Le rouleau compresseur de la bien-pensance écrase tout

Jeudi 23 mars, en voyant la photo d’une femme voilée passant dans l’indifférence devant une victime de l’attentat de Londres, j’ai mis sur Facebook mon opinion.

J’ai reçu un certain nombre de commentaires allant dans mon sens, et d’autres trouvant que j’étais indigne. Pourquoi pas ? Nous sommes habitués à cette vision à géométrie variable. L’une autorisant à montrer le corps d’un enfant noyé, et l’autre qui interdit celui d’une enfant chrétienne assassinée en Syrie par des islamistes dit « modérés ». Ces « modérés » pour lesquels nos socialistes, à la manière de Laurent Fabius et d’autres, trouvaient finalement, qu’« Al-Nosra faisait du bon boulot » ! Certes, Ces personnages politiques n’ont pas le sang des milliers de chrétiens syriens sur les mains, mais ils sont responsables et donc coupables de ces morts pour avoir mis un bidon d’essence juste à côté de la cheminée.

Géométrie variable, disais-je face aux réactions épidermiques de certains bobos, et autres gentils islamistes modérés, qui m’ont littéralement incendié sur Facebook et ont finalement gagné, puisque ce réseau « social » m’a interdit de séjour dans un premier temps, et qui devant mon insistance, me réclame maintenant une photo d’une pièce d’identité. Ce que je ne ferai pas. On peut vivre sans Facebook, mais pas sans un minimum de dignité.

Oh ! Liberté d’expression, que de crime commet-on en ton nom, pour sauver la bien-pensance et protéger les gentils Français de la vermine résistante.

Sur Facebook, je faisais un parallèle entre deux photos : l’une soulignant l’indifférence évidente d’une femme voilée, et l’autre celle d’une femme qui soutient une victime. La compassion n’est pas un sentiment partagé par tous. Le pire étant, que cette compassion des bobos et autres gentils, allait sur cette pauvre voilée qui téléphonait.

J’étais donc devenu l’un des symptômes du racisme, un islamophobe, un sans-cœur qui ne pouvait pas comprendre que cette femme n’était pas indifférente au fond d’elle-même, et que j’affabulais. Je me laissais emporter par ma haine de l’islam, etc.

Et de nouveau, le rouleau compresseur bien pensant se mettait en route et écrasait tout sur son passage. Comme cette voiture à Londres. Mort aux rebelles, mort à ceux qui refusent le « politiquement correct », le « vivre ensemble ».

Certains ont affirmé que cette femme voilée n’était pas la seule à sembler indifférente ! C’est bien possible. Quitte à faire dans la provocation, rien ne nous signale que cet homme pressé n’est pas lui-même un de ces « modérés » de l’islam. Les hommes n’ont pas l’obligation de porter le voile ou le port d’un vêtement islamique. Ce marquage des genres est réservé à la tribu de Mahomet. Tout comme, rien n’indique aussi qu’il n’est qu’un simple Londonien sortant du bureau et n’en ayant rien à faire de ces morts !

Ce qu’il faut tirer de cette leçon, en fait, c’est qu’il est devenu systématiquement impossible de relever quoi que ce soit qui toucherait au sacro-saint « padamalgame » ! Ces commentaires de gentils Français prouvent qu’ils ont parfaitement intégré le message médiatique subliminal, d’un Islam de tolérance, d’amour et de paix ! Que l’islam est la victime des méchants « racistes islamophobes ».

L’engeance djihadiste gagne à tous les coups : elle peut faire exploser des voitures, poser des bombes, planter des couteaux, décapiter, mitrailler, assassiner des enfants, des femmes, des mécréants, s’en prendre à des abbés, à des églises, etc., quoiqu’elle fasse, ce sera l’éternel « padamalgame » ou sa variante du « déséquilibré ». Les leçons de l’histoire ne sont jamais apprises. Il est vrai qu’il n’y a plus trop d’histoire dans nos écoles de France.

Ce pays de France se meurt de cette compassion « républicaine » et autres « droit-de-l’hommiste » à sens unique. La France se meurt de ses mea culpa, de ses réactions suicidaires de la gauche-caviar et autres bobos qui consistent à jouer les bourgeois de Calais. Elle se meurt grâce à ces gentils cathos et protestants de gauche, qui tendent l’autre joue, qui acceptent d’aller dans l’arène sans se battre, et se faire bouffer par les lions mahométans avec la bénédiction du Pape et des instances religieuses.

Le peuple de France est sous anesthésie depuis trop longtemps, il accepte que des Résistants se fassent condamner devant des tribunaux (presque) d’exception comme Éric Zemmour, Pierre Cassen, Robert Ménard, Christine Tasin, Yvan Rioufol, et bien d’autres. Les médecins politiques, médiatiques, judiciaires sont à son chevet depuis quarante ans. Ils préparent le bon moment pour l’euthanasier après l’avoir débranché de ses racines. La question est : « Veut-on les laisser faire et accepter cette mort programmée ? »

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Philippe Randa,
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