Brèves d’Europe
Union européenne. Au bout d’une discussion tendue qui a occupé toute la nuit du 28 au 29 juin, les Vingt-huit ont couché sur le papier un accord sur l’accueil des migrants qui satisfait pour l’instant les Italiens. Le détail et la mécanique du compromis européen restent à préciser.
Il s’appuie sur la création, dans les frontières de l’UE, de « centres contrôlés » où seraient débarqués et accueillis les migrants et réfugiés secourus près des côtes libyennes. Sur une base volontaire, d’autres États membres pourraient donc prendre le relais de l’Italie, qui refuse désormais l’accueil des bâtiments affrétés par les ONG. Du bricolage en fait pour calmer les Italiens.
Italie. Bis : le navire Lifeline, affrété par une ONG allemande est bloqué en mer avec 239 migrants à bord, les autorités italiennes lui ayant refusé l’entrée dans un port italien quel qu’il soit.
En moins de quatre mois, le souverainiste Matteo Salvini a imprimé à la politique italienne un changement vertigineux. Aux élections municipales qui viennent d’avoir lieu, les candidats soutenus par Matteo Salvini ont infligé une nouvelle défaite cuisante au Parti démocrate de Matteo Renzi.
Le Parti démocrate a perdu ses bastions historiques de la Toscane « rouge » : Pise, Massa, Sienne qu’il gouvernait depuis 70 ans, seront désormais administrées par la Ligue et ses alliés. Le PD recule dans l’ensemble du pays.
République tchèque. Pour le Premier ministre, Andrej Babis, l’Europe « a continué à parler de répartition de réfugiés, alors qu’on est face à une migration essentiellement économique. Mais nous ne pouvons accueillir toute la planète ! C’est donc toute l’approche européenne qui doit changer. »
Et de poursuivre : « J’ai été choqué qu’il affirme [Emmanuel Macron] que nous ne sommes pas solidaires, et que le financement des fonds doit être conditionné à l’acceptation de quotas de migrants. Nous refusons absolument cette idée. Les quotas ne marchent pas et divisent l’Europe. »
Russie. La rue Nikolskaya, qui mène à la place Rouge, a été choisie par les supporteurs étrangers comme une fan-zone alternative. On y danse et on y chante jour et nuit. Les fans russes s’y mêlent à ceux du monde entier, malgré les avertissements d’une députée de la Douma qui a recommandé à ses compatriotes de ne pas s’engager dans des relations sexuelles avec des étrangers, surtout « d’une autre race. »
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.