas attraper le Covid et nous arrivons ici à l’hôtel parmi des clients qui ne sont pas masqués. Nous mangeons dans les mêmes endroits que les autres clients. Nous nous imposons beaucoup de restrictions pour nous protéger et là, les conditions s’avèrent pour le moins étonnantes. » Et il est vrai que, si la Hongrie a elle aussi un régime de passe sanitaire qui deviendra passe vaccinal à la mi-février, celui-ci n’est exigé que dans peu d’endroits et, parallèlement, l’obligation de port du masque, à nouveau en vigueur depuis novembre à l’intérieur dans les lieux publics (mais pas à l’école, où cette obligation est à la discrétion des directeurs d’établissement), est mal respectée sans que les autorités ne s’en émeuvent pour autant.
La situation est similaire en Pologne où l’obligation de porter le masque en intérieur et dans les transports publics n’est plus très bien respectée et où les autres usagers, qui souvent le portent sous le nez pour pouvoir respirer, ne vous en feront pas le reproche si vous ne le portez pas. Dans les écoles, les enfants ne doivent porter le masque qu’entre les cours, dans les espaces intérieurs collectifs, mais même cette obligation n’est pas toujours mise en vigueur par les directeurs des établissements qui font souvent passer la santé et le bien-être de leurs élèves avant les directives venues du ministère. Depuis le mois de juillet, la majorité parlementaire se déchire sur un projet de loi qui permettrait aux employeurs de connaître le statut vaccinal de leurs salariés et d’exiger des non-vaccinés qu’ils se testent deux fois par semaine, aux frais de l’Etat. S’ils refusent, un employeur pourrait les mettre en travail à distance ou les affecter à d’autres tâches. Cependant, une partie de la majorité de droite refuse une telle atteinte aux droits des citoyens, estimant que cela serait contraire à la Constitution et aux principes d’état de droit et de non-discrimination et que, en outre, cela ne permettrait aucunement d’atteindre l’objectif revendiqué de ce projet de loi puisque l’on sait désormais que la vaccination n’empêche pas la contamination et ne freine donc pas, ou peu, la propagation de la pandémie. En France, la majorité parlementaire ne s’embarrasse pas de telles considérations.
Seule discrimination à l’encontre des non-vaccinés en vigueur en Pologne mais très mal appliquée : le plafonnement du nombre de gens dans certains lieux (restaurants, bars, magasins, cinémas, théâtres, églises, etc.) ne concerne pas les non-vaccinés. Cependant, la loi n’a pas été modifiée pour permettre aux gestionnaires de ces lieux de vérifier le passe sanitaire et l’identité de leurs visiteurs, ce qui empêche le plus souvent la mise en pratique de cette discrimination et ces limites de nombre sont de toute façon mal respectées, elles aussi.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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