24 décembre 2022

LCI ? Une chaîne de télé à la botte de Kiev, de l’OTAN et des « Yankees » : Mon Dieu ! Est-ce possible ?

Par Jean-Claude Rolinat

Sans nuance aucune, matin, midi et soir, les « journalistes » de LCI et leurs invités – généraux en retraite et blondes ukrainiennes, ces dernières les fesses bien au chaud, prêtes à se battre jusqu’au dernier ukrainien vivant – se relaient sur le petit écran. Cette télé déverse sa « propagandanstaffel » en faveur exclusivement de l’Ukraine jusqu’à plus soif ! Pas la moindre nuance ou tentative d’explication de la genèse des événements. Un sens unique absolu. Les spécialistes militaires défilent les uns après les autres – la plupart, compte tenu de leur âge n’ayant pas combattu – et déversent leur « science » du docte ton des « sachants ».

Un unique coupable idéal

Le méchant Monsieur Poutine a tous les torts, et le bon Monsieur Zelensky est même qualifié de « Churchill ukrainien » ! On aura tout de même entendu de grosses bêtises, du genre de celle du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d’Europe par les Russes, alors que ce sont ces mêmes Russes qui occupent Zaporijjia ! Ou encore, focus sur ce missile tombé en Pologne ayant entraîné, hélas, le décès de deux agriculteurs… pour s’apercevoir, finalement, qu’il s’agissait de débris de missiles anti-missiles tirés par la défense antiaérienne ukrainienne, retombés du mauvais côté de la frontière. Pourtant, contrairement à Varsovie, ce « bon Monsieur Zelensky » accusait sciemment les Russes de l’avoir tiré. Ce Zelensky – pas très net au demeurant question corruption – ne rechignerait pas, semble-t-il, devant une « bonne petite troisième guerre mondiale », pourvu que ça profite à l’Ukraine ! Et le secrétaire général de l’OTAN, le norvégien Jans Stoltenberg, n’est pas le dernier à remettre de l’huile sur le feu, avec ses déclarations irresponsables. Les Américains ne contrôleraient plus leurs marionnettes ?

Garder son sang-froid

Il faut raison garder : ce conflit, éminemment regrettable, certes condamnable, a des sources multiples. Moscou n’est pas le seul coupable. L’Occident n’a pas respecté ses engagements de 1991 lors de la dissolution de l’URSS. Alors que le Pacte de Varsovie était heureusement dissous, il n’en a pas été de même, symétriquement, de l’Alliance Atlantique. C’était pourtant l’occasion d’enterrer définitivement la hache de guerre avec Moscou, au lieu de profiter de la faiblesse de ses dirigeants d’alors. Pire, plein de pays de l’Est sont venus se blottir dans le giron américano-allemand, au sein de l’OTAN. Depuis 2014, des conseillers militaires anglo-saxons sont en Ukraine pour entraîner et instruire l’armée ukrainienne, plaçant de fait cette dernière sous la coupe « NATO ». Le tout, bien sûr, sous les yeux du Kremlin qui a vu… « rouge » !

Zelensky : du « showbiz » à la présidence. C’était bon pour nous, ça ?

L’élection du « clown » Zelensky a accéléré les craintes de Moscou : suppression du russe comme deuxième langue nationale, et non-respect des accords de Minsk I et II qui prévoyaient un cessez-le-feu au Donbass avec une consultation des populations, et une substantielle autonomie pour les oblats de Lougansk et Donetsk dans le cadre d’une Ukraine fédéralisée. Sans oublier le rétablissement de la langue russe en Ukraine. Il n’en a rien été. Si cela avait été respecté, la Crimée serait toujours ukrainienne, avec Sébastopol, sa base russe.

L’aveu

« Cerise sur le gâteau » si je puis dire, Madame Angela Merkel – ci-devant chancelière d’Allemagne – a reconnu que ces accords devaient simplement permettre à l’Ukraine de gagner du temps afin d’être prête à toute éventualité ! Face au refus, à l’évitement ukrainien depuis 2014, que devait, que pouvait faire le « camarade » Poutine ? Un grand coup diplomatique ? Peut-être. C’eût été préférable à la « casse » méthodiquement et tragiquement organisée par l’armée russe. Bien préférable à ce drame humain qui nous étreint, nous européen, où des citoyens d’une même civilisation tuent leurs frères, des Européens, une denrée trop rare par les temps démographiques qui courent !

Prière à LCI

Alors, de grâce, vous les « (dés) informateurs » de LCI et d’ailleurs, cessez ce tropisme « kievien », prenez de la hauteur, pesez et repensez vos arguments, jaugez vos infos. Nuancez… relativisez ! À moins que vos maîtres, dispensateurs de la manne publicitaire, ne vous en empêchent ? Alors, dans ce cas, où serait votre déontologie de journaliste ? Pourtant, apparemment, vous êtes des professionnels de qualité. Faites-vous la différence entre « propagande » et « information » ? Pour l’instant, qu’il me soit permis d’en douter. Mais, ne désespérons pas, c’est bien connu, l’espoir fait vivre !

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