Salvini, Orbán et Morawiecki ensemble pour une renaissance européenne

« Nous sommes d’accord sur le fait que nous voulons une renaissance de l’Europe et que nous allons travailler ensemble pour poursuivre cet objectif », a déclaré Viktor Orbán. « Des millions d’Européens ne sont pas représentés correctement par le PPE, qui coopère avec la gauche européenne. Nous voulons représenter les chrétiens-démocrates », a aussi dit le Premier ministre hongrois en refusant la « géométrie ridicule selon laquelle la droite n’a que des extrêmes, tandis que la gauche n’a qu’un centre ».

Pour Mateusz Morawiecki, il y a en Europe des forces qui « rompent avec l’héritage commun, la tradition de l’Europe, le respect de la famille, de l’Etat-nation souverain, de la dignité de l’homme, du respect pour la vérité, pour le droit des nations à s’autodéterminer, et ce sont des forces auxquelles nous voulons proposer une autre offre ». « Nous travaillons pour que les peuples d’Europe sortent de leur période la plus sombre depuis l’après-guerre, en remettant au centre l’espoir, la famille, le travail, les droits et la liberté. Nous avons abordé des thèmes qui devront redevenir centraux », a indiqué de son côté l’Italien Matteo Salvini que beaucoup voient comme Premier ministre de son pays après les prochaines élections. En attendant, la Ligue fait partie du gouvernement Draghi, et cette rencontre a mis en fureur le Parti démocrate, de gauche, dont le nouveau chef, Enrico Letta, espérait la voir se « normaliser » et rejoindre le PPE, seule force « de droite » tolérée par la gauche à Bruxelles.

La grande nouveauté de cette rencontre à Budapest, c’est que la question de la pérennité de l’UE et de l’OTAN, souhaitée par les Hongrois et les Polonais, ne semble plus diviser. Jusqu’ici, il s’agissait du principal point de divergence, au Parlement européen, entre le groupe souverainiste Identité & Démocratie, auquel appartiennent notamment la Ligue, le RN, l’AfD et le FPÖ, et le groupe Conservateur et réformistes européens où le PiS est la principale force, mais avec aussi des partis comme Fratelli d’Italia et Vox. Mais la Ligue semble avoir évolué vers les positions du Fidesz qui sait entretenir de bonnes relations avec la Russie sans pour autant renier l’appartenance à l’OTAN et sans souhaiter la fin de l’UE.

Quid du RN si les Italiens rejoignent les Polonais et les Hongrois dans un même groupe ? La grande nouveauté, c’est que même les plus atlantistes des Polonais estiment que l’évolution des positions du RN sur la question européenne et ses clarifications sur l’OTAN ne permettent plus d’exclure l’appartenance à un groupe commun au PE. Un groupe qui pourrait avoir dès le départ 148 députés sur 705, ce qui en ferait le deuxième plus gros groupe – le seul véritablement de droite – après le PPE. Ce qui est caractéristique d’une prise de conscience du PiS polonais sur les réalités politiques françaises, c’est que l’idée d’un rapprochement avec le RN a été exprimée à plusieurs reprises ces derniers jours par l’eurodéputé du PiS Jacek Saryusz-Wolski, l’un des Polonais les plus atlantistes et, jusqu’ici, les plus hostiles au RN de son groupe.

Article publié dans les colonnes du quotidien Présent.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99