Nos précédentes chroniques ont décrit comment Pelosi, Soros, les financiers, en appui sur les « trois grâces » du renseignement – Brennan (CIA), Clapper (DNI), Comey (FBI) – avaient décidé du renversement de Trump, eux-mêmes contrôlant des milliers de cadres intermédiaires et de troupes de choc (les « antifas ») afin de mener à bien cette mission. L’affaire a échoué, car Trump, tel le prince de Serendip, et, par sa seule énergie personnelle, raspoutinienne, a su relancer l’économie, résister au Russiagate, lancer une contre-attaque qui fait trembler les « trois grâces » : le « Spygate ».
Trump reste un maître de l’Agitprop, ayant su ouvrir les yeux de l’opinion sur un establishment dont Napoléon aurait dit qu’il est enrobé de bas de soie.
À un an de la prochaine élection présidentielle, Trump représente cependant un triple et réel danger pour lesdits « bas de soie » :
- Les sondages de l’avant-été montraient qu’après avoir dérobé le vote ouvrier blanc aux démocrates en 2016, il risquait en 2020 de leur ravir une partie importante de l’électorat noir, et une majeure partie du vote latino.
- Les enquêtes du Ministère de la Justice (maintenant fonctionnel, depuis l’arrivée de William Barr) ciblent patiemment certaines personnalités de la CIA et des agences de renseignement.
- Libéré par l’échec du Russiagate, Trump en est revenu aux promesses de sa campagne, aux antipodes de l’hégémonisme des élites, rééquilibrant les positions américaines sur la Chine, la Russie, l’Iran, la Corée, sans oublier sa volonté de retrait militaire du Moyen Orient, à commencer par la Syrie.
Il aura suffi d’un coup de téléphone avec le président ukrainien Zelenski pour que surgisse au grand jour un (brillant) effort incluant la bureaucratie, la CIA, un avocat activiste (Mark Zaid), et l’équipe qui avait médiatisé la téléréalité de l’affaire russe (celle du House Intelligence Committee dirigé par le californien Adam Schiff) pour détourner la loi sur les lanceurs d’alerte, et bâtir une nouvelle histoire, fuitée parce que le Ministère de la justice l’avait classée incongrue, mais goulûment saisie par les médias en septembre : Trump aurait bloqué les aides militaires à l’Ukraine afin de forcer Zelenski à lancer des enquêtes sur Joe Biden (ex-Vice-Président d’Obama) et son fils, largement rémunéré par une société énergétique ukrainienne.
D’où l’annonce étrange de Nancy Pelosi, speaker de la Chambre, selon laquelle les procédures d’impeachment contre Trump avaient « officiellement » commencé, sans aucun vote de la Chambre pour les initier. Un effort qui espère voir ensuite les républicains du Sénat lâcher Donald Trump (c’est le Sénat qui décide en final de la révocation ou non d’un président). Un parfait contre-feu.
Il faut savoir que l’essentiel des munitions du défunt dossier Russiagate provenait d’un même grossiste : l’Ukraine de Porochenko, pétaudière de l’espionnage américain. C’est donc en Ukraine que le ministre de la justice actuel cherche à trouver une mine d’information sur les origines du coup d’État semi-légal organisé contre Trump, et sur le rôle joué à cette fin, en Ukraine même, par l’élite washingtonienne, en particulier par le Vice-Président Biden.
À cela s’ajoute le fait que Trump, ne pouvant faire confiance au FBI ou à la CIA, utilise depuis plusieurs mois un bouledogue privé : son ami Rudy Giuliani, l’ancien procureur anti-mafia et maire de New York, qui ne veut pas « lâcher » sur l’Ukraine. Il faut donc abattre Giuliani afin de disposer de Trump.
Sur la méthode, ayant beaucoup appris sur leur échec dans l’affaire russe, les trumpophobes veulent soudainement détourner la procédure d’impeachment pour épuiser Trump et son électorat, en triturant la constitution américaine. Hamilton, celui des « pères de la Constitution » qui avait inventé la clause sur l’impeachment, tenait compte d’une obsession de l’époque : la crainte qu’un président ne livre les États-Unis à l’Angleterre ou à la France. La clause visait donc les actes de trahisons et les crimes et délits graves, les prévarications. L’impeachment ne représentait pas une motion de censure (comme dans un régime parlementaire), mais un acte quasi-judiciaire, dans la forme comme dans le fond, au sein de régime de séparation des pouvoirs. La procédure a été utilisée trois fois, et s’est déroulée dans le cadre d’une procédure contradictoire (Andrew Johnson, Richard Nixon – qui a démissionné très vite – Bill Clinton).
Autrement dit le président et la minorité avaient le droit de contre-expertiser, de convoquer leurs témoins dans le cas d’une procédure publique. Or la procédure est aujourd’hui secrète, dirigée par un Adam Schiff qui aurait coaché avant sa plainte le « lanceur d’alerte » (un analyste de la CIA lié à Biden). Elle n’est pas contradictoire, réduisant l’opposition républicaine à néant. Du jamais vu. Les avocats de la Maison-Blanche ont donc dénoncé ce « tribunal-croupion » et déclaré la procédure non constitutionnelle, donc nulle et non avenue, annonçant son refus de coopérer, ou de répondre aux pluies d’injonctions pondues par plusieurs commissions du congrès. Aux tribunaux de juger.
Qui va profiter de ce pseudo-impeachment lancé par Pelosi ? Il est possible que derrière ce jeu de miroirs, l’État profond ait deux fers au feu en vue de poursuivre la politique hégémonique américaine. Car ni Trump, ni Elizabeth Warren, ni Sanders n’ont le « bon » profil de poste. Quant à Biden, ses casseroles risquent de se transformer en marmites. Deux possibilités émergent :
La néoconservatrice Hillary Clinton d’une part, pourrait résoudre l’actuel chaos démocrate en se présentant comme une présidente de transition, le temps de nommer les bons juges à la cour suprême, et de remettre en selle les poulains d’Obama, Harris et Buttigieg, pour l’élection suivante, tout en poursuivant les desseins du complexe militaro-industriel. L’amie de Nancy Pelosi, Hillary, est sur tous les médias, et Steve Bannon pense qu’elle attend son moment.
Le néoconservateur Mike Pompeo d’autre part a su se vendre au public comme un loyal trumpiste et pourrait prendre la relève de Donald Trump pour le cas où ce dernier serait poussé à la démission afin de protéger son business et ses enfants. Car si Trump tombe, ce ne sera pas par révocation en bonne et due forme, mais du fait de potentielles affaires judiciaires en cours. Les vraies bombes à retardement…
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