Martin Schulz n’aime pas le Front national
Martin Schulz, président du Parlement européen, n’aime pas le Front national. C’est bien son droit et le contraire eut été étonnant. Pour s’en expliquer, à défaut de s’en justifier, il se montre particulièrement pontifiant : « Le Front national, c’est un parti qui identifie des responsables, des boucs (…) Quand on pose la question concrètement de solutions contre, par exemple, les délocalisations ou la concurrence déloyale : silence, rien ! » (déclaration à i-Télé).
Les adversaires du FN, eux, ont des solutions et heureusement, puisque beaucoup d’entre eux sont au Pouvoir dans leurs pays respectifs ! Le souci, pourrait-on rétorquer à monsieur Schulz, c’est que, justement, leurs solutions concernant immigration, délocalisations et concurrence déloyale, font chaque jour la preuve de leur innefficacité, voire de leur nocivité… Chômage, délinquance, précarité, endettement ou encore corruption, pollution ou menace terroriste sont en augmentation constante, qui le nierait ?
Alors, ne pourrait-on rétorquer à monsieur Schulz qu’il n’est pas tant nécessaire au FN d’avoir des solutions personnelles, inédites et extraordinaires pour mieux faire – ou en tout cas moins mal – que ceux qui nous dirigent, mais simplement d’appliquer des solutions contraires à celles qui sont pratiquées actuellement, suivant ainsi le principe de raisonnement philosophique connu sous le nom de « rasoir d’Ockam » : « Les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables. »