Des vestiges aux oubliettes
En 2005, une équipe d’archéologues faisait une découverte majeure près des berges du Saint-Laurent dans le secteur de la rivière Cap-Rouge dans la banlieue ouest de Québec.
Ces chercheurs venaient de découvrir les vestiges de la colonie installée par Jacques Cartier et Jean-François de La Rocque de Roberval à partir de 1541, bref le berceau de l’Amérique française. Rappelons que la ville de Québec ne fut fondée par Samuel de Champlain qu’en 1608, soit près de 70 ans après l’instauration du camp de Cartier et Roberval, qui ne dura quant à lui que deux ans.
Dans les années qui suivirent cette découverte, le gouvernement organisa des fouilles qui permirent d’extraire plus de 6 000 artefacts, dont des « aliments de luxe », des poteries amérindiennes prouvant le développement d’échanges entre les deux peuples et du matériel pour la prospection minière, élément indiquant que la recherche de minéraux a joué un rôle dans l’aventure coloniale.
Les investissements gouvernementaux prirent fin en 2008 et des protections temporaires furent installées pour préserver le site et les artefacts restant des intempéries et des animaux.
Seulement, ces protections étaient conçues pour durer cinq ans et aujourd’hui le site se détériore rapidement et le gouvernement ne semble pas intéressé à relancer les fouilles ou même à protéger le site de façon durable.
C’est la raison pour laquelle l’archéologue Richard Fiset et plusieurs de ses collègues ont lancé un cri d’alarme, demandant au gouvernement de s’intéresser au site de Cartier-Roberval et de relancer les fouilles.
Selon les archéologues, plus de 80 % des artefacts seraient encore enfouis sous le sol et le site, à l’abandon, se détériore et se voit infesté de rongeurs. À moins que quelque chose ne soit fait dans les prochaines années, les secrets que contient ce joyau historique seront à jamais perdus.
Malheureusement, le Parti libéral de Philippe Couillard ne semble pas intéressé par ce projet et se borne à répéter que pour le moment, aucune décision n’a été prise. Le Québec n’est certes pas en période d’austérité, depuis quelques mois le gouvernement ne cesse de distribuer des chèques, pensant d’abord et avant tout à sa réélection à l’automne prochain.
Ainsi, depuis le début de l’année, Couillard et ses ministres ne cessent d’annoncer l’octroi de subventions ainsi que des nouveaux fonds pour différents projets dont le seul objectif est de séduire des tranches ciblées de l’électorat. À la vision globale qu’exige la gouvernance, le Parti libéral a préféré un clientélisme, financé par les contribuables québécois.
Avec une telle approche on comprend mieux pourquoi le gouvernement n’a pas hésité dans les dernières semaines à annoncer un financement de plusieurs millions de dollars pour « attirer et retenir » les immigrants dans plusieurs régions, ainsi que des fonds pour des organisations ethniques communautaristes.
Pour les seuls mois de mai, juin et juillet, dans le but de favoriser la rétention des immigrants en « région », le gouvernement a dépensé plus de 8,9 millions de dollars, ce qui est bien davantage que les 7,7 millions qui avaient permis les fouilles de 2005 à 2008.
On voit bien que le patrimoine historique du Canada français représente fort peu d’intérêt pour le gouvernement qui fait du multiculturalisme sauvage l’alpha et l’oméga de sa politique.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24 99