Présidentielle : une fraude électorale massive ?
Évoquant le référendum sur le traité européen refusé par les électeurs en 2005 et voté par le Parlement en 2008, Emmanuel Todd déclarait sur le plateau de C Polémique le 15 janvier 2017 : « La France n’est plus une démocratie. »
Le 1er tour de l’élection présidentielle a-t-il été l’occasion d’une énorme fraude électorale ? Certains évoquent même un « coup d’État » (cliquez ici).
Le premier tour de la présidentielle pose un certain nombre de curieuses questions.
- Comment la corruption de la classe politique la plus corrompue de la VeRépublique n’aurait pas contaminé le processus électoral ? (cliquez ici).
- Comment le président le plus impopulaire de la VeRépublique pourrait faire élire son ancien ministre ?
- Comment les élections pourraient être fiables alors qu’elles sont organisées par le gouvernement dont le ministre en charge de la lutte contre la fraude fiscale est obligé de démissionner précisément pour fraude fiscale ?
- Comment les socialistes qui ont fraudé lors de leurs propres primaires pourraient organiser l’élection présidentielle sans frauder ?
- Comment les instituts de sondages qui se sont lourdement trompés pour les récentes élections (présidentielle US et Brexit) auraient pu prévoir si exactement les résultats ? À l’étranger, on n’hésite pas à parler de triche (cliquez ici).
- Comment un candidat jamais élu, sans programme, avec des spectateurs déçus qui quittent en masse ses meetings car son discours « c’est du vent » peut arriver en tête du premier tour ?
- Comment le nouveau président des USA peut faire état de 5 millions de votes illégaux et que personne n’évoque cette éventualité en France ?
- Pourquoi la réinfosphère et les réseaux sociaux ont eu si peu d’incidence sur le vote alors qu’ils paraissaient tellement menaçants depuis des mois pour être dénoncés et combattus par le gouvernement et les médias ?
La fraude était courante dans les années 80 et 90 (mairies PC, corses, affaire Tibéri…) et des élus sont toujours régulièrement condamnés (cliquez ici).
Le refus de Mélenchon d’appeller à voter Macron peut aussi s’interpréter comme une remise en cause de la régularité du scrutin.
En 1997, une candidate FN avait envoyé des lettres recommandées à 10 % des électeurs de sa commune. Devant la quantité de retours, elle avait engagé un recours devant le Tribunal administratif qui l’avait déboutée. Ne disposant pas des fonds, elle n’était pas montée au Conseil d’État, l’affaire a été abandonnée avec la scission (départ de Bruno Mégret et de ses partisans) de 1998.
Pour la présidentielle de 2017, on peut évoquer aussi les nombreuses irrégularités déjà constatées.
Des anomalies avaient été détectées dans la gestion des parrainages. (cliquez ici).
500 000 électeurs inscrits en double (cliquez ici).
Des milliers d’électeurs ont été radiés des listes électorales (cliquez ici) ; (cliquez ici).
Réduire le nombre d’électeurs réduit l’abstention : « Je travaille en mairie et j’ai participé à la logistique d’un bureau centralisateur. J’ai entendu parler à plusieurs reprises de « purges » des listes afin de faire baisser le taux d’abstention. Je cite : « On a bien épuré les listes cette année, c’est difficile de faire mieux sans avoir de représailles. On devrait avoir un taux d’abstention plus faible que les précédentes ». Voilà comment manipuler les chiffres… » (cliquez ici).
Le président d’un bureau de vote qui rentre chez lui avec les bulletins (cliquez ici).
Les affiches ne Marine Le Pen ne figuraient pas dans les bureaux de vote consulaires. (cliquez ici).
Sur les quelque 45 millions de Français en droit de voter, « un quart ne sont pas inscrits à l’adresse où ils habitent ». Soit 7 millions de citoyens mal-inscrits auxquels s’ajoutent au moins 4 millions de non-inscrits. « C’est une anomalie démocratique considérable, qui a une influence sur le vote », insiste Jean-Yves Dormagen, professeur de science politique à l’université de Montpellier (cliquez ici).
Dans le XVe arrondissement de Paris, plusieurs électeurs ont constaté qu’un bulletin avait déjà été glissé dans leur enveloppe (cliquez ici).
Des annulations des résultats du premier tour (cliquez ici).
En fait, l’acte de voter implique une participation personnelle de l’électeur qui légitime ainsi la consultation, l’empêchant de la remettre en cause.
S’il n’y a pas de preuve objective de la fraude, ces indices ne confortent pas la régularité de ce scrutin.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.