Brèves d’Europe
Union européenne. En 2017, quelque 825 000 personnes ont acquis la nationalité d’un État membre de l’Union européenne (UE), un chiffre en baisse par rapport à 2016 (où il s’établissait à 995 000) et à 2015 (841 000). Si, parmi les personnes devenues citoyens de l’un des États membres de l’UE en 2017, 17 % étaient auparavant citoyens d’un autre État membre de l’UE, la majorité était des ressortissants de pays tiers ou des apatrides. Les Marocains, les Albanais et les Indiens en ont été les principaux bénéficiaires.
Les pays de l’UE ont une nouvelle fois étalé à Bruxelles leurs divisions sur la réforme de leur système commun d’asile, trois jours après l’appel d’Emmanuel Macron à une harmonisation européenne. La Commission a appelé à avancer sur d’autres dossiers moins explosifs comme la base de données Eurodac des empreintes de migrants.
Plusieurs pays, comme l’Italie, la Pologne ou la Hongrie ont réaffirmé qu’ils n’accepteraient pas de « saucissonner » la réforme de l’asile. Et que s’il n’y avait pas d’accord sur un nouveau système de Dublin, il n’y aura pas d’accord. Le règlement de Dublin oblige à renvoyer l’immigré dans son premier pays d’entrée dans l’Union.
Allemagne. Annegret Kramp-Karrenbauer, nouvelle patronne du CDU et candidate adoubée à la succession de Merkel, ne semble pas sur la même longueur d’onde que Macron.
« Le centralisme européen, l’étatisme européen, la communautarisation des dettes, l’européanisation des systèmes de protection sociale et du salaire minimum seraient la mauvaise voie », explique la présidente de la CDU. Mais elle serait d’accord sur le besoin de « convergence » entre les États et favorable à un « budget européen de l’innovation ».
En fixant des lignes rouges et des objectifs, la nouvelle présidente de la CDU, le principal parti en Allemagne, rappelle implicitement à Emmanuel Macron qui a la main en Europe. La conservatrice refuse aussi de laisser à Macron le leadership du camp proeuropéen.
L’Allemagne a annoncé une contribution de 1,44 milliard d’euros pour les réfugiés syriens, à l’ouverture de la réunion ministérielle de la conférence des donateurs organisée par l’UE et l’ONU à Bruxelles.
Angleterre. Pour la deuxième fois, les députés britanniques ont rejeté en masse l’accord de retrait de l’Union européenne. Ils ont voté contre le texte par 391 voix contre 242. On finit par ne plus rien comprendre à cette histoire de Brexit.
Mille milliards d’euros, c’est la somme colossale des avoirs délocalisés par la City vers le reste de l’Europe depuis le vote sur le Brexit. Quelque 275 banques et autres établissements financiers ont « déménagé ou déplacé une partie de leurs affaires, de leurs salariés, avoirs et entités légales du Royaume-Uni vers l’UE pour se préparer au Brexit », affirme un rapport de l’institut New Financial. Dublin arrive en tête avec 100 sociétés, 60 au Luxembourg, 41 à Paris, 40 à Francfort et 32 à Amsterdam.
Espagne. L’ancien dirigeant catalan Carles Puigdemont, qui vit en exil en Belgique, a été choisi pour être la tête de liste d’un parti séparatiste catalan aux élections européennes au mois de mai prochain.
Finlande. Le Premier ministre finlandais Juha Sipilä a présenté vendredi 8 mars la démission de son gouvernement de centre droit après avoir échoué à faire passer un programme de réformes sociales et sur le système de santé, avant les législatives prévues pour le 14 avril.
Hongrie. Budapest n’entend pas céder à l’ultimatum fixé par le chef de file de la droite européenne Manfred Weber à Viktor Orban pour qu’il amende ses positions nationalistes s’il veut éviter une exclusion du Parti Populaire européen (PPE), a annoncé le gouvernement hongrois.
Italie. Le gouvernement italien a indiqué vouloir rediscuter avec la France et l’UE de la pertinence du controversé projet de ligne ferroviaire Lyon-Turin ainsi que d’une éventuelle « répartition différente de ses coûts économiques ». « Je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse d’un projet dont l’Italie a besoin », estime le président du Conseil, Giuseppe Conte.
Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, s’est excusé pour ses propos controversés sur le dictateur Benito Mussolini, allié d’Hitler durant la IIe Guerre mondiale, qui aurait fait « des choses positives », selon lui.
Norvège. Le plus gros fonds souverain au monde, celui de la Norvège, qui est alimenté par les recettes pétrolières et pèse 1 000 milliards de dollars, va se désengager de certaines compagnies pour réduire l’exposition du pays à l’or noir. Cette mesure, saluée par les écologistes, porte un coup aux énergies fossiles polluantes, alors que la Norvège reste le plus gros producteur d’hydrocarbures d’Europe de l’ouest.
Pays de l’Est. La plupart des pays de l’ex-bloc soviétique ont vu leur population diminuer dans des proportions inquiétantes ces trente dernières années. Selon certaines estimations, entre 15 et 18 millions de citoyens de l’Est vivraient aujourd’hui en Europe de l’Ouest.
Cet exode, qui concerne notamment les personnes les plus qualifiées, favorise de manière indirecte la montée des populismes et le recul de la démocratie. Sur place, le phénomène a aussi de lourdes conséquences sociales.
Portugal. La reprise économique du Portugal repose sur une assise solide : le PIB a retrouvé ses niveaux d’avant la crise, le taux de chômage a baissé considérablement et la reprise de l’investissement et de la consommation intérieure se conjugue à la robustesse des exportations pour soutenir l’économie.
Russie. Des systèmes de missiles sol-air S-400, considérés comme l’un des fleurons de l’industrie militaire russe, ont été déployés dans la région de Leningrad (Nord-Ouest), a rapporté le ministère russe de la Défense. Des S-400 devraient également être déployés à partir du 15 mars près de l’enclave russe de Kaliningrad, a ajouté Interfax.
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