Interview d’Éric de Verdelhan, auteur de « Devoir de colère »
Interview d’Éric de Verdelhan, auteur de Devoir de colère (Éditions Dualpha).
« Devoir de colère », quel drôle de titre ?
J’ai beaucoup écrit par « devoir de mémoire » et souvent pris des positions assez fermes sur divers sujets de société. Je ne suis pas plus courageux qu’un autre (et même plutôt moins), mais je ressens un droit à la légitime colère, à l’indignation devant le déclassement, la décadence, la dégénérescence de notre pauvre pays. Ma seule arme pour (tenter de) me battre, c’est ma plume ou, plus exactement, mon clavier d’ordinateur.
Comment êtes-vous devenu écrivain ?
Je suis devenu un écrivain amateur, un historien amateur, un journaliste amateur, en prenant ma retraite en 2010. Libéré de tout devoir de réserve, je pouvais m’exprimer sans crainte, sinon… des tribunaux. Depuis 2011, j’ai commis huit livres et des dizaines (des centaines, je ne sais plus ?) d’articles sur un peu tous les sujets. Mon premier livre, Au capitaine de Diên-Biên-Phu était un hommage à mon père, officier parachutiste. Ce livre a eu une suite : Requiem pour l’Algérie française… Il m’avait ouvert les portes d’une histoire déformée ou falsifiée par les historiens « officiels », ceux qui noircissent avec complaisance le rôle de la France tout en faisant repentance de son passé colonial. Depuis, j’ai collaboré régulièrement à plusieurs sites plus ou moins connus : Le Gaulois du regretté Marc Noé, Paras de tous les horizons, Minurne-Résistance, Riposte laïque, La ligue du Midi et à quelques autres, plus épisodiquement. C’est un panel de mes différents coups de gueule que je veux faire partager à mes lecteurs.
Quels sont vos sujets de prédilection ?
Ce livre, comme les précédents d’ailleurs, est un peu un fourre-tout qui traite, tantôt de sujets d’actualité, tantôt de morceaux de notre histoire. Il contient aussi quelques hommages à des gens que j’admire. Les rubriques principales parlent de : La perte de notre identité, la montée de l’Islam radical, les mensonges autour de l’Algérie française, la monstruosité de la légalisation de l’IVG, les dérives « sociétales » de l’Église catholique, la défense de notre armée…
« La vie est un combat », disait Hélie Denoix de Saint-Marc…
Oui… et nous, hommes libres (ou prétendus tels) nous devons y tenir notre place ou… laisser faire et attendre. Le lieutenant-colonel Bastien-Thiry a dit, lors de son procès, une phrase qui m’a marquée : « Il n’y a pas de sens de l’histoire. Ce qui fait l’histoire, c’est la volonté des hommes ; ce sont leurs intentions bonnes ou mauvaises… »
Devoir de colère d’Éric de Verdelhan, éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », 324 pages, 31 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.
Éric de Verdelhan est né en 1949, dans une famille de la petite aristocratie cévenole. « Enfant de troupe » à 11 ans, il « paie sa dette à la nation » en servant chez les parachutistes et s’initie au parachutisme sportif. En retraite depuis janvier 2010, il a déjà publié de nombreux livres par « devoir de mémoire ».
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