Par Massimiliano Ferrari, éditorialiste à Il Populista.
Les élections hongroises seront suivies avec grand intérêt aussi en Italie et surtout en Lombardie et en Vénétie, les deux locomotives économico-culturelles d’un pays qui est certainement un pont entre l’Europe et la Méditerranée, mais dont la tête s’inclut dans l’Europe centrale et regarde avec de plus en plus de sympathie vers l’Est, à commencer par Vienne et Budapest.
Depuis Milan, nous avons assisté avec grand intérêt à la naissance et à la montée en puissance du Groupe de Visegrád et nous nous sommes souvent intéressés à ce bloc de pays souverains, qui luttent contre les lois absurdes et les diktats de l’UE. L’Italie, otage depuis des années d’un gouvernement de gauche promoteur de l’immigration sauvage et de la soumission à l’Islam radical, a trouvé dans la Hongrie de Viktor Orbán et la Pologne de Kaczyński un espoir, un phare à suivre dans la nuit, un exemple à soutenir et imiter.
C’est pour cette raison que lorsque, en Autriche, les partisans du centre-droit favorables à Visegrád ont remporté les élections, nous nous sommes réjouis et nous avons travaillé dur pour qu’en Italie aussi, une coalition souveraine puisse enfin revenir au pouvoir. Nous l’avons fait, et la victoire, en particulier celle de la Ligue, était au-delà de toutes les attentes, non seulement au niveau national, mais aussi en Lombardie avec un nouveau président, Attilio Fontana, soutenu par la Ligue et grand connaisseur et amoureux de l’Europe centrale.
Nous avons été très heureux de constater que Viktor Orban, à plusieurs reprises, a souligné l’importance du vote italien, en rappelant l’importance de l’exemple donné il y a quelques années par la petite Hongrie qui, comme David, a osé défier Goliath. Orbán a raison : Budapest et Varsovie, en premier lieu, ont été un excellent exemple pour nous et aujourd’hui il serait important de donner encore plus de force au contre-pouvoir que Visegrád représente au sein de l’UE. Cette Union européenne qui ne respecte pas les gens qui la composent doit être changée et le seul moyen est de donner plus de poids à la réalisation concrète qu’est Visegrád qui, peut-être, vu de Rome, peut sembler étrange ou marginale (souvenez-vous des mots stupides du précédent Premier ministre italien) mais vu de Milan et de Venise est importante et centrale.
D’un autre côté, l’UE a réalisé à son grand dam le rôle important joué par le groupe de Visegrád et ce n’est pas par hasard qu’aujourd’hui Bruxelles fait tout pour miner le gouvernement polonais et pour marginaliser Orbán sur la scène politique européenne. Le Premier ministre hongrois a raison de dire qu’il y a une tentative de créer une faille dans le barrage hongrois pour faire exploser le dernier mur de protection et rendre l’invasion de l’Europe impossible à arrêter. Aujourd’hui, comme le dit Orbán, nous assistons à une occupation lente de l’Europe, région après région, pays par pays, mais si le barrage hongrois venait à céder, l’invasion aurait les caractéristiques d’un tsunami. Pour nous, en qualité d’observateurs qui observent Visegrád et aspirent à être en mesure de créer des synergies, il est clair que la tentative en cours est de bloquer Orbán pour affaiblir et faire exploser le groupe de Visegrád, la première étape pour tenter de marginaliser, grâce à une combinaison d’agressions médiatiques et législatives, tous les « populistes » européens.
De même que par le passé le sort de l’Europe s’est retrouvé entre les mains de la cavalerie polonaise qui libéra Vienne du siège turc, elle est aujourd’hui entre les mains des électeurs hongrois.
Article paru sur le site VPost.
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