Quand les écolos jettent le masque

Tadzio Müller, l’un des militants écologistes les plus célèbres d’Allemagne et co-fondateur du mouvement « Ende Gelände » (Stop au 4×4) n’est pas en reste de menaces de terrorisme : «Empêcher la protection du climat, c’est pousser à la création d’une RAF verte », a-t-il déclarer, faisant ainsi référence à la Rote Armee Fraktion (Fraction Armée Rouge) qui, dans les années 70 du siècle dernier, a mis à feu et à sang la patrie de Goethe.

Et de prédire des actions violentes contre les véhicules tout-terrain, les chantiers d’autoroute ou les centrales au gaz.

Le site de la réinformation helvétique LesObservateurs.ch s’en offusque à juste titre : « Un mode d’action légitime, puisque c’est pour le bien des générations futures. En réalité, les débordements de Friday for the future ou les prises de parole offensives de Greta Thunberg puisent dans la même dialectique : si vous, la majorité, ne répondez pas à nos exigences, vous sortez du champ du débat et devenez des ennemis avec lesquels on ne transige pas. »

Imagine-t-on un militant identitaire déclarer que face au Grand Remplacement, il serait grand temps d’activer des « escadrons de la mort » ? Non, n’est-ce pas ?… car l’hystérique qui s’y risquerait n’aurait sans doute même pas le temps de finir sa phrase : toutes les chaînes d’informations bien-pensante sonneraient le tocsin et il se retrouverait propulsé devant le premier tribunal venu, embastillé dans la foulée et compterait ses nombreux mois de détention en croupissant dans quelques culs de basse fosse d’une Union européenne outragée !

C’est qu’il ne faudrait pas confondre « torchons identitaires » et « serviettes écologistes », n’est-ce pas ?

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