Brèves d’Europe
Union européenne. La guerre en Ukraine a fait l’effet d’un électrochoc dans les capitales européennes. Elles ont réalisé qu’elles étaient impréparées à une guerre du type de celle que la Russie mène en Ukraine.
Une note du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii) démontre la difficulté de l’Europe à se passer du gaz et du pétrole russe.
Et d’avertir de ne pas « troquer la dépendance à la Russie pour celle au détroit d’Ormuz », par lesquels transitent les hydrocarbures du Golfe, une autre zone instable politiquement, insistent les chercheurs.
La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, admet que la possibilité d’un accord dans les prochaines 48 heures en faveur d’un embargo sur le pétrole russe est « faible » même si cela doit « finir par se résoudre ».
Allemagne. Le gouvernement et l’opposition se sont mis d’accord pour faire une entorse aux règles budgétaires de la Loi fondamentale et débloquer 100 Md€ pour moderniser l’armée.
La coalition au pouvoir a promis de boucler un projet de loi de légalisation du cannabis à des fins récréatives à la fin de l’année. Le ministre libéral de la Justice veut croire que sa mise en œuvre pourra être effective dans un an. Une véritable révolution sociétale.
Angleterre. C’est confirmé, le prince Harry et sa femme seront bien présents pour le Jubilé de la reine Elisabeth qui à cette occasion fera également connaissance avec le deuxième enfant du couple, la petite Lilibet, un an. Le duc et la duchesse de Sussex ont déclaré à la reine qu’ils feraient profil bas lors des célébrations de son Jubilé.
La couronne d’apparat de la reine d’Angleterre comprend 2 868 diamants, 273 perles, 17 saphirs, 11 émeraudes et 5 rubis. A priori très lourd à porter.
Le détail qui tue. Avec ses 10 000 tenues flashy et ses 100 chapeaux, la reine Elisabeth II renvoie la garde-robe d’Elvis Presley, époque Las Vegas, à un vestiaire d’infirmière militaire.
Pendant quatre jours – du jeudi au dimanche 6 juin – les Anglais ont fait la fête à leur reine Elisabeth II qu’ils côtoient depuis soixante-dix ans ; cette fête a débuté le 2 juin avec un grand défilé. La reine est apparue par deux fois au balcon de Buckingham avec sa famille… sans Harry et son épouse.
« C’est incroyable ce qu’ils sont patriotes. En France, on n’a pas le drapeau aussi facile », compare Mégane, une institutrice de 28 ans installée depuis trois ans à Londres. « C’est vraiment la reine qui assure l’unité du royaume. Le reste du temps, ils se divisent comme nous sur tout un tas de sujets. Mais Elizabeth, c’est sacré. Elle apaise et rassemble. Ça va être terrible quand elle ne sera plus là », poursuit la jeune femme,
Papy fait de la résistance. Légendes du rock, les Rolling Stones, ont donné mercredi 2 juin à Madrid le coup d’envoi de leur tournée des soixante ans. Ils ont toujours une énergie bluffante. Mais sans Charlie Watts, le batteur, décédé en 2021 à 80 ans. Son remplaçant, Steve Jordan n’a que… 65 ans.
Bon résumons : Ronnie Wood, le guitariste depuis 1975 a 75 ans, Keith Richard, 78 ans, et Mick Jagger, 79 ans. Leur pianiste américain, Chuck Leavell, 70 ans. Bon, il y a le Jubilé de la reine et les Stones. Et la retraite à Macron à 65 ans !
Danemark. La princesse Mary, épouse du prince héritier Frederik de Danemark, considérée comme une icône de la mode royale en Europe, a un bon goût qui coûte cher. La future reine du royaume scandinave a dépensé près de 51 000 € en nouveaux vêtements, bijoux et autres accessoires en 2021.
Elle arrive en quatrième position des 15 personnalités royales européennes après Kate, la duchesse de Cambridge, Meghan, la duchesse de Sussex et la reine Maxima des Pays-Bas.
Italie. Le pape Jorge Mario Bergoglio, 85 ans, nommé pape François, a de graves problèmes de santé, outre le fait de souffrir d’une gonalgie au genou droit. Au Vatican règne inévitablement une atmosphère de préconclave avec des noms de papabili qui circulent.
Pays-Bas. Le géant russe public Gazprom a annoncé qu’il allait suspendre les livraisons au fournisseur de gaz néerlandais GasTerra. Gazprom justifie cette mesure par le refus de la compagnie hollandaise, l’une des principales du pays, à payer en roubles, conformément aux règles européennes.
Russie. L’Occident ferait bien de tenir compte que Vladimir Poutine dispose de plusieurs cordes à son arc – gaz, pétrole, uranium – mais aussi et tout aussi redoutable, l’arme alimentaire avec le blé dont il bloque les exportations de l’Ukraine, deuxième producteur mondial.
« Les États-Unis et l’Union européenne sont sournoisement inquiets et craignent que des cataclysmes alimentaires provoquent un afflux de réfugiés africains et asiatiques affamés », estime Vladimir Petrichenko, le directeur de ProZerno, spécialisé dans l’analyse des marchés agricoles.
Comme le confirme. Sergueï Efremov, directeur du laboratoire international du Centre d’études économiques de l’université de Moscou, le nombre de chercheurs ayant quitté le pays est passé de 14 000 en 2012 à 70 000 en 2021.
La Russie est en train de prendre des mesures afin de « minimiser » les conséquences de l’embargo sur le pétrole russe décidé par l’UE pour punir Moscou de son offensive. « Ces sanctions vont avoir un impact négatif pour l’Europe, pour nous et pour l’ensemble du marché mondial de l’énergie. Mais il y a une réorientation (de l’économie russe, NDLR) qui va nous permettre de minimiser les conséquences négatives », a déclaré le Kremlin.
Alors que la Douma prépare le terrain légal pour la nationalisation d’actifs étrangers, les autorités régulatrices de la concurrence ramènent les industries critiques dans le giron de l’État – et de ses élites qui ont le vent en poupe.
Serbie. Elle a signé avec Moscou une extension de trois ans de son approvisionnement en gaz russe, à bas prix, a fait savoir le président Aleksandar Vucic. La Serbie, qui est candidate à l’adhésion à l’Union européenne, est restée proche du Kremlin depuis l’invasion de l’Ukraine.
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