12 novembre 2020

Joe Biden élu Président de la Californie

Par Richard Dessens

Le cauchemar américain

Le triomphalisme de Joe Biden et les exultations de la grande presse américaine cachent des réalités tout autres aux enseignements très fructueux tant pour les USA que pour l’Europe.

Tout d’abord, les résultats, et même sans entrer dans la polémique d’un scrutin douteux, Joe Biden remporterait l’élection avec 4,3 millions de votes d’avance sur Donald Trump, ce qui reflète en apparence une victoire relativement nette (même si le système électoral US ne repose pas sur le nombre de voix). La réalité est tout autre.

En effet, la Californie à elle seule apporte 4,4 millions de voix différentielles en faveur de Joe Biden ! Ce qui revient à dire qu’en voix, un État sur cinquante fait seul la différence, écartant les quarante-neuf autres États de leur choix. Sans la Californie, Donald Trump remporte l’élection haut la main.

À quand la sécession de la Californie, véritable État dans l’État, cinquième puissance mondiale à lui seul, dont le PIB est supérieur à celui de la France ? État champion de la mondialisation, des LGBT, du cosmopolitisme exalté, et de tous les bobos échappés de l’époque hippie. Quel rapport y a-t-il entre cette Californie dégénérescente et les autres États des USA ? On peut ajouter un raisonnement identique pour les gigantesques métropoles de l’est, dont New York où Biden recueille plus de 85 % des voix.

La première analyse qui saute aux yeux renvoie aux problématiques françaises et européennes : l’opposition grandissante et peut-être déjà irréconciliable entre les métropoles et les zones moyennes et rurales. Paris en montre un exemple frappant lorsque Emmanuel Macron, sorte de Biden, qui aurait Christiane Taubira comme Premier ministre, y a réalisé 85 % des voix, équivalent des scores de Biden et de Kamala Harris à New York ou en Californie.

La question fondamentale des années qui viennent repose sur cette antinomie des valeurs entre les métropoles cosmopolites, mondialistes, métissées, « intelligentes », droits-de-l’hommistes, LGBT, honteuses de leur appartenance séculaire et repentantes d’une occidentalité honnie, et d’autre part, les campagnes et les villes moyennes, attachées à leur identité et à une certaine idée de leur mode de vie et de leur passé ancré dans leur sol, et que les politologues distingués décrivent comme moins « diplômées » et donc sûrement méprisables. Il est d’ailleurs curieux de noter que nos élites valident la notion de diplôme pour distinguer les « bons diplômés des villes » et les « rats non diplômés des champs » tout en louant nos « intellectuels » de la culture, sans diplôme mais tellement intelligents. Un rappeur haineux, à demi analphabète est bien plus intéressant à écouter parler qu’un ouvrier agricole !

Le fossé s’est tellement creusé que la géographie politique est de plus en plus claire et montre la constitution de deux Amérique, de deux France, de deux Europe qui s’exaspèrent progressivement. Ferments de guerres civiles – si on y ajoute tous les grands sujets de terrorisme, d’immigration, de délinquance impunie, de pauvreté galopante – ces éléments démontrent les aberrations d’une trop forte concentration humaine et économique dans des cocottes-minute sans plus aucune valeur et explosives à terme.

Une seconde remarque concerne la grande presse américaine qui se permet de se substituer au pouvoir élu par le peuple et d’énoncer ses vérités absolues, en coupant une déclaration de Donald Trump. À quoi servent les élections aux USA ?

En réalité, il suffit de donner les clés de la Maison Blanche aux présidents des majors de la presse américaine et tout le monde (citadin, le seul qui compte) sera comblé. Il est vrai que la « liberté de la presse » est intouchable aux USA, au point d’en faire le censeur quasi légal de la parole des élus qu’elle déteste. Comment la presse peut-elle être libre lorsqu’elle est totalement et ouvertement partisane et tellement haineuse ?

La France et l’Europe n’en sont pas encore là, mais s’en approchent peu à peu, ce qui est le rêve caressé par tous nos journalistes, éditorialistes et habitués des grandes chaînes françaises d’information ou généralistes. Ils prennent encore quelques précautions justificatrices d’une prétendue liberté d’expression ratiocinée, mais leurs opinions politiques sont tellement claires que chacun sait que pas un d’entre eux n’a même envisagé un jour de voter pour Marine Le Pen !

On peut au moins reconnaître à la grande presse US d’être beaucoup moins hypocrite que la nôtre.

En attendant, la presse a décidé d’élire Joe Biden et Kamala Harris Président et Vice-Présidente des USA. La Californie a remporté ainsi un scrutin national qui ne peut que rendre très amer les trois quarts des États désunis.

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