L’affaire Méric et son très curieux règlement judiciaire
Il est hors de question, dans cette chronique, de dénoncer l’atmosphère de lynchage médiatique dans laquelle baigne ce procès. Elle ne fait que témoigner de la persévérance dans la désinformation depuis le drame qui a coûté la vie à un gauchiste, étudiant en « sciences politiques » (curieuse appellation pour une spécialité où l’on brasse du vent et des slogans mensongers).
On ne dénoncera pas non plus l’attitude des juges, puisque aussi bien ils jouent le rôle que les plus hautes instances gouvernementales leur ont imparti dans une tragicomédie judiciaire que plus personne ne prend au sérieux depuis, hélas, trop longtemps. Chacun sait que « Justice » n’est nullement synonyme d’équité.
Ce que l’on veut mettre en évidence, c’est l’absence de réflexion éthique du côté de l’accusation.
Le tribunal n’a curieusement pas cité le Premier ministre ni celui de l’Intérieur (franco-espagnol) de l’époque où le drame s’est déroulé, alors que tout le monde sait que l’un et l’autre encourageaient les « Antifas » à se colleter avec les « Fachos », « Skinheads » etc.
Il est curieux que la responsabilité morale de ces provocateurs à la haine publique ne soit pas mise en évidence à propos de cette mort au cours d’une bagarre politique, dans laquelle la victime faisait partie de la bande d’agresseurs, bande numériquement plus importante que le trio d’agressés (on en exclut l’élément féminin qui jamais ne devrait prendre part à ces absurdes orgies de violence).
Il est curieux que nul ne s’étonne que les éducateurs de la victime n’aient pas joué leur rôle : il est évident que lorsque l’on est faiblard, surtout si l’on relève d’une maladie gravissime, l’on ne doit pas se lancer volontairement dans une bagarre. Une allumette, c’est très facilement cassable.
La violence politique ou religieuse est une manifestation de ce fanatisme trop facilement exploité par d’immondes démagogues. La mauvaise éducation n’est pas seulement le fait de milieux pauvres et incultes. Ce sont deux points curieusement absents du débat judiciaire et cela prouve l’ampleur de la déchéance de notre France, autrefois « Terre des arts, des armes et des lois. »
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