31 août 2018

L’homme du Mois : Matteo Salvini

Par Richard Dessens

 

Le fougueux vice-président du Conseil italien et Ministre de l’Intérieur de 45 ans, Matteo Salvini, a décidément le vent en poupe. Depuis les élections sa popularité a plus que doublé, n’en déplaise aux commentateurs chagrins qui veulent faire croire que « LES Italiens » sont désespérés et tous des adversaires de Salvini. L’aveuglement élitiste décalé poursuit son matraquage idéologique. « Nessuno tocchi Salvini » (personne ne touche à Salvini) est pourtant le slogan de millions d’Italiens. Mais que valent le peuple et son dirigeant non diplômé pour nos élites énarchiques ?

Matteo Salvini.

Matteo Salvini.

C’est vrai que Matteo Salvini a eu de quoi agacer cet été…

La dernière affaire du garde-côte italien Diciotti et ses 140 migrants finalement débarqués à Catane fait suite à celles de l’Aquarius et du Lifeline en juin. La pression politique de Luigi di Maio, son alter ego, qui veut ménager la gauche du M5S, a infléchi ponctuellement la décision de Salvini. Cela n’a pas empêché la « justice » italienne d’engager des poursuites contre lui – poursuites symboliques d’ailleurs – pour « séquestration arbitraire » et « abus de pouvoir »… On croit rêver.

Mais à l’occasion de l’affaire du Diciotti, Matteo Salvini a voulu mettre l’UE devant ses responsabilités d’accueil généreux, en menaçant de réduire la contribution de l’Italie au budget européen de 2019. Devant le refus – attendu bien sûr – de l’UE, Salvini a passé un accord avec l’Albanie, l’Irlande et l’Église italienne pour accueillir les migrants. Mais il a prévenu que c’était la dernière fois.

 

Autre dossier : la réforme de la légitime défense et de la loi sur les armes

« La défense est toujours légitime », affirme Matteo Salvini. Selon le projet de loi « est considérée légitime défense l’action de repousser la violation de domicile avec effraction ou recours à la violence ». Le texte abolit le principe très discutable et souvent condamnable de « proportionnalité de la réponse en fonction de la menace ».

Rappelons que ce principe « démocratique » consiste à demander à son agresseur quel type d’arme il possède afin de s’emparer d’une arme de même catégorie… pour se défendre éventuellement. Donner la priorité aux victimes face aux agresseurs fait bondir nos élites qui hurlent au déni de démocratie, mais cela ne peut que satisfaire le bon sens et donner à réfléchir – si c’est possible – aux racailles de tout poil qui infestent nos cités.

 

Dernier dossier : la rencontre qualifiée de « politique » de Matteo Salvini avec le Hongrois Viktor Orban à Milan dans le cadre de la préparation des élections européennes de mai 2019 sur les fondements communs de l’immigration et de la sécurité des frontières européennes notamment. Viktor Orban a assuré Matteo Salvini de son identité de vues sur l’immigration et l’UE tout en affirmant qu’il ne veut pas d’un « leadership français de l’Europe, payé par de l’argent allemand ». Voilà Macron, financé par Merkel, clairement désigné comme l’ennemi des peuples européens.

Une alliance des « populistes » – comprendre « ceux qui écoutent le peuple » d’après le récent discours « attrape-tout » de Laurent Wauquiez –, est en construction sous l’impulsion de Salvini en Europe. Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš est également attendu par Matteo Salvini dans les jours qui viennent.

Toutefois cette union « populiste » européenne qui ambitionne d’obtenir sinon une majorité, mais au moins une forte minorité de blocage au Parlement européen, est l’objet d’attaque sur fond de l’intervention de Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump. Celui-ci multiplie ces dernières semaines des consultations avec l’ensemble des leaders « populistes » en Europe et annonce créer un « Mouvement » à Bruxelles destiné à fédérer les poussées nationales eurosceptiques. Il se positionne ainsi comme l’anti-George Soros et son « Open Society », dont l’objectif ultralibéral lui fait déverser des milliards sur les partisans de l’Union Européenne.

On peut douter de la pertinence d’un Américain, au sentiment national monolithique, face aux nationalismes européens aux intérêts parfois divergents. Toutefois l’urgence vitale posée par les problèmes de l’immigration massive – notamment illégale qui continue à galoper –, de la sécurité des frontières, de la politique vis-à-vis de la Russie, entre autres, peut suffire à trouver un fonds commun transversal d’accord entre les peuples européens menacés. Bien sûr, Emmanuel Macron, avec sa méthode Coué, explique benoîtement « qu’il n’y a pas de crise migratoire », mais il semble bien seul avec une Angela Merkel étiolée à vouloir en convaincre leurs peuples… avec des résultats très mitigés…

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