8 novembre 2022

Espagne : Ils ont déterré Queipo de Llano ! La falsification de l’Histoire continue

Par Michel Festivi

Jusqu’au bout de l’ignominie et de la haine. La presse espagnole nous apprend, qu’il y a quelques jours, sur ordre du gouvernement minoritaire socialo-communisto-séparatiste espagnol, à la suite de la loi de la mémoire historique prise ces derniers jours, la Confrérie de La Macarena et la famille du général Queipo de Llano ont dû faire procéder à l’exhumation des corps du général et de son épouse de la Basilique de La Macarena à Séville.

Cet homme de l’Histoire de l’Espagne, nous y reviendrons, y était inhumé depuis 1951, son épouse depuis 1967.

Mais quel général ont-ils exhumé ces effaceurs de la mémoire espagnole ? Le savent-ils eux-mêmes ? Né en 1875 à Tordesillas, après un passage par le séminaire, il s’engage dans l’armée comme cadet à l’Académie Royale de Cavalerie et va se battre à Cuba et au Maroc. En 1923 il devient général de brigade.

Mais Queipo de Llano est un général atypique. Lorsque Miguel Primo de Rivera dans la nuit du 12 au 13 septembre 1923 entend prendre le pouvoir pour Poner España en orden, Queipo de Llano ne va pas le soutenir et va au contraire le critiquer vertement. En 1926, il sera démis de son commandement et jeté en prison. En 1928, Miguel Primo de Rivera le fera écarter de l’Armée. Est-ce ce général-là que les socialo-communistes ont fait déterrer ?

En 1930, sous la monarchie d’Alphonse XIII finissante, Queipo de Llano va présider l’association des militaires républicains et sera l’un des comploteurs contre la monarchie, ce complot échouera et Queipo de Llano devra s’exiler au Portugal. Est-ce ce général-là que les socialo-communistes ont entendu sortir de terre ?

Ont-ils voulu extraire le général républicain, qui en mars 1930, va se faire gifler par José Antonio Primo de Rivera, le futur fondateur de la Phalange Espagnole, car il avait insulté la mémoire de son père Miguel Primo de Rivera mort le même mois ? Queipo de Llano le fera radier du cadre des Officiers de Réserve sous la république triomphante.

En avril 1931 donc, la seconde république espagnole s’installe, Queipo de Llano de retour dans son pays va être nommé commandant de la première division de Madrid par le nouveau gouvernement républicain. Le nouveau Chef du gouvernement puis président de la République Niceto Alcala Zamora va le prendre à ses côtés comme Chef d’État-Major. Est-ce la dépouille de ce général-là que les sectaires de Monsieur Pedro Sanchez ont entendu souiller ?

Lorsqu’en février 1936, les milices front populistes prennent par fraudes le pouvoir comme je l’indique dans mes ouvrages, Queipo de Llano entend soutenir à fond le nouveau régime révolutionnaire et en avril 1936, il est nommé Directeur Général des Douanes. Est-ce cet homme-là qu’ont entendu déterrer les falsificateurs acharnés de l’Histoire nationale espagnole ?

Mais les choses vont commencer à se déliter. Des grains de sable apparaissent dans l’engrenage. Queipo de Llano entend conserver son libre arbitre et va s’opposer à la réforme agraire du front populaire qui va conduire à un désastre. Il refuse l’interdiction illégale de la Phalange Espagnole présidée par le fils de Miguel Primo de Rivera, José Antonio, celui-là même qui l’avait pourtant giflé. Il combat la volonté autonomiste de la Catalogne et va définitivement tourner le dos au front populaire lorsque Alcala Zamora est destitué au profit de Manuel Azaña en avril-mai 1936. Il faut dire que la fille du Général avait épousé un fils d’Alcala Zamora et qu’après la guerre civile, Queipo de Llano entreprendra tout, mais sans succès, pour faire revenir Alcala Zamora d’exil. Est-ce cela qui a conduit à son déterrement ? Sans doute, mais pas seulement. Il est vrai qu’Alcala Zamora avait clairement dénoncé des fraudes décisives lors des opérations électorales qui avaient amené les gauches au pouvoir en février 1936.

En réalité, ce que ne supportent pas les jusqu’au-boutistes extrémistes de 2022, c’est que Queipo de Llano va avec un aplomb et un courage absolus, prendre avec quelques hommes déterminés la ville de Séville en juillet 1936, au tout début du soulèvement salvateur, et permettre ainsi la création d’un point d’appui particulièrement important pour le Général Franco qui remonte du Maroc avec ses légionnaires pour entreprendre la Reconquête de la péninsule ruinée par les quelques mois du gouvernement front populiste. Cette prise de Séville, faite par ruse et avec une centaine d’hommes, sera l’un des premiers exploits des nationaux. Tous les jours ensuite sur Radio Séville Queipo de Llano terminait ses harangues par un « Vive la République ».

Queipo de Llano sera promu Lieutenant Général, mais ses rapports avec Francisco Franco seront toujours compliqués et distendus, d’autant que Queipo de Llano est totalement hostile au rétablissement de la monarchie, alors que Franco a décidé le retour des Bourbons pour après sa mort.

Cette lâcheté, cette honte gouvernementale espagnole d’aujourd’hui doit être dénoncée, car l’Histoire d’un pays est un tout et ne peut pas être abandonnée aux tenants d’une vision manichéenne de l’Histoire. Dans un article du 22 août dernier j’avais cité les propos pleins de bon sens de Jacques Soustelle qui fut un très grand résistant français et qui avait déclaré : « Quand un peuple perd la mémoire, il perd son être même. »

C’est ce qui arrive désormais en Espagne, le gouvernement des gauches et des séparatismes voulant faire perdre la mémoire aux Espagnols pour mieux les dominer.

L’Histoire d’un pays n’appartient à aucun gouvernement quelque qu’il soit, et surtout pas à un gouvernement minoritaire en fin de règne qui multiplie les lois sociétales et mémorielles car il s’avère incapable de sortir son pays des crises qui l’assaillent. L’Histoire appartient au peuple, elle est le bien commun de tous, le libre débat doit toujours pouvoir se faire, ce qui n’est plus le cas. Nul ne doit prendre des libertés scélérates en voulant effacer la mémoire des évènements du passé. Gageons que cette flétrissure, cette infamie, cette indignité ne se retourne contre ceux-là mêmes qui l’ont commise. L’exemple espagnol n’est pas très éloigné de ce qui se passe actuellement en France, et cette volonté de certains de vouloir supprimer de l’Histoire de France ses racines chrétiennes qui affleurent un peu partout dans nos villes et dans nos campagnes et qui sont les témoins de cette longue Histoire qui a fait notre pays depuis des millénaires.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :