Québec exige plus de censure
Le premier ministre François Legault se joint à de grosses multinationales pour restreindre la liberté d’expression.
Lorsque les médias sociaux sont apparus il y a de cela quelques années, ils étaient considérés comme une alternative aux médias dominants, une bulle de liberté d’expression. N’importe qui était désormais capable de diffuser ses points de vue et de commenter l’actualité. Cela dérange évidemment ceux qui aimeraient garder le contrôle sur le discours public, d’où la multiplication des lois visant à lutter contre les « fake news », dont la mouture Avia est le dernier exemple.
Mais tout cela ne semble pas assez pour certains.
Au mois de juin fut lancé un mouvement de boycott contre Facebook, non pas pour obtenir davantage de liberté d’expression – car le plus utilisé des réseaux sociaux censure déjà abondamment comme la plupart des lecteurs l’auront eux-mêmes constaté – mais parce qu’au contraire ce n’est toujours pas suffisant. Pour certains, Facebook devrait censurer encore plus et restreindre davantage la liberté d’expression de ses utilisateurs. En ce moment, le réseau serait un endroit où prolifèrent la haine et la désinformation.
À l’origine de ce boycott publicitaire – on tente de priver le réseau social des publicités qui ont fait sa fortune – on retrouve Free Press, Common Sense, la tristement célèbre Anti-Defemation League et d’autres organismes du même acabit. La campagne Stop Hate for Profit est déjà parvenue à obtenir l’appui de plus de 160 compagnies, dont Verizon Communications, Coca-Cola et Unilever Plc, des géants du monde corporatif américain. Après s’être concentré sur l’Amérique, Jim Steyer, de Common Sense Media, a affirmé vouloir obtenir des appuis en Europe.
Mais il n’y a pas que les entreprises qui ont décidé de participer à ce mouvement de boycott : un gouvernement a également annoncé sa participation. Le 3 juillet, le gouvernement québécois du « populiste » François Legault, annonçait qu’il cesserait de financer des publicités sur Facebook pendant le mois de juillet.
Dans un communiqué on explique qu’il s’agit pour le gouvernement de « dénoncer le manque d’encadrement du réseau social Facebook, sur lequel circulent abondamment des messages et propos à caractère racistes, haineux et discriminatoires. »
On espère en fait que la plateforme restreindra le discours de ceux qui rejettent les utopies du vivre-ensemble. Les commentaires haineux, réellement haineux, sont déjà sanctionnables par la loi au Canada, ce que sait très bien François Legault. Dans le passé, de nombreuses personnes furent poursuivies par l’État pour des propos tenus sur les réseaux sociaux, tenus à l’œil par les forces de l’ordre. On peut donc croire que ce qu’espère le gouvernement Legault, c’est que le réseau social commence à censurer les discours qui ne sont pas punissables par la loi. Bref, que Facebook fasse taire des commentaires parfaitement légaux et souvent légitimes.
Le fait que Legault emboîte le pas de ce mouvement est pour le moins perturbant.
Un gouvernement qui ne croit pas à la liberté d’expression de son peuple est en soi tyrannique. Et le fait qu’il considère qu’une entreprise privée guidée par la recherche du profit soit à même de départager arbitrairement ce qui est dicible de ce qui ne l’est pas, l’est encore plus.
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