Brèves d’Europe
Union européenne. On savait que Jean-Claude Juncker, le patron de la Commission, n’était pas à sa place. Il vient une fois encore de le confirmer par ces propos : « Ces populistes, nationalistes stupides… ils sont amoureux de leur propre pays (…) Ils n’aiment pas les gens qui viennent de loin, j’aime les gens qui viennent de loin… nous devons agir en solidarité avec ceux qui sont dans une situation pire que la nôtre. »
Allemagne. La présidente du parti social-démocrate allemand (SPD), Andrea Nahles, a annoncé dimanche 2 juin sa démission après la débâcle aux élections européennes, la montée des critiques en interne et des discussions sur le maintien de sa formation dans la coalition d’Angela Merkel.
Le sort de la grande coalition, dite GroKo (CDU+SPD), ne tient plus qu’à un fil. La chancelière Angela Merkel (CDU), faute d’alternative, voudrait la mener jusqu’à son terme en 2021. Mais tout ne dépend pas d’elle.
Depuis sa naissance, la GroKo a connu crise sur crise: la CDU, la CSU et le SPD paient cher électoralement leur alliance. En brouillant le clivage, la coalition favorise les extrêmes et les alternatives : les Verts et l’AfD notamment. La fin de règne d’Angela Merkel la prive aussi de toute autorité sur son gouvernement.
Selon les données d’une étude réalisée par la Gesellschaft für Deutsche Sprache (Société pour la langue allemande), le prénom le plus donné à des garçons nouveau-nés à Berlin est Mohammed. Idem à Hambourg, en Sarre, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le prénom figure aussi dans les dix noms de garçons les plus populaires dans six des 16 Länder du pays.
Angleterre. Alors que le maire de Londres, Sadiq Khan, d’origine pakistanaise, avait estimé que le Royaume-Uni avait tort de « dérouler le tapis rouge » à Trump, ce dernier lui a répondu en « touitant » que Khan était « un looser total ».
Lors du dîner de gala donné à Buckingham Palace, le président américain a été pris en flagrant délit de somnolence par les caméras du monde entier durant un peu moins d’une minute. On le voit ainsi fermer les yeux à plusieurs reprises lorsque la reine, 93 ans, évoque les relations privilégiées de leurs deux pays.
Au deuxième jour de sa visite d’État au Royaume-Uni, Donald Trump a encouragé le pays à rompre les ponts avec l’Union européenne. Il a apporté son soutien à Boris Johnson pour succéder à Theresa May, dont il a poliment salué le travail « fabuleux ».
Autriche. Le président Alexander Van der Bellen, 75 ans, a repris en main la gestion de la République depuis la destitution du chancelier Sebastian Kurz, le 27 mai, avec une adresse souveraine. Lundi, l’ancien chef des Verts a intronisé un gouvernement technique intérimaire. L’équipe qui devait prêter serment lundi a été choisie par le Président. C’est une prérogative exceptionnelle.
Pour le diriger, il a finalement opté, en accord avec les partis au Parlement, pour une ancienne présidente de la Cour constitutionnelle, Brigitte Bierlein. Ce choix d’une femme, la première chancelière pour la république alpine, est un geste symbolique. Alors qu’on le prenait pour une potiche, c’est tout le contraire que révèle Van der Bellen.
Danemark. Le retour de la social-démocratie au Danemark ne signifie pas pour autant que le Parti du peuple danois a perdu (droite nationale anti-immigrés). Mette Frederiksen, à la tête du parti social-démocrate depuis 2015, a imposé à sa formation un retour aux fondamentaux de gauche sur les questions économiques, compensé par un virage à droite sur les questions d’immigration et d’intégration.
Espagne. L’ex-roi Juan Carlos a envoyé une lettre à son fils, Felipe VI, le roi en exercice, pour lui signifier son retrait définitif : « Sûr de ma conviction, ferme et réfléchie, je te fais part, ce jour, de ma volonté et de mon désir de franchir ce cap et de cesser d’effectuer des activités institutionnelles à partir du 2 juin prochain.»
La Cour suprême espagnole a décidé de suspendre à titre conservatoire l’exhumation de la dépouille de Francisco Franco de son mausolée, le temps que le recours en justice de la famille puisse être examiné sur le fond.
Finlande. Au terme de longues négociations, Antti Rinne du Parti social-démocrate, a présenté, lundi 3 juin, le programme de la coalition qu’il est parvenu à former avec le Parti du centre du premier ministre sortant, Juha Sipilä, la Ligue verte, l’Alliance de gauche et le Parti populaire suédois de Finlande. La gauche revient au pouvoir après seize ans d’absence.
De son côté, Jussi Halla-aho, le chef de file des Vrais Finlandais, nationaliste, arrivé deuxième aux élections législatives, a fustigé une politique « radicale » en matière d’écologie et d’immigration. Le gouvernement prévoit d’accueillir 850 réfugiés par an, soit cent de plus qu’aujourd’hui
Grèce. 12 des 13 régions grecques sont désormais aux mains du parti de droite Nouvelle démocratie. Ainsi en a décidé le deuxième tour des élections régionales. Un camouflet pour Alexis Tsipras (Syriza).
Le gouvernement grec a officiellement demandé à Berlin d’ouvrir des négociations sur sa demande de réparations financières pour les crimes commis pendant les deux guerres mondiales, en particulier pendant l’occupation nazie. Berlin a rapidement réagi en assurant que « plus de 70 ans après la fin de la guerre, la question des réparations est close ».
Italie. L’augmentation de la dette publique italienne justifie selon la Commission européenne l’ouverture d’une procédure disciplinaire. C’est aux États membres que reviendra la décision d’aller ou non de l’avant. Les marchés italiens ont accentué leurs pertes après ces nouvelles annonces.
Surfant sur la nette victoire de son parti aux élections européennes, Matteo Salvini a fait monter la pression ces derniers jours, en se disant prêt à enfreindre les règles budgétaires de l’UE et à baisser les impôts. Son partenaire de coalition, le Mouvement 5 Étoiles s’oppose, quant à lui, à une baisse des dépenses sociales et de santé.
Russie. Le président chinois Xi Jinping effectue une visite de trois jours en Russie. L’occasion pour les deux dirigeants d’entretenir leur bonne entente, sur fond de guerre commerciale opposant Pékin à Washington et de tensions entre la Russie et l’Occident.
Face aux sanctions occidentales à la suite de la crise ukrainienne, l’ours russe a décidé de se tourner vers l’est, notamment vers le dragon chinois. Plusieurs méga-contrats sont alors nés, tels que le financement par le fonds de la Route de la soie du projet Yamal LNG et le contrat d’approvisionnement de gaz signé entre la CNPC et Gazprom.
Selon les statistiques du Service fédéral russe des douanes, la valeur des échanges commerciaux entre la Russie et l’Union européenne a chuté à 294,17 milliards de dollars en 2018, par rapport à 417,45 milliards en 2013, tandis que celle entre la Russie et la Chine s’est élevée à 108,28 milliards de dollars l’an dernier, contre 88,84 milliards en 2013.
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