Nouvelle vague d’hystérie pandémique en Europe
Certains pays avaient déjà été très loin en matière de suspension des libertés civiques et de ségrégation. L’Autriche, par exemple, après une semaine de confinement des non-vaccinés uniquement, avait étendu le 22 novembre le confinement à toute sa population, tout en annonçant que le vaccin serait obligatoire à partir du 1er février. Les amendes à l’étude vont jusqu’à 7 200 euros en cas de refus de se faire vacciner, sans parler bien sûr de la suppression du droit de circuler et d’accéder librement aux biens et services.
Mais voilà que l’apparition d’un variant, surnommé « Omicron », est venue souffler un nouveau vent de panique dans les milieux politico-médiatiques européens. Mardi, Olaf Scholz, qui sera bientôt le nouveau chancelier allemand, s’est désormais lui aussi déclaré en faveur de la vaccination obligatoire à partir de février ou mars prochain. Il souhaite également que les commerces « non essentiels » soient dès à présent réservés aux personnes pouvant attester de leur vaccination ou de leur guérison du Covid-19. Le parti SPD du bientôt chancelier, dans les lands où ils gouvernent, souhaitent en outre réduire la validité du passe sanitaire à 6 mois, après quoi le titulaire du passe devra se faire administrer une nouvelle dose de vaccin contre le Covid pour pouvoir continuer à vivre à peu près normalement. Cela tombe bien, la Cour constitutionnelle allemande vient de valider les mesures liberticides du printemps, comme les couvre-feux et la fermeture des commerces non essentiels ordonnés dans certaines régions et villes en fonction du nombre de cas de Covid-19.
Pourtant, on le sait, la vaccination n’arrête pas le coronavirus SARS-CoV-2 et encore moins ses variants successifs. La France avait été le premier grand pays européen à mettre en place un régime d’apartheid contre les non-vaccinés, dès la mi-juillet, et la pandémie s’y développe largement aussi bien que dans les pays qui n’ont pas fait ce choix, comme l’Angleterre ou la Pologne, par exemple.
L’Italie en est déjà au « super green pass », censé arrêté la quatrième vague de la pandémie (certains pays parlent, eux, de cinquième vague). Le « super green pass » italien, c’est l’équivalent du « 2G » autrichien et allemand : les tests ne sont plus admis en remplacement d’un certificat de vaccination ou de guérison récente du Covid pour accéder aux loisirs ou aux hôtels. L’obligation vaccinale est en outre étendue à de nouvelles catégories de professionnels : les personnels administratifs du secteur de la santé, les enseignants et personnels scolaires ainsi que les policiers et militaires. Dans les transports publics, les magasins et au travail, les tests restent admis : c’est le régime du « green pass » de base.
En Angleterre, une loi a été votée mardi par la Chambre des communes malgré l’opposition de 33 députés de la majorité pour imposer le retour de la quarantaine de 10 jours obligatoire pour toute personne ayant été au contact d’une autre personne atteinte du variant Omicron, avec une amende de 10 000 £ pour les contrevenants. Le responsable de l’agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni a de son côté appelé ses compatriotes à éviter les rencontres avant Noël, et le Premier ministre Boris Johnson a annoncé samedi le retour des restrictions sur les voyages à l’étranger et de l’obligation de porter le masque dans les magasins et les transports publics. L’Angleterre a cependant cette fois une approche nettement plus libérale que les pays latins et germaniques, et refuse pour le moment l’idée de ségrégation vaccinale.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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