Pour nombre de détracteurs ou d’ennemis de Donald Trump, l’élection-réélection du 47e Président des États-Unis n’est rien moins que la fin du monde, tandis que pour ses admirateurs, voire simples exaspérés d’une incessante trumphobie martelée depuis une dizaine d’année maintenant, cette réélection, est, au choix, « bien fait pour la gueule des cons », « On va voir ce qu’on va voir » ou encore, pour certains, tout simplement l’assurance que « le Monde est sauvé » (rien de moins, mais c’est quand même beaucoup !).
Pauvre Monde, mis à toutes les sauces politiques les plus stupides, mais qui en a déjà enduré tellement depuis l’origine de l’Humanité, qu’on peut gager qu’il en supportera encore bien d’autres d’ici à la fin des Temps… Si fin des temps il doit y avoir !
Mais peut-être bien que cette élection américaine – au-delà des outrances, pitreries, promesses, invectives et sacro-saintes promesses, plus « jurées et crachées » les unes que les autres à l’intention des électeurs – a surtout démontré que faire campagne dans « l’air du temps » comme s’y est ridiculisée la démocrate Kamela Harris a été d’une remarquable contre-productivité, alors même que la campagne au plus près des inquiétudes économiques, spirituelles, identitaires ou sécuritaires des électeurs de son rival républicain Donald Trump a fait toute la différence !
On ne peut alors que songer, de ce côté-ci de l’Atlantique, au laboratoire d’idées Terra Nova, proche du Parti Socialiste qui publia une « note » en 2011, passée à la postérité (politique) sous l’appellation de « stratégie Terra Nova » : « Cette note recommande de tourner le dos aux ouvriers et aux employés pour se concentrer sur une nouvelle majorité électorale urbaine, dans le but de conquérir le pouvoir. Concrètement, cela se traduit par un abandon relatif de la classe ouvrière, qui tend à se diriger vers la droite, au profit d’une séduction de l’électorat urbain, des jeunes diplômés et des jeunes des banlieues. La note suggère de mettre davantage l’accent sur les questions sociétales d’inclusion et de progrès, en ligne avec les idéaux de mai 68 : liberté sexuelle, contraception et avortement, remise en question de la famille traditionnelle », comme le rappelle un article paru dans le Journal du Dimanche de juillet dernier.
On a vu ce que cette « remarquable » stratégie coûta au Parti socialiste, parti de gouvernement quarante ans durant et devenu roue de secours dégonflée d’un Nouveau Front Populaire à l’intérieur duquel anti-judaïques de la France Insoumise et auto-proclamés écologistes n’ont de cesse de s’accuser les uns les autres de n’être jamais assez inclusifs, féministes, déconstruits, climato-terrorisés ou transgenrés, voire ethnico-repentants et islamo-compatibles pour les plus excité(e)s du troupeau.
La conquête des minorités est ainsi devenue l’alpha et l’oméga de cette stratégie électorale, sous l’œil toutefois quelque peu perplexe des derniers communistes nostalgiques sinon du « bilan globalement positif » que fut le paradis rouge made in URSS, tout au moins des années Duclos-Marchais où ils faisaient peur plutôt que pitié.
S’il y a bien une réalité que les anti-Trump, des deux côtés de l’Atlantique, n’ont pas vu venir, c’est la véritable déflagration, digne de celle du célèbre navire Titanic se fracassant contre un iceberg, de cette « stratégie Terra Nova » qui n’a d’ailleurs pas contaminé que la gauche française, mais tout aussi sûrement nombre de centristes ou d’ex-Républicains qui n’ont eu d’autres obsessions, ces dernières années, que de courtiser à leurs tours les minorités, de préférence estampillées LGBTQXYZ+etc., etc, certains d’être ainsi dans « l’ère du temps », dans le « Monde nouveau » comme le martèle la député Sandrine Rousseau et non plus de l’aborrhé « Ancien Monde ».
Patatras ! L’élection du 47e président au « Nouveau Monde », comme est appelé ce continent, a apporté la preuve que la « stratégie Terra Nova » n’aura nullement été celle de l’avenir, seulement d’un « bilan globalement négatif ».
Pour en savoir plus sur Donald Trump, lire Donald Trump, le candidat du chaos de Nicolas Bonnal, éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », 206 pages, 27 €. Pour découvrir ce livre, cliquez ici.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24 99
Navigation de l’article
Directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna, L'Æncre, Dutan et Atelier Fol'Fer) et auteur de plus d’une centaine de livres. Il a été sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés où il a également co-animé pendant plusieurs années avec Roland Hélie l'émission « Synthèse ». Derniers livres publiés : "Verbatim d'un délire sanitaire" (avec Bernard Plouvier) aux éditions Dualpha et "Jean Picollec l'atypique" aux éditions Synthèse nationale.