22 décembre 2021

La fable de la grenouille

Par Joël Zaremba

Cette fable peut s’énoncer ainsi : si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappe d’un bond ; alors que si on la plonge dans l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température pour finir ébouillantée.

Cette fable vise à mettre en garde contre une accoutumance conduisant à ne pas réagir à une situation grave.

L’objectif de cette chronique n’est pas de lister les interdits, les obligations, les contraintes, les mensonges, l’humiliation due aux contrôles et surveillances qui se multiplient dans la société. Nous les avons en tête déjà, pour en être matraqués par les médias.

Non, le but est d’analyser le comment.

Polybe (200 avant J-C), homme d’État et historien grec disait déjà que pour maîtriser le nombre ou la multitude, il fallait faire peur avec l’invisible.

Pour exemple, en son temps, la religion l’a parfaitement réussi en instrumentalisant le diable.

Le « diable » aujourd’hui réalise la même prouesse en activant un virus qu’il a su créer.

Pourquoi cela marche-t-il ?

La vraie question n’est pas de savoir si le virus est dangereux pour l’humanité ou pas, l’indispensable est que le plus grand nombre ne le sache pas.

Ainsi faute de savoir, chacun voudra à sa manière et instinctivement sauvegarder ce qu’il a de plus cher.

Or, ce que nous avons de plus cher est notre vie et celle de nos enfants. Il faut les protéger. La méconnaissance du risque réel nous conduit à croire toute information pourvu qu’elle vienne d’une autorité que l’on reconnaît, président, gouvernement, médecin, expert. Nous remettons notre vie entre leurs mains faute de savoir la protéger nous-même, face à l’ennemi invisible.

En conséquence, la peur de la maladie et les menaces des autorités conduisent un grand nombre à privilégier dans l’urgence la sécurité à la liberté. Cet empressement à vouloir sauvegarder son présent, conduit le grand nombre à détruire le futur, donc celui de nos enfants.

En effet, même si on laisse de côté le fait que les vaccins ne sont en rien une assurance tous risques, il convient de mesurer les conséquences irréversibles des politiques sécuritaires pour la société à venir.

Alain de Benoist, explique : « Il n’y a que les libéraux pour croire que l’homme préfère en toutes circonstances la liberté à la servitude. On sait depuis longtemps que les gens préfèrent leur sécurité à leur liberté, qu’ils préfèrent vivre surveillés plutôt que de risquer de mourir en restant libres. Toute pandémie est d’abord une épidémie de la peur. La peur fait accepter les restrictions les plus monstrueuses aux libertés individuelles. C’est ainsi un merveilleux prétexte pour renforcer la surveillance et le contrôle. La classe dirigeante ne peut pas résister à la tentation de manipuler la peur. Le confinement à cet égard a constitué un formidable test de docilité. » (Éléments, juin-juillet 2020).

En conclusion, la peur agit un peu comme l’avarice. Quand l’avare se prive de tout pour ne manquer de rien, le sécuritaire se prive de vivre pour ne pas mourir. « Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre », disait Montaigne.

Alain de Benoist ajoute : « … dans le passé la mort était indissociable de la vie, elle est devenue étrangère. On la regarde comme scandaleuse, quasiment comme une atteinte aux droits de l’homme, qu’il n’y a rien de pire et rien après bien sûr. Dans cette société en voie d’éhpadisation ou l’économie productiviste a fait des vieux « des objets de rebut » (Jacques Julliard), les gens ne meurent plus, ils « partent », ils « nous quittent ». »

La négation de la finitude des êtres est l’une des clés de la pensée progressiste et le rêve de vaincre la mort apparaît pour ce qu’il est : les non-morts sont des zombies.

Drones, traçage numérique, bracelets électroniques, géolocalisation, reconnaissance faciale, analyse rétinienne, caméra thermique, contrôles biométriques, criblage des algorithmes, puces sous-cutanées, espionnage des téléphones portables : on acceptera tout, puisque c’est pour notre bien. L’épidémie a accéléré la mise en place du régime de la liberté surveillée. Les libertés suspendues ou supprimées seront ensuite intégrées au droit commun. L’urgence a tendance à se pérenniser.

1968 a été une révolution des libertés et le balancier est aujourd’hui inversé. J’aurai peut-être comme d’autres des difficultés à voir 2068.

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