Début d’alliance des droites en Suède
Une alliance des droites incluant la droite nationale commence à se dessiner en Suède. Les Démocrates de Suède, diabolisés dans les médias et par la gauche comme le sont le RN en France et l’AfD en Allemagne, viennent de signer un document commun avec trois autres partis de droite à propos de la politique migratoire, et les quatre partis signataires laissent désormais entendre qu’un accord de gouvernement pourrait être envisageable pour les élections de 2022.
La très accueillante Suède, pays de 10,3 millions d’habitants, avait accepté l’arrivée et l’installation de 160 000 immigrants illégaux lors de la grande vague migratoire de 2015. En 2017, dans une étude sur la population musulmane en Europe, le très respecté Pew Research Center avait estimé que, à flux d’immigration constants, la Suède compterait 20,5 % de musulmans à l’horizon 2050 (contre 17,4 % pour la France, 16,7 % pour le Royaume-Uni, 12,4 % pour l’Italie, 10,8 % pour l’Allemagne, 6,8 % pour l’Espagne et… 1,3 % pour la Hongrie et 0,2 % pour la Pologne).
Aujourd’hui, 20 % des habitants de ce pays scandinave gouverné par une coalition minoritaire des sociaux-démocrates et des Verts sont nés à l’étranger. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la Suède connaît le même genre de problèmes que la France : terrorisme islamique, hausse de la délinquance et de la criminalité, explosion des viols, prolifération de zones de non-droit, etc.
C’est pourquoi, depuis 2016, le gouvernement minoritaire du social-démocrate Stefan Löfven resserre (très) progressivement la vis. « Si l’immigration est si importante que l’intégration ne fonctionne plus, nous risquons d’avoir de nouveaux problèmes », avait reconnu le Premier ministre en septembre dernier. En avril, son gouvernement a proposé une nouvelle réforme du droit concernant l’immigration : désormais, un immigrant ne pourra recevoir dans un premier temps qu’un permis de séjour de trois ans maximum. Une fois cette période écoulée, il devra remplir certaines conditions – comme la maîtrise de la langue suédoise et des revenus stables – pour obtenir un droit de séjour permanent. En revanche, les « mineurs non accompagnés » pourront toujours rester en Suède en bénéficiant d’une « protection humanitaire » jusqu’à la fin de leur scolarité et de leurs études, ce que critique Jimmie Akesson, le chef des Démocrates de Suède (qui siègent avec le PiS polonais et les Frères d’Italie de Meloni au Parlement européen).
En réaction à ce projet gouvernemental, les quatre partis de droite – les Modérés, les Chrétiens-Démocrates, le Parti libéral et les Démocrates de Suède – ont fait leurs propres propositions communes il y a quelques jours. Ce document commun des quatre partis de droite met fin à l’Alliance, une coalition d’opposition qui regroupait les trois partis de centre droit au Parti du centre, qui refusait toute alliance avec le parti d’Akesson qui avait obtenu 17,5 % des voix aux dernières élections législatives (contre 8,60 % pour le Parti du centre). Les propositions de cette nouvelle alliance des droites portent sur un relèvement des exigences linguistiques pour obtenir un droit de séjour, la limitation des séjours sous le titre de « protection humanitaire » et des restrictions sur le regroupement familial.
Ensemble, ces quatre partis de droite ne sont qu’à deux sièges de la majorité absolue au parlement, mais dans ce domaine le gouvernement pourra sans doute, malheureusement, compter sur le soutien du centre et de l’extrême gauche.
Article publié dans les colonnes du quotidien Présent.
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