23 mai 2023

Le lycée Averroès de Lille dans le collimateur de la justice administrative financière ?

Par Michel Festivi

À la suite de l’enquête judiciaire et de la garde à vue de cinq responsables de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq qui devront comparaître l’an prochain devant la juridiction pénale pour divers délits économico-financiers (cf les lourds secrets du centre islamique de Villeneuve-d’Ascq, vitrine lilloise des Frères musulmans dans le Figaro du 4 mai 2023), c’est désormais au tour du lycée Averroès de Lille d’être confronté à la Chambre régionale des comptes.

Ce lycée musulman sous contrat, qui s’était vu octroyer un prêt par le centre islamique de Villeneuve-d’Ascq, semble avoir une trésorerie qui a connu « une dégradation brutale et continue » depuis 2015, selon le rapport de la juridiction administrative financière (cf le Figaro du 17 mai 2023, Au lycée Averroès de Lille, lectures salafistes et petits arrangements entre amis).

Ce lycée avait été créé après qu’une vingtaine de jeunes filles furent expulsées de leur lycée en raison du port du voile. La première rentrée scolaire date de 2003. En 2008, cet établissement obtint un contrat d’association avec l’état. Lycée et collège (qui lui n’est pas sous contrat), totalisent plus de 800 élèves.

La Chambre régionale des comptes a relevé des distorsions financières préoccupantes qui font dépendre cette structure scolaire de financements de l’étranger, notamment via le Qatar, ou des collectes de fonds auprès de mosquées allemandes ou hollandaises. Sur dix ans d’exercice, ces « dons » représenteraient six millions d’euros. Dans son livre, Qatar Papers, Georges Malbrunot l’évoque. On apprend au passage, que depuis 2010, les subventions publiques se sont élevées à plus de 6,5 millions d’euros.

De plus, la Chambre régionale aurait mis en exergue : « de nombreuses erreurs ou irrégularités » ce que détaille précisément cet article du Figaro. Elle dénonce aussi une gouvernance en vase clos, qui visiblement n’entend pas partager le pouvoir, contraire aux règles réglementaires ou légales. Mais le plus grave et le plus inquiétant, ce sont les révélations sur les discours tenus aux élèves. Le cours « d’éthique musulmane » (qui serait facultatif) est clairement en adéquation avec la vision rigoriste de l’islam salafiste.

Les règles préconisées par l’un des ouvrages étudiés notamment en classe de seconde, énoncent la prohibition de la mixité au travail, l’interdiction par une femme de se faire ausculter par un médecin homme, ainsi que la condamnation de l’apostasie (le fait pour un musulman de changer de religion) par la peine de mort, car « celui qui cesse d’être musulman doit être exécuté conformément à la peine légale prévue pour l’apostasie ». Pourtant les statuts et les textes de l’association proclament l’attachement de ce lycée « aux valeurs républicaines »… Ah, la taqiya ! quand tu nous tiens !

Comme le souligne cet excellent article du Figaro : « Ces éléments illustrent… le fonctionnement nébuleux d’un réseau de mosquées et d’établissements musulmans, régis par les principes de l’islam frériste et regroupés au sein de la Ligue islamique du Nord, antenne locale des musulmans de France (ex UOIF) … »

Gageons, que s’il s’était agi d’un lycée catholique qui avait ainsi contrevenu aux règles « des valeurs de la république (sic) », au nom de la Bible ou des Évangiles, il y aurait belle lurette qu’il aurait été interdit et dissous. Mais comme pour « l’extrrrrême drrrroite » face aux casseurs de l’extrême gauche c’est la politique des deux poids deux mesures qui prime dans nos ministères. En tout cas, comme le souligne Madame Florence Bergeaud-Blackler dans un entretien à lire absolument dans le Figaro du 17 mai : « Les Frères musulmans veulent rendre nos sociétés charia compatibles ». Si l’état ne prend pas rapidement le taureau par les cornes, plutôt que de s’en prendre à des organisations de droite qui n’ont jamais attenté à l’ordre, à la loi et à l’état de droit, cela arrivera plus tôt que prévu.

Cette dernière rappelle opportunément que : « Ces théocrates (fréristes) ne pourront jamais s’accommoder d’aucune démocratie, leurs alliés démocrates restent des ennemis, à moins qu’ils ne se convertissent ».

Les politiques en France, et même au plus haut sommet de l’État, ont été incapables de comprendre et d’appréhender ce phénomène, par ignorance, inculture et soumission au religieusement correct. FBB nous l’explicite : « Nicolas Sarkozy a cru qu’en notabilisant les Frères, en les faisant entrer au CFCM, il contribuerait à en faire des républicains et même des démocrates, c’est une erreur que font d’ailleurs beaucoup de nos maires par calcul électoral… Comprendre que nous parlons à des théocrates et non à des démocrates peut tout changer dans notre appréhension… nous payons surtout le prix de notre aveuglement continu depuis un demi-siècle face à la claire avancée des tendances fondamentalistes. »

Puisse-t-elle être écoutée et surtout entendue de nos autorités.

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