Où va l’Espagne : de Charybde en Scylla ?
Le gouvernement minoritaire socialiste espagnol présidé par Pedro Sanchez depuis 2018 semble avoir atteint les limites de l’exercice, mais continue dans ses dérives sociétales. Son allié Podemos, un ramassis de gauchistes, avec ses 35 sièges aux Cortès, ne répond présent que de moins en moins. Les treize députés extrémistes catalans pratiquent le chantage permanent car leur soutien à Sanchez est indispensable si ce dernier veut se maintenir jusqu’au bout de la législature qui en principe peut aller jusqu’à la fin de l’année prochaine. Enfin les ex-terroristes de l’ETA, cachés sous le faux nez d’un parti dénommé Bildu (ça ne s’invente pas) n’ont de cesse que de déstabiliser l’État où ce qu’il en reste, et leurs cinq députés sont tout aussi nécessaires à Sanchez qui avec ses 120 élus doit atteindre la majorité fixée à 176 sièges.
Imaginons un seul instant en France, un gouvernement Macroniste minoritaire qui ne pourrait gouverner qu’avec des Mélenchonistes de la bande à Sandrine Rousseau, outre avec des indépendantistes corses canal historique, ou Kanaks, ou les deux. C’est ce que vit la pauvre Espagne depuis le 2 juin 2018, date à laquelle les socialistes ont réussi alors qu’ils étaient minoritaires à renverser un Mariano Rajoy du parti populaire, enlisé dans des scandales politico-financiers à répétition, en agglomérant une kyrielle de petits partis.
Le PSOE perd régulièrement du terrain à chaque élection locale, comme en mai 2021 dans le Grand Madrid, en février en Castille et Leon, et tout dernièrement le 19 juin en Andalousie, région la plus peuplée d’Espagne, où le parti populaire a obtenu pour la première fois depuis la transition démocratique de 1978, la majorité absolue des sièges au parlement andalou.
Comme tout va mal en Espagne, le chômage remonte, les prix de l’énergie s’envolent ainsi que l’inflation, les approvisionnements sont de plus en plus compliqués, la dette est abyssale, donc les gauches se déchaînent comme à leur habitude dans des lois sociétales ou mémorielles, favorisant toutes les minorités les plus diverses et variées. La dernière en date, un projet de loi qui permettra à tout un chacun de choisir son sexe. C’est vrai que c’est d’une urgence absolue !
Projets de lois incongrus, ou provocations permanentes. Tout récemment, le Premier ministre Pedro Sanchez a déclaré que : « Aujourd’hui l’Euskadi et l’Espagne sont des pays libres », et ce en présence du Roi Felipe VI, provoquant une bronca, mais en réalité c’est une grave violation de la constitution de 1978 qu’il est censé protéger, car l’Euskadi n’est pas un pays à l’égal de l’Espagne, mais une province de l’Espagne.
Plus les raclées électorales se succèdent pour les gauches, plus elles font dans l’excès et la provocation, multipliant les lois pseudo-historiques à sens unique. Mais le hic, le bémol, c’est que le Parti Populaire actuellement présidé par le Galicien Alberto Nunez Feijoo, s’il a le vent en poupe selon toutes les enquêtes d’opinion, ne semble pas vouloir combattre les gauches sur le terrain de la métapolitique, mais se consacrer quasi essentiellement à l’économie. Cela ne nous rappelle-t-il pas nos bons LR de chez nous ?
Vox lui se bat sur le terrain des idées et des faits de sociétés, sur l’immigration totalement incontrôlée, sur l’augmentation de la délinquance, mais il est bien seul. Certes il dispose aujourd’hui de 52 députés, mais les sondages pour l’instant ne lui en donnent guère plus. En Andalousie, alors qu’il comptait doubler ses douze sièges, il n’a eu que quatorze élus et le PP peut se passer de lui, alors qu’en Castille et Leon, un gouvernement PP/Vox a été mis en place, au grand dam du chef du parti populaire qui ne l’a accepté que du bout des lèvres. Comme je l’indique souvent, les prochains mois seront déterminants et je vous promets d’en reparler, si vous le voulez bien.
Michel Festivi est l’auteur du livre « Les trahisons des gauches espagnoles, éditions Dualpha, 226 pages, 23 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.
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