Brèves d’Europe

Union européenne. Face au deal du siècle proposé par Donald Trump dans le conflit israélo-palestinien, les Européens ont fait preuve d’unité dans la réaction. Dans un communiqué sans ambiguïté, les Européens rejettent ce « deal du siècle » et marquent leur attachement aux résolutions de l’ONU qui rejettent le dépeçage de la Cisjordanie.

Petit détail. Charles Michel, le nouveau président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement a contourné les ambassadeurs des 28 à Bruxelles car il sait que certains sont tellement pro-américains qu’ils étaient susceptibles de ne pas transmettre le bon message à leur capitale.

Allemagne. Le cordon sanitaire politique érigé outre-Rhin pour faire barrage à l’extrême droite a rompu en Thuringe. L’AfD s’est allié avec le parti démocrate-chrétien d’Angela Merkel (CDU) pour faire élire au poste de ministre-président du Land, le candidat libéral (FDP), Thomas Kemmerich. Un véritable séisme en Allemagne, même s’il n’a duré qu’une journée, le président élu décidant de démissionner pour provoquer de nouvelles élections. Le « mal » est fait, néanmoins.

Espagne. Alors que le Maroc durcit ses contrôles aux frontières, le nombre de migrants clandestins arrivés aux îles espagnoles des Canaries dans l’Atlantique en janvier s’est multiplié par 18 en un an (de 40 en janvier 2019 à 708 migrants en janvier), selon le ministère de l’Intérieur.

Grèce. Sur l’île de Lesbos, les habitants en ont ras-le-bol des migrants et se sont livrés à une véritable chasse à l’homme lors d’une manifestation de ces mêmes migrants et ce malgré l’intervention musclée de la police. Il faut dire que l’île est devenue une sorte de prison à ciel ouvert.

Italie. Le Premier ministre hongrois, va participer à une conférence à Rome où il partagera l’affiche avec des figures de la droite identitaire, comme l’Italien Matteo Salvini, le patron de la Ligue, Marion Maréchal, l’ambassadrice de Pologne en Italie et un député européen du PiS (conservateurs polonais au pouvoir). Il renouvèlera son opposition à Macron.

Roumanie. Le Parlement roumain a renversé le gouvernement libéral minoritaire de Ludovic Orban, ouvrant ainsi la voie à des élections anticipées. Il avait été mis en place en novembre dernier à la suite du renversement de la social-démocrate Viorica Dancila.

Russie. Le pays n’a pas tergiversé en annonçant qu’il procèderait à l’expulsion des étrangers contaminés par le coronavirus. Moscou a ainsi décidé de fermer ses quelque 4 250 km de frontières terrestres avec la Chine, de couper les liaisons ferroviaires, de restreindre ses vols ou encore de restaurer un régime des visas pour les touristes chinois, nombreux en Russie, et de suspendre leur délivrance pour les travailleurs.

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