Y-a-t-il un chef d’État européen qui connaisse la géographie ?
Depuis quelques jours, le demi-monde des media se répand en lamentations : l’islamiste turc Erdogan, le russophobe enragé, fait des misères à un canard turc ! Pour un Européen, cette information est un non-événement. Après tout, en France, ne règne pas trop non plus la liberté d’expression, puisqu’une doyenne d’université interdit la conférence d’un spécialiste français de l’Afrique mondialement reconnu, au prétexte (non avoué, bien sûr) que cette conférence pourrait chagriner de gentils toutous trotskistes et autres gauchistes, dinosaures de la lutte antifasciste… soit des individus qui ignorent tout des réalités du fascisme, mort, au choix, en 1943 ou en 1945.
Or, à l’occasion de la turquerie dépourvue d’intérêt pour un Européen, l’on apprend que des pitres du « Gouvernement européen » agitent leur index et rappellent que la Turquie est « candidate à l’admission dans la Communauté européenne ». Où ces génies ont-ils appris l’histoire et la géographie de notre continent ?
Depuis plus d’un millénaire, les Européens se sont battus pour repousser l’islam conquérant et l’on voudrait – dans une Europe où l’on a déjà accueilli près de 60 millions de musulmans – y faire entrer 80 millions supplémentaires, et ce en une période de reviviscence du djihadisme terroriste le plus abject !
En outre, la Turquie, c’est, pour 95% de son territoire, l’Asie Mineure (ou Anatolie), un pays peuplé à 100% d’Asiates (dont une énorme majorité issue de la variante touranienne des peuples asiatiques).
Si l’on suit le « raisonnement » purement économique des « chefs » de l’Europe Unie (qui ne sont que des sous-ordres des maîtres de l’économie mondiale), on ne voit aucune raison de ne pas accueillir, au sein de la « Communauté européenne », les autres Touraniens : Azéris, Tadjiks, Usbeks et autres Turkmènes, sous prétexte d’échanges commerciaux.
Que nos « chefs », étatiques et supra-étatiques, soient vendus corps et biens à la finance et au négoce multinational, on le sait depuis les années 1980. Mais il y a des limites à la stupidité, du moins devrait-il y en avoir.
Que l’on commerce entre Europe et Asie, soit ! On ne fait que poursuivre une tradition vieille de plusieurs millénaires. Mais que l’on veuille faire passer des Asiates pour des Européens, l’Asie Mineure pour une province européenne, il y a de quoi hurler de rire, puis s’indigner, enfin se révolter.
Si les Nations européennes laissent s’accomplir sans réagir une telle absurdité, elles auront démontré leur total aveulissement et n’auront plus qu’à disparaître ou à se laisser réduire en esclavage.