Les charognards de la Ve
Comment expliquer la rage déployée par la quasi-totalité des responsables politiques de notre pays pour faire don de leur personne au palais de Matignon, voire à celui de l’Élysée pour les plus enragés ?
Le « Job » comme s’exprimait si élégamment en son temps l’ex-hôte du palais présidentielle Nicolas Sarkozy, n’apparaît pourtant guère attrayant en cette fin d’été : outre les 3 300 milliards de dettes de la France, l’absence de toute possibilité de solide majorité parlementaire et la mauvaise humeur (euphémisme !) de la grande majorité de leurs compatriotes réduit quasiment à néant tout champ de manœuvre possible pour redresser le pays, remettre les charrues avant les bœufs, relancer productivité et consommation, et redonner espoir autant que confiance dans l’avenir…
François Bayrou, après trois autres Premiers ministres en cette année 2025, vient de s’y vautrer de façon assez pathétique puisqu’il ne restera de son passage à Matignon que la cruelle démonstration de son incompétence. C’est finalement Sébastien Lecornu qui lui succède. Lui ou un autre…
Car désormais, de gauche à droite, après comme avant sa nomination, ses potentiels successeurs restent légions.
Alors, peut-être l’explication tient-elle dans une simple question, mais pourquoi pas : que ferait-on si l’on était persuadé d’une prochaine fin du monde ?
Une question que l’on a pu se poser à soi-même ou qui l’a été, un jour ou l’autre, par un ami ou un commercial quelconque dans l’espoir de retenir notre attention et de nous convaincre qu’à minuit moins deux de la fin de ce monde de brutes, il est indispensable d’acquérir un aspirateur dernier modèle ou de construire fissa un abri anti-atomique au fond de son jardin…
Mais la fin du monde est une chose dont nos éminents professionels de la politique ont trop à faire pour se préoccuper. En revanche, s’il s’agit de la fin de « leur » monde, alors là, oui ! cela change tout.
S’ils sont si avides d’être nommés, n’imaginons pas que ce soit seulement, uniquement ou évidemment pour augmenter leur future retraite sans doute déjà grassement assurée pour la plupart d’entre eux : c’est là mesquine considération tout juste digne, peut-être, de leurs électeurs.
Pour la plupart d’entre eux, c’est certes le moment où jamais d’acquérir qui un bâton de maréchal de Premier ministre, qui un titre de ministre ou de secrétaire d’État… mais c’est aussi, peut-être, avec un cynisme assez effrayant, frôlant la folie, l’obsession d’un dernier tour de piste pour profiter tant que faire se peut des ors d’une république, Ve du nom, certes chancelante, mais qui a encore, à leurs yeux de prédateurs, quelques restes comestibles.
Toutefois, à la diffrence des vautours, hyènes ou autres chacals qui se nourrisent d’animaux morts qu’ils n’ont pas tués eux-mêmes, les charognards du monde politique se repaissent, eux, d’une république qu’ils n’ont eu de cesse d’amener à l’agonie…
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