4 juin 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Ces dernières années, les scandales de corruption liés à des détournements de fonds européens se multiplient dans plusieurs pays de l’Est ayant intégré l’Union européenne (UE) à partir de 2004.

Toutes les formations politiques sont touchées, avec presque à chaque fois les mêmes ingrédients sulfureux : des gens au pouvoir, ou leurs proches, profiteraient des fonds de cohésion destinés au développement des régions les plus pauvres de l’UE.

Quatre ans après le pic migratoire de 2015, année où un million d’entrées illégales avaient été dénombrées, l’Union n’a toujours pas digéré la crise. Les fractures entre États membres n’ont cessé de se creuser sur ces questions. Et, alors que le sujet reste une préoccupation majeure des citoyens européens, les scores des partis anti-immigration devraient progresser à l’occasion des élections européennes.

Pour autant, les 28 seraient incapables de faire face au nouveau choc migratoire qui pourrait se produire si, selon les termes d’une source européenne, la Libye venait à « exploser » ou si les relations entre l’Union et Ankara devaient se tendre davantage.

Angleterre. L’opposition travailliste a rompu les pourparlers avec la Première ministre britannique destinés à trouver une solution pour mettre en œuvre le Brexit, arguant de la « faiblesse » de Theresa May qui a été sommée par son parti de préparer son départ dès juin. Theresa May et Jeremy Corbin, chef du Labour, se renvoient mutuellement la balle sur les échecs répétés à conclure un accord.

Nigel Farage, qui a repris du service avec son Parti du Brexit, arrive largement en tête dans les sondages avec 34 % des intentions de vote. Ses mitinjes font un tabac où il commence par « J’ai passé vingt ans au Parlement européen à supporter les Juncker, les Barnier, les Tusk ou les Verhofstadt », sous-entendu « tous aussi tocards les uns que les autres ».

Trois ans après le référendum, on ne sait toujours pas si le Brexit aura lieu, mais on sait qu’il a nourri le courant nationaliste.

Autriche. Séisme pour l’extrême droite autrichienne à huit jours des élections européennes son chef, Heinz-Christian Strache, également numéro deux du gouvernement, est mis en cause pour tentative de collusion avec la pseudo-nièce d’un oligarque russe dans une mise en scène apparemment destinée à le confondre.

La rencontre qui s’est déroulée dans une atmosphère décontractée, dans une villa de l’île d’Ibiza, était en fait un coup monté filmé pour piéger le patron du FPÖ, selon les médias allemands qui affirment ne pas savoir qui est derrière cette opération organisée trois mois avant les législatives. Heinz-Christian Strache a démissionné, samedi 18 mai.

La totalité des ministres issus du parti d’extrême droite FPÖ ont annoncé leur départ du gouvernement, dans la foulée du limogeage du ministre de l’Intérieur, entraîné dans sa chute par le leader nationaliste et ex-vice-chancelier Strache.

Des élections législatives anticipées ont été annoncées par M. Kurz. Elles devraient se tenir en septembre, au début du mois, selon le souhait du chef de l’État Alexandre Van Der Bellen. Le calendrier précis doit encore faire l’objet de discussions entre les responsables politiques.

Espagne. Dimanche 26 mai, l’Espagne a un triple rendez-vous aux urnes. Les citoyens sont non seulement appelés à participer aux élections européennes mais aussi aux municipales, ainsi qu’aux régionales dans la plupart du pays, dont la région de Madrid. Le sentiment d’appartenance à l’Union européenne est de 7,8/10 pour les Espagnols quand il est de 6,4 pour les Allemands et de 5,8 pour les Français.

Italie. À l’appel de Matteo Salvini pas moins de 12 partis nationalistes européens ont participé à un meeting organisé sur la place du Duomo à Milan, en plein cœur de la capitale lombarde, et auquel pourraient assister des dizaines de milliers de personnes.

Marine Le Pen et Matteo Salvini n’ont pour le moment pas réussi à convaincre le puissant parti PiS, au Pouvoir en Pologne, de les rejoindre, pas davantage que le Brexit Party de Nigel Farage ou le Fidesz du Hongrois Viktor Orban. D’autres partis absents de ce meeting pourraient en revanche les rejoindre ultérieurement, comme les Espagnols de Vox.

Rien ne va plus dans la coalition au Pouvoir entre la Ligue et le M5S. Elles s’opposent sur tout et ne décident de rien. En fait, l’un et l’autre attendent les résultats des européennes pour voir qui a pris le pas sur l’autre. Matteo Salvini aimerait bien débarquer Giuseppe Conte.

Suisse. « Le sperme suisse est de mauvaise qualité ». L’alerte est parfaitement sérieuse. Elle est donnée par des chercheurs de l’Université de Genève dans une étude publiée cette semaine par la respectée revue Andrology. Les résultats inquiètent les auteurs : 60 % des jeunes Helvètes ont des paramètres spermatiques inférieurs aux références de l’OMS.

Ukraine. À peine prononcée sa prestation de serment, le sixième président de l’Ukraine indépendante, Volodymyr Zelensky, a annoncé la dissolution du Parlement et la convocation d’élections anticipées, qui devraient se tenir dans un délai de deux mois. À cela une raison majeure, le parti qu’il a créé́, Serviteur du peuple, ne dispose pour l’instant d’aucun élu.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :