18 août 2021

Des anciens de l’ETA pour former des « policiers » du polisario…

Par article conseillé par EuroLibertés

Par Alain Sanders.

Le gouvernement autonome du Pays basque soutient ouvertement le Polisario, cette créature de la junte FLN au pouvoir à Alger. Mais il va plus loin en programmant la formation d’une « police nationale sahraouie » autoproclamée.

Le rôle d’une telle « police » sur des périmètres où, selon Alger, les populations seraient acquises au Polisario ? Officiellement : protéger « des délégations, des citoyens, des travailleurs humanitaires, des résidents et des visiteurs » des camps de Lahmada (près de Tindouf). Ce qui est un peu surréaliste : cela fait au moins deux ans que l’on n’a pas vu l’une ou l’autre de ces catégories dans les parages de Tindouf..

En fait, cette « police », formée par des anciens de l’ETA, servira à réprimer les populations de Tindouf qui sont au bord de la révolte. Ces populations, maintenues depuis presque un demi-siècle dans l’illusion d’une « République sahraouie démocratique », aspirent à se libérer du joug. On rappellera au passage la marocanité de Tindouf et du Touat-Gourara-Tidkelt qui furent sous domination marocaine plusieurs siècles avant l’arrivée de la France dans ces régions. Nominalement dépendants du Maroc, ces confins saharo-marocains furent rattachés administrativement – contre l’avis de Lyautey – à l’Algérie française. Après l’indépendance, en 1962, Alger se garda bien de rendre ces territoires à leurs légitimes propriétaires.

Le blog marocain le360.ma confirme les raisons vraies de la création d’une « police nationale saharouie » : « Cette formation dispensée à des éléments du Polisario dans un contexte de black-out total sur la vie quotidienne des Sahraouis des camps, mais aussi de la débandade diplomatique et militaire du Polisario lui-même et de son mentor algérien, laisse croire qu’il s’agirait de velléités répressives contre les populations des camps. Ces dernières auraient-elles déjà initié une révolte pour sortir du carcan infernal dans lequel elles sont maintenues, sans le moindre espoir d’une vie meilleure, depuis bientôt un demi-siècle ? »

À noter que, dans le même temps qu’elles en font des kilos avec le « vaillant petit peuple sahraoui », les autorités algériennes accentuent la répression contre les Kabyles (frappés ces jours derniers par des incendies criminels). Loin de se laisser intimider, les Kabyles ont manifesté à Tizi-Ouzzou et Béjaïa (Bougie) notamment. Les arrestations se comptent par dizaines.

Récemment, le représentant permanent du Maroc à l’ONU a déclaré, suscitant la rage qu’on imagine à Alger : « L’Algérie s’érige en fervent défenseur du droit à l’autodétermination et refuse ce même droit au peuple kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère (…). L’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination. »

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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(Illustrations : Les camps de la honte : un demi-siècle sous le joug algéro-sahraoui).

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