La prison pour les Italiens, les maisons pour les immigrés
par Massimo Luce.
Selon il Giornale du 22 novembre 2016, le gouvernement italien étudie des mesures drastiques à l’encontre des propriétaires de logements vacants, pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement[source].
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement italien, Angelino Alfano, étudie sérieusement de réquisitionner les logements vacants pour y installer les immigrés clandestins (« migrants »). Ces mesures n’auraient pas dû fuiter avant le référendum du 4 décembre 2016 en Italie sur une réforme importante de la constitution visant à établir plus de stabilité gouvernementale. Mais ce référendum se transforme chaque jour un peu plus en plébiscite à l’encontre du chef du gouvernement de Matteo Renzi.
Les violentes protestations qui ont suivi la saisie d’un hôtel pour y installer des immigrés a fait la une de plusieurs journaux italiens et a fortement embarrassé le gouvernement. Les services de renseignement italiens — tout comme en France — ont établi une liste des villes où les citoyens risquaient de s’organiser en comités hostiles à l’accueil des immigrés. Selon les sources d’il Giornale en provenance du ministère de l’Intérieur, le gouvernement serait prêt à prendre des mesures drastiques contre les citoyens qui s’opposent à la mise à disposition de leur propriété privée vacante.
Les services de renseignement du ministère de l’Intérieur ont alerté le gouvernement sur de possibles manifestations violentes de la part des Italiens. Le gouvernement est prêt à y répondre de façon massive en envoyant au moins 2 000 policiers plus l’armée. Le ministère de la Justice serait même prêt à mettre en œuvre des « processus rapides d’incarcération » pour ceux qui s’opposent au plan du ministère de l’Intérieur. En clair : la prison pour ceux qui ne sont pas d’accord. Ou même encore : la prison pour les Italiens, les maisons pour les immigrés.
De surcroît les réquisitions ne seraient pas indemnisées. Le ministère de l’Intérieur explique que les fonds sont déjà engagés sur l’accueil des immigrés dans des centres gérés par des coopératives et des associations. Par contre le propriétaire devrait continuer à payer les taxes relatives à son bien. En principe, il pourrait entamer une action en justice pour obtenir une indemnisation, mais vu les délais et la soumission de la justice, ils ne le feront pas. Toujours selon la source du ministère de l’Intérieur, la décision d’Angelino Alfano serait « temporaire », mais pourrait « devenir une expropriation permanente s’il est démontré que le propriétaire entame des actions criminelles et subversives contre l’État ». Autrement dit : ceux qui s’y opposent risquent de perdre à jamais leur bien.
Toujours selon les sources du ministère de l’Intérieur, ce plan de réquisition commencerait à Pescara dans les Abruzzes, ville qui serait une sorte de test pour le reste de l’Italie. Dans un premier temps toutefois ne seraient concernées que les résidences secondaires.
Cette mesure pourrait être également imposée en France. Ne doutons pas que nos technocrates de Paris et de Bruxelles planchent sur la question. Notre région comporte de nombreuses résidences secondaires, comme par exemple celle de François Hollande à Mougins. Mais peut-être que d’ici là, le président déchu s’y sera installé protégeant ainsi sa luxueuse propriété du statut de résidence secondaire.
Article paru sur le site Nice Provence Info.
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