14 décembre 2022

Le bras de l’exécutif tremble-t-il ? Ou bien applique-t-il la loi des deux poids deux mesures ?

Par Michel Festivi

Notre ministre de la santé, François Braun, aime les postures viriles et martiales. Il faut dire qu’il arbore une belle barbe très Troisième République. Il n’hésite pas à utiliser des périphrases de circonstances.

Invité par la chaîne BFMTV, le dimanche 4 décembre, et interrogé sur un regain de la pandémie, il n’a pas tergiversé : « Mon bras ne tremblera pas s’il faut décider de l’obligation du port du masque, y compris dans toutes les circonstances, si cela devait arriver à ce niveau-là ». Car comme le répétait à satiété son Chef siégeant à l’Élysée, « nous sommes en guerre ».

Cet ancien médecin urgentiste ne semble pas avoir les fragilités d’une Agnès Buzyn. Qu’un ministre ou qu’un membre de l’exécutif ait des solidités avérées, pourquoi pas ? Néanmoins on aimerait que sur beaucoup d’autres sujets de bien plus grande importance, nos ministres aient une position drastique et que surtout des actes forts suivent les paroles, sans être enfermés dans le « en même temps » qui paralyse l’action.

Car depuis l’arrivée au pouvoir de Macron (je ne parle même pas du quinquennat des plus calamiteux de l’ancien maire de Tulle), les rodomontades et les haussements de mentons n’ont quasiment jamais eu des répercussions importantes et concrètes que ce soit en matière de lutte contre l’immigration sauvage ou contre la recrudescence de la délinquance par exemple. Par contre, en matière de covid, ou de répression contre les gilets jaunes ou les manifestants pro-vie ou en faveur de la famille traditionnelle, oui et ce sans coup férir.

On se rappelle les déchaînements de fureur étatique qui ont accompagné ces manifestations. En réalité, le pouvoir exécutif applique à la lettre une maxime bien connue : « fort avec les faibles, faible avec les forts. »

Il est en effet beaucoup plus facile d’intimider voire de réprimer de braves citoyens, la plupart du temps retraités ou pères et mères de famille, qui travaillent ou ont beaucoup travaillé, qui paient des impôts, des taxes, des charges sociales, qui se lèvent tôt, qui ne sont pas un poids pour la société, et qui sont solvables, que de tenter avec opiniâtreté de contrôler l’immigration massive et illégale, d’expulser les délinquants étrangers ou de faire barrage à la hausse exponentielle de la criminalité en luttant résolument contre le voleur, le trafiquant, le violeur, le meurtrier etc.

Il ne se passe pas un jour voire une demi-journée, où dans ce qui fut notre si beau pays, un étranger en situation irrégulière ne commette un crime atroce, comme encore tout dernièrement le vol puis le viol d’une nonagénaire. Pas un jour sans un ou plusieurs meurtres ou assassinats des plus affreux et le plus souvent du fait de récidivistes, ou de personnes qui n’auraient pas dû se trouver sur le territoire français, ou en liberté. On souhaiterait dans ces moments-là, que le bras séculier et protecteur de ceux qui sont censés nous protéger ne tremblât pas et puisse s’abattre férocement.

Dans certains départements français comme à Mayotte, on assiste à une quasi-guerre civile, les bandes pillent et tuent sans être inquiétées si l’on en croit les reportages qui relatent des tueries à la machette. Des édiles, dont celui de la capitale, Mamoudzou, ont poussé des cris d’alarme pour que l’état intervienne avec force et détermination et que son bras ne tremble pas, là-bas aussi, pour rétablir l’ordre et la sécurité et prenne enfin la mesure de l’immigration débridée qui y sévit.

Ah, mais si vous ne portiez pas ou mal votre masque, si d’aventure vous vous étiez amusé, il y a quelque mois encore, à sortir sans votre ausweis, où à aller voir votre vieille mère dans un Ehpad sans votre pass-vaccinal complet, les foudres de la justice étaient impitoyables et s’abattaient implacablement, sauf peut-être dans certaines banlieues, bizarre…

Comme l’a si bien résumé le chroniqueur Mathieu Bock-Côté dans une tribune du Figaro du 30 juillet 2021 : « On sera néanmoins frappé par un paradoxe : cet état qui entend contrôler un nombre croissant de relations sociales, au nom de la sécurité sanitaire, se montre bien plus tiède lorsqu’il s’agit de défendre la sécurité ordinaire des Français, à un moment où les agressions se multiplient, en plus de cibler régulièrement les représentants de l’État. »

Or le même journal relatait le 28 juillet 2021, qu’en six mois, de janvier à juin 2021, plus de 350 000 agressions avaient été constatées, contre 300 000 au premier semestre 2020, et 320 000, sur la même période en 2019. 2022 a dû battre tous les records.

Par contre, quand des journalistes, des publicistes, des chroniqueurs, des intellectuels, se permettent de dénoncer calmement, que bon nombre de crimes et délits sont causés par des étrangers qui sont très souvent en situation irrégulière, ou par des personnes déjà condamnées et qui ont été soit libérées par anticipation, soit non emprisonnées, aussitôt l’on voit surgir les habituels pourfendeurs qui instantanément, n’ont pas de mots assez durs contre ces fascistes, ces extrémistes, ces « sordides profiteurs de la situation » accusés de « faire le jeu de tel ou tel politique ».

Pourquoi également les casseurs écolos-gauchistes s’en tirent-ils la plupart du temps avec des peines toutes symboliques, voire parfois avec pas de peine du tout, quand ceux qui dénoncent sans casse et sans violence l’immigration sauvage et massive sont frappés de très lourdes sanctions ?

Les choses vont ainsi, malheureusement, depuis les Grecs et les Romains. Les Cassandre sont toujours vouées aux gémonies. Déjà Sophocle avait averti : « Ne tuez pas le messager », dans Œdipe roi (-420 avant J.C) ; et dans Antigone, on peut lire la phrase suivante : « Personne n’aime le messager porteur de mauvaises nouvelles » (cf le vers 276).

On aimerait que nos gouvernants, qui devraient avoir chevillé au corps la défense et la protection des Français, arrêtent avec les imprécations inutiles voire stupides, et agissent uniquement dans l’intérêt commun en prenant à bras-le-corps les vrais problèmes qui nous assaillent, et cessent de prendre nos concitoyens qui travaillent et qui paient leurs taxes et leurs impôts pour des demeurés ou des irresponsables. La crise énergétique, dont la cause première est l’impéritie totale de nos gouvernants, nous en donne des exemples ahurissants, avec des conseils tels que prendre une douche au lieu d’un bain ; couper l’éclairage quand on quitte sa maison, etc. Les Français ayant sans doute envie de payer plus cher leurs factures de gaz ou d’électricité. Comme l’aurait déclaré un général devenu Chef de l’État : « Vaste programme ».

Michel Festivi est l’auteur de 2 livres aux éditions Dualpha :

Les trahisons des gauches espagnoles, 226 pages, 23 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.
L’Espagne ensanglantée, 268 pages, 29 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

Dessin d’illustration d’Ignace qui vient de publier son nouveau recueil aux éditions Synthèse nationale, Nous sommes en dette !, préface d’Alain Escada, 146 pages, 22 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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