Brèves d’Europe
Union européenne. Les réunions entre les diplomates russes, américains et européens n’ont pas dégagé de perspectives de coopération entre Moscou et l’Alliance atlantique sur la sécurité en Europe.
La création d’un grand groupe identitaire au sein de l’UE a échoué. Les discordances idéologiques, les intérêts politiques divergents et les inimitiés ont eu raison de cette grande alliance. Les dix partis concernés prévoient de se revoir régulièrement et d’aligner leurs votes au Parlement, sans plus.
Roberta Metsola (Maltaise) a été élue présidente du Parlement européen dès le premier tour. Elle était la candidate désignée par le PPE (chrétiens-démocrates). Cette conservatrice est une anti-avortement convaincue. C’est la troisième femme à occuper ce poste après Simone Veil et Nicole Fontaine.
Allemagne. Chaque lundi soir, à Dresde et dans plusieurs dizaines de villes de Saxe, le plus peuplé des nouveaux Länders de l’ex-RDA, des milliers de manifestants descendent dans la rue pour manifester contre les mesures de confinement et surtout la vaccination obligatoire contre le covid. Le taux de vaccination dans ce Land est de 64%, le plus faible d’Allemagne.
Angleterre. Boris Johnson est mal en point depuis que la presse a révélé que le 10 Downing Street était un lieu où se déroulaient moult bamboulas alors que les Anglais se restreignent en raison du covid.
La lourde tâche de faire la lumière sur toutes ces fêtes a été confiée à Sue Gray, un haut fonctionnaire, bien connue de Whitehall (les ministères britanniques). Son rapport est attendu d’ici la fin de janvier. La survie du Premier ministre est en jeu.
Boris Johnson promet la levée dès la semaine prochaine de la quasi-totalité des restrictions sanitaires mises en place pour freiner le variant Omicron (fin du masque obligatoire, de l’incitation à télétravailler et du pass sanitaire pour les boites de nuit/grands rassemblements).
Autriche. Le pays deviendra le premier européen à rendre la vaccination contre le covid-19 obligatoire pour tous les adultes sous peine d’amende allant de 600 à 3 600 € en cas de récidive. Et ce malgré que 72% de la population autrichienne dispose d’un schéma vaccinal complet.
Biélorussie. Le présient biélorusse, Alexandre Loukachenko, parachève l’enracinement de son nouveau positionnement politique et sécuritaire en s’efforçant de se garantir le soutien de populaires vétérans et de sa base fidèle. Alors que Moscou a dépêché sur place l’un de ses maîtres-espions, Boris Gryzlov, afin de garder un œil averti sur Minsk.
Italie. Le 3 février prochain prendra fin le mandat du président de la République, Sergio Mattarella et d’ici à cette date, 1009 grands électeurs (députés, sénateurs) sont appelés à lui trouver un successeur.
Ce poste n’est pas qu’un simple rôle de représentation, les messages qu’il adresse aux chambres pèsent lourds, c’est lui aussi qui mène les consultations en vue de former un gouvernement et il dispose de l’arme de la dissolution des chambres. D’où ce poste très convoité.
Pays-Bas. Le carrosse du roi des Pays-Bas ne sera plus utilisé lors des cérémonies officielles. Le souverain a pris cette décision face aux polémiques autour de certaines de ses décorations, accusées de promouvoir l’esclavage et le racisme.
Roumanie. Le pays a ouvert ses frontières aux migrants asiatiques faute de main d’œuvre. Selon le ministère roumain du travail, 480 000 emplois sont vacants pour 200 000 demandeurs d’emploi. Il faut dire que quatre millions de Roumains sont partis travailler à l’Ouest, en Italie et en Espagne notamment où les salaires sont meilleurs.
Les employeurs font désormais appel à la main d’œuvre asiatique en provenance des Philippines, du Vietnam, du Sri Lanka, du Pakistan, de l’Inde et du Bangladesh. Le bâtiment reste le secteur le plus touché. 100 000 autorisation d’entrée ont été délivrées en 2022.
Russie. Le maillage d’influence à l’étranger de Moscou s’est fixé d’ambitieux objectifs pour la nouvelle année, renouant avec la nécessité d’entretenir sa prépondérance centrasiatique déclinante.
Et ce dans un contexte kazakh peu propice à de telles opérations, et alors que d’autres puissances, comme Pékin ou New Delhi, y déploient leurs méthodes.
Moscou campe sur ses positions dans son dialogue avec les Occidentaux : Non- élargissement de l’Otan à l’Est, retrait des troupes et des infrastructures de l’Alliance des pays de l’ex-URSS, non-déploiement de missiles menaçant la Russie.
Et Sergueï Lavrov, habile ministre des Affaires étrangères, d’ajouter deux autres « lignes rouges » : le refus du déploiement de systèmes offensifs en Ukraine et une éventuelle base navale américaine en mer d’Azov.
L’armée russe s’apprête à conduire des manœuvres en Biélorussie, en partenariat avec Minsk du 10 au 20 février prochain. Ils sont présentés comme une réponse au récent renforcement de la présence de l’Otan dans la région.
Ukraine. Sur fond d’importants financements américains au secteur ukrainien du renseignement en source ouverte (OSINT), le service de renseignement intérieur, le SBU, a préféré mettre un terme à son contrat avec les israéliens Rayzone et Ultra.
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