8 décembre 2018

10 décembre 1948 : 70e anniversaire des fleurs du mal

Par Richard Dessens

Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme, composée de 30 articles, et signée par 43 pays, à Paris au Palais de Chaillot. Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre. Le Comité de rédaction initial était composé de 9 membres : Eleanor Roosevelt, 1884-1962, États-Unis, présidente du Comité de rédaction ; Peng Chun Chang, 1893-1957, Chine, vice-président du Comité de rédaction ; Émile Saint-Lot, 1904-1976, Haïti, rapporteur du Comité de rédaction. William Roy Hodgson, 1892-1958, Australie, membre de la Commission des droits de l’homme ; Hernán Santa Cruz, 1906-1999, Chili, membre de la Commission des droits de l’homme ; René Cassin, 1887-1976, France, membre de la Commission des droits de l’homme ; Alexander E. Bogomolov, 1900-1969, URSS, membre de la Commission des droits de l’homme ; Charles Dukes, 1880-1948, Royaume-Uni, membre de la Commission des droits de l’homme ; John Peters Humphrey, 1905-1980, Canada, directeur de la Division des droits de l’homme des Nations unies. Rappelons que Stéphane Hessel, l’emblématique auteur de « Indignez-vous ! » fit partie des rédacteurs secondaires de la DUDH.

La DUDH n’a pas de portée juridique obligatoire, comme le souhaitaient ses rédacteurs, et n’est qu’une « déclaration » de nature politique et morale, mais inspiratrice de nombreux textes, eux juridiques, postérieurs.

Ainsi du pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) adopté à New York le 16 décembre 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 2200A. Il comprend les droits et libertés qui protègent les particuliers contre les ingérences de l’État, comme le droit à la vie, l’interdiction de la torture, de l’esclavage et du travail forcé, le droit à la liberté.

Déclaration universelle des droits de l’homme 1948.

Déclaration universelle des droits de l’homme 1948.

Le Pacte est complété par deux protocoles : le 1er daté du 16 décembre 1966 et le 2e interdisant la peine de mort en date du 15 décembre 1989. Le Pacte II de l’ONU est entré en vigueur après la ratification par 35 États le 23 mars 1976. Il est en principe applicable directement par les juridictions des États signataires.

Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) est un traité international multilatéral adopté le 16 décembre 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 2200A. Il requiert des États parties qu’ils agissent en vue d’assurer progressivement le plein exercice des droits économiques, sociaux et culturels protégés dans le Pacte, y compris le droit au travail, le droit à la santé, le droit à l’éducation et le droit à un niveau de vie suffisant. Le Pacte entre en vigueur le 3 janvier 1976 et il est ratifié par 164 États.

Le Pacte fait partie intégrante de la Charte internationale des droits de l’homme, conjointement avec la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et les premier et second Protocoles facultatifs à ce dernier.

En Europe la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, signée le 4 novembre 1950 à Rome et ratifiée par la France le 3 mai 1974, complète une réglementation juridique impérative.

L’armada juridico-politico-morale de la nouvelle idéologie est en place, submerge et interdit toute autre conception du monde et de l’homme. Cette réglementation internationale étant principalement le fait des « grandes démocraties libérales », elle échappe aux régimes qui ne s’en réclament pas, et permet de mettre en place un « deux poids deux mesures » autorisant les grandes démocraties à ne pas la respecter contre eux : pas de liberté pour les ennemis de la DUDH, pour reprendre la célèbre formule révolutionnaire tant de fois appliquée de Saint-Just.

Cette idéologie née officiellement en 1948 est devenue une véritable nouvelle religion laïque devant remplacer toutes les autres, en même temps qu’elle écrasait le champ de la politique sous ses fourches caudines. Elle faisait de l’individualisme la condition majeure de toutes décisions, détruisait les valeurs hiérarchiques des sociétés occidentales, faisait passer l’intérêt général après les valeurs de l’individualisme d’un homme se prétendant déifié. Le mondialisme, le cosmopolitisme, la mixité, l’accueil des migrants, en sont les enfants qui ont pour vocation de détruire les identités des peuples et finalement leur liberté.

Voilà ce qu’au nom de prétendues « idées généreuses », la DUDH, par son esprit et son parti pris idéologique, a engendré pour façonner notre monde moderne et « libéré » ; monde qui, sur ces fondements, n’a jamais été aussi dangereux à l’échelle planétaire, faisant passer bientôt Staline, Hitler, Mao ou Pol Pot pour des artisans malhabiles.

Voilà ce que les bien-pensants vont fêter le 10 décembre.

Bon anniversaire.

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