Victoire pour les libertés, le magazine allemand Compact pourra continuer à paraître
Par les temps qui courent, les motifs de réjouissance nous sont hélas bien trop rares. Pour une fois que les libertés de la presse et d’expression ont été protégées, ne gâchons pas notre plaisir. C’est d’Allemagne que nous vient cette très bonne nouvelle, qui a été peu relayée en France. Le contraire aurait sans doute donné lieu à des réjouissances certaines de la part des habituels coupeurs de têtes, ceux, qui au nom de la liberté entendent justement annihiler ces mêmes libertés. On en connait beaucoup en France, parmi nos élites mondialisées et européanisées, et les partis de gauche.
J’avoue humblement que je ne connaissais pas ce magazine allemand, Compact, fondé en 2010, mais je subodore qu’il doit lutter contre le politiquement correct, les doxas des gauches, puisque tous les médias du système qui relatent cette affaire, le qualifient obligatoirement : « d’extrême droite », de relayer des thèses « complotistes », « d’être proche de l’AFD (horresco referens), « d’extrémiste », j’en passe et des meilleurs. Bref a priori, tous les qualificatifs et les éternelles litanie, qui semblent orienter ce journal contre le système établi, contre les médias dominants, contre la police de la pensée. Pensez qu’il a fait l’une de ses Une, sur la « merveilleuse » Ursula Von der Leyen, qui ne représente rien, sinon la volonté de détruire les nations, en indiquant : « Une dictatrice » et en la représentant en tenue militaire ! Entre parenthèse, les guerres moyennes-orientales de ces derniers mois et semaines, ont démontré la vacuité absolue de l’Europe bruxelloise sur la scène internationale.
Compact, était d’autant plus dans le collimateur du gouvernement de gauche allemand, qu’il tire à 40 000 exemplaires papier, outre des centaines de milliers de vue sur YouTube et 515 000 abonnés. De plus, par une sorte de jeu de billards à plusieurs bandes, la volonté semblait avérée, au-delà de Compact, d’atteindre l’AFD, qui chacun le sait, a en Allemagne le vent en poupe et affole le système, et qui fait aussi l’objet de tentatives de procédures de dissolution. Cela pourrait refroidir les ardeurs scélérates d’aucuns.
Ce journal avait d’ailleurs été fondé par un journaliste d’extrême gauche, Jürgen Elsässer, qui avait comme beaucoup, viré sa cuti, et était passé à l’extrême droite, ce que le système déteste par-dessus tout, les exemples historiques sont légion. Imaginez un périodique qui ose parler de « remigration ». Tout l’appareil d’État lui était tombé dessus, sans que cela ne choque aucune grande conscience européenne, sauf de rares exceptions.
Le gouvernement d’Olaf Scholz, par le truchement de sa ministre de l’intérieur de l’époque, Nancy Faeser, avait décidé en juillet 2024, d’interdire cette publication en l’accusant ni plus ni moins « de pousser au renversement de l’ordre politique ». Nancy Faeser avait même cru devoir interdire l’organisation qui publie ce titre. Cette censure gouvernementale avait été suspendue dans la foulée, le 14 août 2024, par le Tribunal administratif fédéral, dans l’attente de la décision sur le fond. Première victoire.
Rajoutons, que le sous-titre de Compact, est le suivant, Magazin für Souveränität, (Magazine pour la Souveraineté). Le Figaro, qui relaie souvent le politiquement correct en reprenant telles quelles, les dépêches de l’AFP, à de rares et excellentes exceptions près, indique ce 24 juin 2025, que l’interdiction de la publication « du magazine Compact, proche de l’ultra droite et prorusse, a été levée par la justice allemande » seconde victoire. Effectivement le Tribunal de Leipzig, statuant cette fois ci sur le fond, a considéré que « Malgré certains contenus anticonstitutionnels, toutes les conditions d’une interdiction ne sont pas remplies » et que « si des critiques sont exagérées, elles sont admissibles. ». On sait que la Constitution allemande de 1949, impose une lourde chape de plomb sur les libertés allemandes.
Espérons que cette aventure judiciaire dope les ventes et le nombre d’abonnés, cela ne serait que justice et un sacré coup de boomerang renvoyé à tous les liberticides. Jamais les libertés les plus fondamentales n’ont été autant bafouées dans nos soi-disant démocraties. Tout est entrepris, tant politiquement que judiciairement, pour ôter la parole au peuple, l’empêcher de désigner par tous les moyens possibles, les représentants de son choix. La France avec son Conseil constitutionnel et son front « républicain », la Roumanie et l’annulation d’élections défavorables à Bruxelles, et tant d’autres pays, comme la Grande Bretagne et la censure et la répression massive envers des manifestants anti-immigrationnistes, l’ont expérimenté à leurs dépens ces derniers mois. Dissoudre le peuple, empêcheur de tourner en rond, a toujours été dans l’ADN des pays communistes et totalitaires.
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