Boris Johnson lève les restrictions sanitaires
Par Olivier Bault.
Le 19 juillet est la date fixée par le Premier ministre britannique Boris Johnson pour rendre leur liberté aux habitants de l’Angleterre. Les autres « nations » du Royaume-Uni (Pays de Galles, Écosse et Irlande du Nord) ne sont pas concernées puisqu’elles restent, depuis le début de la pandémie, maîtresses de leur politique sanitaire, avec toutes les absurdités que cela peut entraîner à l’intérieur d’un même pays.
C’est maintenant ou jamais, a affirmé Johnson, car « si nous ne pouvons pas rouvrir notre société dans les prochaines semaines, alors que nous serons aidés par l’arrivée de l’été et par les vacances scolaires, nous devons nous demander : quand pourrons-nous revenir à la normale ? »
La décision de lever toutes les restrictions sanitaires à l’intérieur de l’Angleterre est la conséquence logique de la vaccination de masse de la population contre le coronavirus SARS-CoV-2. À ce jour, au Royaume-Uni, 45,4 millions de personnes (environ 86 % de la population adulte) ont reçu leur première dose et 34 millions de personnes ont eu deux doses. L’objectif fixé par le gouvernement pour le 19 juillet est d’avoir administré une première dose à chaque adulte et une deuxième dose aux deux tiers d’entre eux.
La campagne de vaccination massive ne semble toutefois pas freiner la propagation du coronavirus chinois avec l’arrivée de son variant indien, rebaptisé « Delta ». Avec environ 30 000 nouveaux cas par jour au Royaume-Uni, le nombre de nouvelles contaminations diagnostiquées est au plus haut depuis janvier. Mais l’augmentation du nombre d’hospitalisation et de décès (quelques dizaines par jour) est sans commune mesure avec l’explosion du nombre de cas, ce qui semble démontrer que, s’ils n’empêchent pas de contracter et transmettre la maladie, les vaccins ont une certaine efficacité pour prévenir ses formes graves pour les personnes qui pourraient y être exposées. On peut donc s’interroger sur le bien-fondé des discriminations mises en place partout en Europe à l’encontre des non-vaccinés pour forcer les gens, y compris jeunes et sans facteurs de risque, à se faire vacciner.
Ces discriminations continueront de s’appliquer à l’arrivée en Angleterre, les restrictions aux frontières devant rester en place après le 19 juillet par crainte des nouveaux variants du virus. En revanche, en Angleterre même, on passera d’un régime d’interdictions et d’obligations à un régime de décisions éclairées prises par tout un chacun, a expliqué le Premier ministre Boris Johnson. Son nouveau ministre de la Santé, Sajid Javid, qui a pris ses fonctions le 26 juin après que son prédécesseur s’est fait prendre en train d’embrasser une assistante en violation des restrictions sanitaires qu’il avait lui-même imposées, avait tout de suite mis l’accent sur la nécessité de rouvrir complètement le système de santé aux patients non-covidiens et d’alléger les restrictions sanitaires pour sauver l’économie et préserver la santé physique et mentale des gens.
Plus de masque obligatoire, donc, après le 19 juillet en Angleterre, plus de limites sur les événements de masse, les discothèques, les restaurants, pubs, hôtels, théâtres, cinémas, mariages, etc., et pas d’obligation de présenter un pass sanitaire où que ce soit. Ce sera aussi la fin des « bulles » sanitaires pour les enfants jusqu’ici privés d’école après chaque cas de Covid-19 dans leur classe. Il ne restera plus que des recommandations pour tous et des quarantaines individuelles pour les cas contacts.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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