9 août 2020

Pologne – La Commission européenne contre les défenseurs de la famille

Par Euro Libertes

par Olivier Bault.

C’est Helena Dalli, commissaire européen à l’Égalité, qui l’a annoncé, triomphante, sur son compte Twitter le 28 juillet : « Les valeurs européennes et les droits fondamentaux doivent être respectés par les États membres et les autorités nationales. C’est pourquoi six demandes de jumelage de communes impliquant des autorités polonaises ayant adopté des résolutions pour des “zones libres de LGBTI” ou les “droits de la famille” ont été rejetées. »

Voilà donc une nouvelle étape franchie dans la violation de l’état de droit par les institutions européennes, à des fins clairement idéologiques. Le 27 mai dernier, deux directeurs de directions générales de la Commission européenne menaçaient déjà cinq voïvodies (régions) polonaises de leur couper les fonds affectés dans le cadre de la lutte contre les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 (voir « Le chantage de la Commission européenne pour imposer l’idéologie LGBT en Pologne » dans Présent du 9 juin 2020).

Cette fois, la Commission est passée à l’acte, même si ne sont pour le moment concernées que des subventions comprises entre 5 000 et 25 000 euros dans le cadre d’un programme de l’UE censé encourager les partenariats culturels entre villes jumelées de différents pays européens. Selon un porte-parole de l’UE, interrogé sur cette discrimination revendiquée à l’encontre des communes polonaises ayant adopté des résolutions contre l’idéologie LGBT ou en faveur des droits des familles, dans ces six cas les demandes ont été rejetées en raison de doutes sur leur capacité à respecter une des conditions de ce programme de l’UE, celui d’égalité d’accès et de non-discrimination. Ces résolutions contre l’idéologie LGBT ou pour les familles qui déplaisent à la Commission européenne ont été adoptées depuis l’année dernière par un grand nombre de collectivités locales polonaises, dans un contexte d’offensive idéologique du lobby LGBT, appuyée par les institutions européennes, les ambassades occidentales et certaines grandes multinationales européennes et américaines ; et aussi dans un contexte de multiplication des marches LGBT organisées dans toute la Pologne par un petit groupe de militants agressifs multipliant les provocations et les profanations des symboles de la foi catholique. Ces collectivités locales qui ont choisi de s’engager en faveur des familles, de la liberté d’expression et du droit des parents à éduquer leurs enfants selon leurs propres convictions couvrent aujourd’hui près du tiers du territoire polonais.

Le hic, c’est que les résolutions dénoncées aujourd’hui à Bruxelles ne visent pas les personnes LGBT mais une idéologie, et elles ne comportent aucune disposition discriminatoire à l’égard des personnes en fonction de leur orientation sexuelle. Mais le commissaire européen va encore plus loin en mettant dans le même sac les collectivités locales ayant simplement adopté la Charte pour les droits des familles préparée par l’organisation polonaise Ordo Iuris. Une charte qui ne mentionne nulle part le sigle LGBT ou l’orientation sexuelle.

Petite précision : le commissaire Helena Dalli est une femme politique maltaise appartenant au parti travailliste. En 2015, elle avait été dans son pays à l’origine d’une loi « sur l’identité de genre, l’expression de genre et les caractéristiques sexuelles » créant des droits spéciaux pour les personnes « transgenres » et « intersexuées », ce qui était une première mondiale. •

Photo : Héléna Dalli, le visage européen de la dictature LGBT.

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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