27 octobre 2022

Meurtre de Lola : ce féminicide dont on ne dit pas le nom

Par Philippe Randa

« Guère de monde, sur les plateaux de télévision
ou les antennes de radio, n’a reconnu que non seulement,
oui, une femme pouvait tuer ! Oui, une femme pouvait violer !
Oui, une femme pouvait torturer !
Et que cette femme, oui, pouvait ne pas être européenne ! »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

L’assassinat de Lola, une petite fille de 12 ans, a non seulement ému l’opinion publique, mais est devenu un enjeu politique avec l’accusation de « récupération » jetée par le gouvernement à la face de ceux qui pointent la responsabilité de celui-ci puisque la principale suspecte faisait l’objet d’une « Obligation de quitter le territoire français » (OQTF) et aurait dû être expulsée de France…

Si un événement, quel qu’il soit, émeut l’opinion publique, il est normal que le monde politique ait son mot à dire. Avec le recul d’une dizaine de jours depuis ce crime, on peut néanmoins faire certains constats que je m’étonne de ne pas avoir entendu, ni dans l’espace politique, ni dans l’espace médiatique…

Lesquels ?

Tout d’abord sur les motivations de ce crime : la principale suspecte, Dahbia B. a reconnu d’emblée le crime, le justifiant dans un premier temps, semble-t-il, par un désir de vengeance envers la mère de sa victime qui lui aurait refusé un passe d’entrée à l’immeuble : mais le motif, pour futile qu’il soit, est difficilement concevable puisque l’on sait qu’elle a fait prendre une douche à la petite Lola avant de lui faire subir des agressions sexuelles, précédant sa mort par étouffement, puis de lui inscrire les chiffres 0 et 1 sous la plante des pieds… Le motif de la vengeance est donc peu plausible, tandis que l’aspect sorcellerie, à peine évoqué, ne semble plus guère envisagé, tout comme la vente d’organes qu’elle aurait pourtant proposée à une des personnes mises en garde à vue et finalement relâchée… sans qu’on ait appris pourquoi, à elle précisément, elle a fait une telle proposition – tout de même un peu spéciale, non ? –… Il aurait été intéressant de connaître ses explications.

Non, les seuls commentaires « autorisés », « politiquement corrects », « non complotistes », « non récupérateurs », semble-t-il, à l’instar de ceux de la police et de la grande majorité des médias à longueur de déclarations ou d’antennes, sont de psalmodier « l’horreur », « l’abomination » du meurtre de Lola… À ce propos, les paroles de Brigitte Macron sont particulièrement révélatrices d’un vide abyssal lorsqu’elle déclare que ce drame est « absolument intolérable et abominable » – y a-t-il des drames qui seraient tolérables et modérément abominables ? – et lorsqu’elle ajoute que : « Ça ne devra plus jamais être… » : quand l’expression « Plus jamais ça ! » s’est répandue en France après la boucherie de la Première Guerre mondiale, on pouvait avoir ce vœu pieux, mais qui peut l’espérer avec des criminels ou des « personnes au jugement altéré », telles que considérées par les experts psychiatriques.

Le meurtre et le martyr de la petite Lola sont pourtant un crime horrible…

Comme tous les crimes, dont tous les viols, tous les actes de barbarie… Que la victime soit une enfant est certes plus émouvant, mais des crimes, dont des viols et des actes de barbarie, il y en a tous les jours et ce, depuis la nuit des temps… Lola n’est qu’une malheureuse parmi des millions d’autres dans l’histoire de l’Humanité. Et Dahbia B., son « présumé bourreau », n’est qu’un monstre parmi des millions d’autres dans cette même histoire…

Quel autre constat n’aurait pas été fait sur cette affaire ?

Celui du silence – allez reconnaissons-le, particulièrement « assourdissant », comme il est coutume de dire – des excitées du féminicide, telles Sandrine Rousseau ou Clémentine Autain et autres autoproclamés professionnels de l’antiracisme… et guère de monde, sur les plateaux de télévision ou les antennes de radio n’a admis que non seulement, oui, une femme pouvait tuer ! Oui, une femme pouvait violer ! Oui, une femme pouvait torturer ! Et que cette femme, oui, pouvait ne pas être européenne !

Pensez-vous tout de même que l’importance qu’a prise médiatiquement le meurtre de Lola puisse changer les choses ?

Depuis dix jours, cela a surtout monopolisé les médias, permis de faire oublier le camouflet du ministre de l’Intérieur dans l’affaire de l’imam Iquioussen dont la Justice belge a refusé l’extradition, la flambée des prix, les émeutes islamo-gauchistes au lycée Joliot Curie de Nanterre, les échecs dans le vote de plusieurs propositions de lois du gouvernement à l’Assemblée, j’en passe et beaucoup d’autres… Dans deux ou trois jours, une fois Lola enterrée, on trouvera bien un autre « fait divers » – espérons toutefois qu’il ne soit pas aussi tragique – pour détourner l’attention de l’Opinion publique… À Rome, sous l’Antiquité, on achetait la paix sociale avec « panem et circenses » (du pain et des jeux)… En France, Macron régnant, on distrait l’attention des spectateurs et auditeurs avec des grands-messes médiatiques particulièrement émotives sur des motifs « absolument intolérables et abominables » qui « ne devrait plus jamais être… »…  Autres temps, autres procédés, même finalité !

Philippe Randa est l’auteur, avec Bernard Plouvier du livre « Verbatim d’un délire sanitaire » aux éditions Dualpha et récemment il a dirigé le Cahier d’histoire du nationalisme n° 23 : « L’Algérie française. Le combat pour l’honneur » aux éditions Synthèse.

L’Algérie française, le combat pour l’honneur (sous la direction de Philippe Randa ), Cahier d’histoire du nationalisme n° 23, Éditions Synthèse nationale, 188 pages, 24 euros.

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