5 janvier 2021

Une double victoire pour la liberté d’expression au Royaume-Uni

Par Euro Libertes

Par Olivier Bault.

Alors que 2020 aura été l’année des restrictions sanitaires et de l’avancée de la dictature du politiquement correct à l’américaine au Royaume-Uni, avec notamment la montée en puissance du mouvement racialiste marxiste Black Lives Matter, l’année s’est achevée sur deux belles victoires pour la liberté d’expression.

La première victoire est une victoire judiciaire. La Haute Cour de justice de Londres, ultime instance d’appel en matière civile pour l’Angleterre et le Pays de Galles, a renversé la condamnation d’une mère de famille pour « crime de haine » envers un activiste « transgenre », « Stephanie » Hayden. Hayden est un homme légalement reconnu au Royaume-Uni comme étant de sexe féminin sur la base d’un « certificat de genre » obtenu en 2017.

Le 1er décembre 2018, la police anglaise était venue embarquer, sous les yeux de ses enfants, Kate Scottow, une mère de famille de 38 ans, sur la base d’une plainte de M. Hayden. Après avoir interrogé et photographié la suspecte et aussi relevé son ADN et ses empreintes digitales, la police l’a relâchée au bout de sept heures de détention. Un juge lui a ensuite interdit de parler de « Stephanie » Hayden en tant qu’homme sur les réseaux sociaux puis Mme Scottow a fait l’objet d’une condamnation pour avoir enfreint une règle supposée selon laquelle on se devrait d’être « aimable envers autrui et ne pas sinjurier ». Le délit commis par Mme Scottow consistait à avoir dit dans des discussions sur les réseaux sociaux que « Stephanie » Hayden était un homme.

La Haute Cour de Londres a toutefois estimé que la liberté d’expression couvre aussi le droit d’offenser les autres utilisateurs des réseaux sociaux dans les messages mis en ligne. Commentant sa victoire pour le Telegraph, Mme Scottow a déclaré se réjouir pour cette victoire de « la liberté d’expression qui fait aujourd’hui l’objet d’attaques régulières » : « Les femmes se battant pour leurs droits contre un lobby LGBT agressif sont réduites au silence depuis trois ans. J’espère que ce jugement leur redonnera espoir. »

Les défenseurs de la liberté d’expression espèrent aussi que ce verdict de la Haute Cour enverra un message clair à la hiérarchie policière. Celle-ci est critiquée au Royaume-Uni pour l’effort démesuré consacré à la chasse aux propos politiquement incorrects sur les réseaux sociaux.

La deuxième victoire pour la liberté d’expression enregistrée en décembre outre-Manche l’a été à l’université de Cambridge. Sous la pression d’étudiants d’extrême gauche, la direction de l’université avait publié en mars une nouvelle « déclaration sur la liberté d’expression » qui introduisait en réalité des limites à ce qu’il était autorisé de dire sous prétexte d’être « respectueux » des « opinions divergentes » et des « identités plurielles ». Un enseignant de la faculté de philosophie, Arif Ahmed, membre de l’union pour la liberté d’expression (Free Speech Union), a réagi en proposant toute une série d’amendements afin, entre autres, de remplacer la liste des motifs d’interdiction des intervenants par un engagement à autoriser tous les intervenants du moment qu’ils ne violent pas la loi et ne se rendent pas coupables de diffamation ou de harcèlement. L’université a dû se résigner à un vote au terme duquel la déclaration initiale restreignant la liberté d’expression a obtenu le soutien de seulement 162 universitaires contre 1 316 votes en faveur des propositions d’Arif Ahmed et 200 préférant n’adopter aucune déclaration.

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