31 décembre 2017

Quand l’AFP confirme la tyrannie médiatique à propos des migrants

Par Euro Libertes

« Migrants: la presse approuve le pape et craint la surdité des croyants »Tel est le titre révélateur d’une dépêche de l’AFP (Agence France Presse) parue le 26 décembre après les propos – contestés par de nombreux catholiques – tenus par le Pape François à propos des migrants à l’occasion de son homélie de Noël.

L’AFP confirme ainsi la tyrannie médiatique qui est à l’oeuvre aujourd’hui en France – tout en laissant coi les observateurs qui s’inquiètent d’une généralisation de la pensée unique dans la presse subventionnée française, «presse d’État», disent certains.

« Après l’homélie de Noël dans laquelle le pape François a exhorté dimanche les catholiques à ne pas ignorer le drame des migrants, la presse applaudit tout en craignant la surdité des croyants.». Hormis la presse d’opinion qui s’assume comme telle, le rôle de la presse n’est pourtant pas d’applaudir ou de craindre, mais bien de transmettre l’information aux lecteurs.

« La mission essentielle du journaliste consiste à transmettre une information sur n’importe quels sujet et support, en la rendant compréhensible et accessible à divers publics (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes…). Le rôle du journaliste est de faire avancer ces fins en recherchant la vérité et en fournissant des comptes rendus équitables et simples des événements et sujets importants qu’il est amené à relater. Quel que soit son média, le journaliste s’efforce de servir le public avec minutie et honnêteté. L’intégrité professionnelle est la pierre angulaire de la crédibilité d’un journaliste », écrivent Julie Chang-Leng, Sébastien Grenier et Agnès Judith.

Pourtant, l’AFP cite les éditos des journaux La Croix, l’Humanité, Le Figaro, Sud-Ouest, La Presse de la Manche, L’Union, Le Courrier Picard (et pourraient citer presque tous les titres de la presse subventionnée en France) qui appellent ouvertement le lecteur à accueillir avec bienveillance les propos du Pape François – qui oeuvre depuis des mois à l’ouverture des frontières de l’Europe et à l’invasion migratoire masquéesous l’appellation d’accueil inconditionnel des migrants.

« Jésus, Marie et Joseph étaient des migrants », a ainsi affirmé le Souverain pontife, applaudi de façon unanime, y compris par la presse de gauche qui n’a pourtant jamais eu, traditionnellement, de mots assez forts pour dénoncer ou pour moquer les catholiques.

Ce titre de l’AFP a en tout cas fait réagir la journaliste catholique Charlotte d’Ornellas – qui elle n’avance pas masquée vis à vis de ses lecteurs :

« Sans même discuter du fond, le rôle de « la presse » n’est ni d’approuver le message d’un Pape, ni de craindre la réaction de tel ou tel fidèle catholique à la parole de celui-ci. Je rêve. »

« Sans même discuter du fond, le rôle de « la presse » n’est ni d’approuver le message d’un Pape, ni de craindre la réaction de tel ou tel fidèle catholique à la parole de celui-ci. Je rêve. »

Des lecteurs qui n’épargnent pas la presse, comme Philippe Léon, qui écrit : « La “presse” montre superbement à quel point elle s’estime comme une caste sage, supérieurement éduquée (alors que ses diplômes ne volent pas bien haut !), et surtout, distincte du peuple. »

« L’AFP est une agence partisane »

Et Gérard Auzou, de commenter : « En revanche, quand il s’agit de l’avortement, du mariage dit pour tous, de la PMA ou de la GPA, de l’euthanasie, « la presse » craint la surdité du pape… Cela dit, s’agissant des déclarations du Pape François sur la question des migrants lors de son homélie de la Nuit de Noël, on ne peut manquer de relever des erreurs factuelles par rapport à l’Évangile (Matthieu, 2.1 et 2.13; Luc, 2), lesdites erreurs ne pouvant évidemment être imputées à une ignorance de la part du Souverain Pontife. Sans revenir ici sur le détail du dogme de l’infaillibilité pontificale défini par le Concile Vatican I le 18 juillet 1870, prenant en l’occurrence position sur des problèmes particuliers, le pape ne s’exprimait pas comme pasteur universel. De même a-t-il exprimé des positions personnelles ou un enseignement de circonstance. Enfin, la question toute politique des migrants ne relève pas de l’infaillibilité pontificale, les définitions devant toucher à la foi et aux mœurs. Catholique, je ne me sens en conséquence nullement lié ou obligé par les déclarations de Jorge Mario Bergoglio.».

Pour rappel, l’AFP est aussi cette agence de presse, reprise par tous les médias mainstream en France, qui s’inquiétait récemment du lancement de la chaîne Russia Today et de la possible influence russe… Pour le journaliste Jean Robin, auteur du Livre noir de l’AFP« l’AFP (Agence France Presse) est sans doute le plus méconnu des médias français, et le plus puissant. On estime que 80% de l’information fraîche en France provient de l’AFP, et qu’elle est en situation de monopole depuis sa création, en 1944. C’est aussi l’une des trois plus importantes agences de presse dans le monde (avec AP et Reuters), qui compte environ 3 000 collaborateurs dans le monde entier. Tout cela serait parfait si son engagement statutaire de neutralité et de pluralisme était réel, or l’AFP est une agence partisane, qui censure sciemment ce qui ne convient pas à sa ligne, et qui met en avant ce qui va dans son sens, tant en politique intérieure qu’à l’international.  Ce secret de polichinelle est bien connu de la plupart des journalistes honnêtes, il reste inconnu pour les autres. Sachant que la plupart des Français ignorent le rôle central de l’AFP, tandis qu’on leur parle sans arrêt de la multiplication des médias et de l’information. Or si l’AFP ne remplit pas ses missions de service public, et les trahit, alors 80% de l’information fraîche en France s’en trouve biaisée. »

Jean-Yves Le Gallou, dans son ouvrage La Tyrannie médiatique, paru en 2013 – avait déjà cerné la guerre d’influence à l’oeuvre aujourd’hui en France – guerre qui vise ni plus ni moins à la manipulation des masses. « Les médias ne sont pas un contre-pouvoir. Ils ne sont pas davantage le quatrième pouvoir. Ils sont progressivement devenus le premier pouvoir : celui qui s’exerce sur les esprits. Plus inquiétant, ils semblent même prendre le contrôle des autres pouvoirs, intellectuels, politiques et judiciaires. Or journaux, radios, télévisions et même certains sites d’information en ligne ne sont ni indépendants, ni libres. Ils subissent la loi d airain publicitaire des banques et des financiers, prisonniers des préjugés de ceux qui les font, la caste journalistique. C est l’alliance du grand capital et de la pensée unique de salle de rédaction qui passent tout au crible de l idéologie mondialiste : ouverture des frontières, dérégulation économique et financière, rejet des traditions, « antiracisme » et « mariage gay ». Pour rééduquer, ils conditionnent par la désinformation, la Novlangue, la censure, la diabolisation et le bobard sont leurs instruments, au mépris de l identité, de la souveraineté, de la démocratie française et des libertés.».

Pour conclure, on lui reprendra volontiers l’une de ses phrases : «Pour redonner vie à une véritable liberté d’expression, il faudra bien chasser les assassins de l information. »

Article paru sur le site Breizh info.

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