22 juillet 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Les Européens ont rejeté la demande des États-Unis d’isoler économiquement l’Iran et ont adopté un instrument juridique pour protéger les entreprises européennes contre les sanctions américaines, a annoncé Federica Mogherini, cheffe de la diplomatie européenne.

L’Union européenne, en la personne de Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, et le Premier ministre japonais Shinzo Abe ont signé mardi 17 juillet à Tokyo un vaste accord de libre-échange qui se veut un « message fort contre le protectionnisme » de Donald Trump.

Contrairement à l’accord UE-Canada (CETA), actuellement contesté par l’Italie, il ne doit pas être ratifié par chacun des Parlements nationaux. Pour les ONG écolos cet accord est le « plus gros accord commercial climaticide jamais signé. »

Européens, Russes et Ukrainiens se sont retrouvés à Berlin pour chercher un compromis sur les exportations via l’Ukraine de gaz russe vers l’Europe et éviter de nouveaux conflits énergétiques dès 2019 lorsque le contrat sur ce transit arrivera à expiration.

En réponse à Donald Trump qui avait qualifié d’ennemi l’Union européenne, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker ont profité du sommet annuel Chine-UE pour resserrer les rangs avec Pékin face au président américain. Chinois et Européens se sont mis d’accord pour créer un groupe de travail qui réfléchira à une réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

La Commission européenne a décidé jeudi de former un recours contre la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne pour non-conformité de sa législation en matière d’asile et de retour avec le droit de l’UE.

L’exécutif européen a également envoyé une lettre de mise en demeure à la Hongrie, concernant une nouvelle législation hongroise qui érige en infractions pénales les activités de soutien aux demandes d’asile et de séjour.

Allemagne. L’Allemagne a annoncé avoir accepté, à la demande de l’Italie, de prendre en charge 50 des 450 migrants se trouvant à bord de deux navires de l’Agence européenne de garde frontières Frontex, à l’instar de la France et de Malte qui ont pris le même engagement la veille.

Angleterre. La presse est remontée contre Donald Trump qui n’a respecté ni le protocole ni la tradition face à la reine. Il a commencé par arriver en retard à la cour d’Angleterre, puis il a serré la main de la Reine, ce qui ne se fait jamais. Et sa femme n’a fait aucune révérence. Bref, un couple de goujats.

Le secrétaire d’État britannique aux Entreprises, Andrew Griffiths, a démissionné du gouvernement conservateur de Theresa May après des révélations, publiées dans le Sunday Mirror sur des messages à caractère sexuel envoyés à deux jeunes femmes par cet homme marié. Elles en ont reçu plus de 2 000 en l’espace de trois semaines.

Le nombre de ressortissants de l’Union européenne ayant immigré en Grande-Bretagne est tombé l’an dernier à son plus bas niveau depuis cinq ans, alors que les offres d’emploi sont moins nombreuses depuis le référendum sur le Brexit de juin 2016, selon le Bureau de la Statistique nationale (ONS).

Une semaine après sa démission fracassante du gouvernement britannique, l’ex-ministre des Affaires étrangères Boris Johnson a retrouvé son poste d’éditorialiste au quotidien europhobe Daily Telegraph.

Selon un rapport parlementaire, seuls 8,6 % des 4 000 employés du MI5, l’agence nationale de sécurité intérieure, et 7,7 % des 6 000 espions du MI6, services de sécurité extérieure, étaient issus d’une minorité en 2016-2017. Si 31 % des responsables au MI5 sont des femmes, ce chiffre est autour de 25 % au sein des autres agences.

Autriche. La communauté juive s’inquiète. Dans le land de Basse Autriche, à proximité de Vienne, l’extrême droite veut réduire les méthodes d’abattage religieux des animaux et propose de faire des listes des personnes qui y ont recours parmi les communautés juives et musulmanes.

Une proposition qui a déclenché une vive opposition dans la communauté juive. Le Consistoire juif de Vienne s’en est ému, indiquant que les juifs allaient être listés, comme à l’époque nazie.

Espagne. Au moins mille personnes se sont rassemblées dimanche 15 juillet au mausolée de Franco, à 50 kilomètres de Madrid, pour protester contre la décision du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez d’en débarrasser la dépouille du dictateur. Le transfert, d’abord annoncé pour juillet, devrait finalement avoir lieu plus tard selon le ministre de l’Équipement José Luis Abalos.

« Malheureusement, Schengen commence à disparaître. Par-derrière et en catimini, la France, l’Allemagne et l’Italie ont rétabli les contrôles à leurs frontières à cause de la crise migratoire », s’est inquiété le ministre des Affaires étrangères, le socialiste Josep Borrell.

Juan Carlos, ex-roi d’Espagne, aurait-il mis les mains dans le pot de confiture ? Son ex-maîtresse, Corinna zu Sayn Wittgenstein, l’accuserait de l’avoir utilisé pour cacher de l’agent en Suisse. Il aurait accumulé une fortune considérable en touchant des commissions sur des marchés d’État.

L’Espagne a vu le nombre d’arrivées d’immigrés, Africains pour la plupart, fortement augmenter ces dernières semaines, avec 9 866 personnes enregistrées depuis juin, soit plus que lors des cinq premiers mois de l’année.

Le juge Pablo Llarena a pris la décision de retirer les mandats d’arrêt internationaux contre Carles Puigdemont et cinq autres dirigeants indépendantistes ayant fui à l’étranger pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en octobre.

Italie. Le leader du Mouvement 5 étoiles et vice-président du Conseil italien, M. Luigi Di Maio, a affirmé que l’Italie ne ratifierait pas le CETA, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. Il a qualifié le texte de « traité scélérat ».

Le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini en déplacement à Moscou, a réitéré ses propos élogieux envers le patron du Kremlin, appelant de ses vœux la réintégration de la Russie au G7. Et réclame la fin du régime des sanctions économiques imposées à la Russie depuis l’annexion de la Crimée en 2014.

Hongrie. Viktor Orban est en visite officielle en Israël du 18 au 20 juillet. Benyamin Netanyahou aimerait que les pays européens du groupe de Visegrad organisent leur prochain sommet en Israël et ce malgré des soupçons d’antisémitisme de certains pays comme la Pologne.

Le Premier ministre israélien, lui, veut bloquer à Bruxelles toute déclaration commune ou initiative qui critiquerait la colonisation en Cisjordanie ou l’emploi de la force militaire à Gaza. Pour cela, Budapest et Varsovie sont des alliés.

Pologne. Une ONG antiraciste polonaise a indiqué avoir adressé plusieurs dizaines de plaintes au parquet contre des personnes tenant des propos racistes et haineux sur les réseaux sociaux à la suite de la victoire de la France lors de la Coupe du monde en Russie.

Serbie. Les embûches se multiplient pour un futur accord entre la Serbie et le Kosovo, malgré les satisfecit affichés le 24 juin à Bruxelles lors de la rencontre entre les présidents Aleksandar Vucic et Hashim Thaci. En échange d’une reconnaissance du Kosovo par Belgrade, Thaci est prêt à accepter une révision du partage des territoires serbes et kosovars situés au nord de Mitrovica.

Les diplomaties française et allemande – qui craignent une dynamique incontrôlable dans les Balkans – restent réservées sur un tel arrangement. D’autant qu’à Washington, le Département d’État entend contrôler étroitement ces échanges sur l’avenir d’une région où la Russie et la Turquie comptent étendre leur influence.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :