25 décembre 2021

Les OVNIS fantômes du IIIe Reich

Par Philippe Joutier

Entretien avec Philippe Joutier, auteur de Les OVNIS fantômes du IIIe Reich aux éditions Dualpha.

Philippe Joutier.

 

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul, publiés sur le site de la réinformation européenne Eurolibertés).

Philippe Joutier, après les sectes et les manipulations, aujourd’hui les OVNIS ! Vous êtes plurivalent ?

Non, rassurez-vous, je ne prétends pas à la science infuse. Il y a tout de même une certaine filiation entre ces thèmes. Je suis de formation scientifique et comme beaucoup intrigué depuis tout jeune par ces phénomènes aériens, énigme intemporelle, mais toujours inexpliquée. J’avais aussi couvert comme journaliste à Lyon, deux colloques sur les OVNIS

L’Histoire justement ! Quel rapport entre OVNIS et IIIe Reich ?

L’hypothèse d’une supposée arme secrète mise au point en grand secret par la SS. Cette origine fut exploitée adroitement par quelques petits malins ou mythomanes. Et c’est ici que l’on retrouve les manipulations. Peut-on croire réellement que si les nazis avaient maîtrisé l’antigravitation pour mettre au point un engin capable de performances aussi extravagantes, ils auraient perdu la guerre ? En analysant les textes des dirigeants nazis, qu’il s’agisse de Speer, ministre de l’Armement et de l’Industrie, du journal de Goebbels, ministre de la Propagande ou des courriers de Himmler, Reichführer de la SS, on ne trouve aucune trace de tels appareils. L’espoir d’un retournement de la situation par les armes secrètes reposait sur les V1, rudimentaires missiles de croisière, et sur les V2, missiles plus performants, mais d’une mise en œuvre très compliquée. Goebbels explique fort bien cette grande idée de Hitler : à défaut du territoire américain, inatteignable, ces armes devaient terroriser suffisamment les Anglais pour les découpler des Américains et les inciter à demander un armistice séparé. Le front ouest ainsi allégé, les Allemands s’alliaient aux Américains et retournaient leurs forces à l’Est contre les Soviétiques. Tout le monde était content !

Et les vestiges de bases d’essais retrouvées en Pologne, près de la frontière tchèque ?

Fadaises ! ce sont les restes d’une tour de refroidissement. Désolé de démythifier, mais Il y a trop d’argent à se faire avec les OVNIS pour empêcher les affabulations. C’est aussi pour cela que j’ai choisi cette entrée historique assez originale pour expliquer l’évolution des hypothèses. Elles collent d’ailleurs avec les connaissances techniques du moment, hier le supposé V7, un super hélicoptère, aujourd’hui l’antigravitation. Leur origine supposée, d’abord humaine et militaire, aujourd’hui extraterrestre, a suivi également une évolution parallèle.

Pensez-vous que les Américains ou certains dirigeants politiques savent parfaitement à quoi s’en tenir sur les OVNIS ?

Non. Et c’est ici que la géopolitique intervient. Dans les années cinquante, c’est la guerre froide. Américains et Soviétiques se soupçonnent mutuellement de posséder une arme nouvelle. Les OVNIS se rient des intercepteurs. Et pour s’exonérer de leur incapacité à maîtriser leur espace aérien, les forces aériennes soviétiques comme l’US air force nient l’existence du phénomène et tournent en dérision les témoins.

Aujourd’hui, le Pentagone en admet l’existence et déclassifie les documents, notamment ceux relatifs à l’incident dit « du Nimitz ». Ce sont les vidéos « FLIR » et « GIMBAL » visibles sur le Net. Le Pentagone révélait le 16 décembre 2017 l’existence d’un programme d’étude des OVNIS voulu par le sénateur Harry Reid pour déterminer s’ils représentent une menace pour la sécurité des États-Unis. En France, l’association COMETA et son rapport éponyme rédigé par des diplômés de l’Institut des Hautes études de la Défense Nationale, dont des généraux, un amiral, des ingénieurs généraux de l’Armement et des scientifiques concluent à l’existence d’un phénomène irréductible à nos connaissances actuelles. À l’heure d’aujourd’hui sa réalité n’est donc plus mise en doute.

D’autant qu’il y a aussi les crashs, dont celui de Roswell ?

Non. Hélas ! Ce que le fermier Brazel a récupéré n’était pas un OVNI. Pas plus d’ailleurs qu’à Kecksburg, la variante modernisée de Roswell. Et la base 51 ne cache pas d’Aliens. Dommage.

Mais alors d’où viennent-ils ?

Et que sont-ils ? C’est la grande question. Du moins s’il s’agit réellement de visiteurs et d’appareils. Je ne prétends pas y répondre. Au contraire même, je souligne l’impossibilité apparente dans le cadre de la physique actuelle d’imaginer une origine extraterrestre. Mais en ce cas, quelle est-elle ?

J’ai tenté d’approcher différentes hypothèses, d’abord les recherches actuelles sur les propulseurs sans réaction, les masses en mouvement censées annuler la gravité, ou encore sur la supposée énergie du vide, mais que l’on cherche en vain. Et puis, même à supposer la propulsion résolue, la limite théoriquement indépassable de la vitesse de la lumière, de toute façon inatteignable et bien trop lente au regard des distances interstellaires, rend hautement improbable des visites dans notre actuel cadre théorique. J’ai seulement tenté de faire un point sur les interrogations en analysant l’évolution de la narration sur les ovnis, en éliminant des hypothèses ou en récusant des niaiseries, mais je n’apporte pas de réponse.

Les OVNIS fantômes du IIIe Reich de Philippe Joutier, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 176 pages, 21 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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