25 novembre 2021

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Josep Borrell en charge des Affaires étrangères à l’UE confirme un nouveau train de sanctions contre la Biélorussie et son président Loukachenko.

En ligne de mire, des personnes ou entités biélorusses mais aussi étrangères complices de l’acheminement des migrants vers la Biélorussie : agences de voyages, compagnies aériennes, aéroports etc.

L’affaire polonaise a amené les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des 27 à débattre et réfléchir au sujet d’une « boussole stratégique », terme avancé par Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.

La « boussole stratégique » propose certes la création d’une force militaire de 5 000 soldats d’ici à 2025, capable de se projeter sans avoir à dépendre des moyens américains. Mais elle invite aussi les Vingt-Sept à se montrer agiles face à des agressions non conventionnelles. Louable mais pas gagné !

La Commission européenne a alloué 200 000 € de financement humanitaire pour permettre à la Croix rouge bélarussienne de venir en aide aux immigrés qui tentent de passer la frontière polonaise.

L’UE a mobilisé un montant supplémentaire de 500 000 euros de fonds humanitaires et est actuellement en contact avec ses organisations humanitaires partenaires pour la mise en œuvre de ces fonds.

Allemagne. L’autorité allemande de régulation de l’énergie a suspendu le processus d’approbation du nouveau gazoduc Nord Stream 2, qui doit acheminer du gaz russe vers l’Europe, en particulier l’Allemagne, via la mer Baltique. Vladimir Poutine a rappelé que le Kremlin détient la manette du gaz européen.

Autriche. Le chancelier Alexander Schallenberg a annoncé que les Autrichiens non vaccinés contre le covid 19 ne pourront plus sortir de chez eux sauf pour aller au travail, faire leurs courses ou se « dégourdir les jambes ».

Cette décision est le résultat de la vague de contaminations, aussi spectaculaire que rapide, qui frappe actuellement toute l’Europe centrale et qui s’étend jusqu’en Allemagne.

Bosnie. Vingt-six ans après la fin du conflit le plus meurtrier sur le sol européen depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (100 000 morts), le spectre d’un nouvel affrontement entre Serbes (orthodoxes), Bosniaques (musulmans) et Croates (catholiques) plane de nouveau.

Le sujet est pris très au sérieux pour être l’un des sujets prioritaires du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne. Les tensions n’ont jamais vraiment cessé entre les deux entités : la communauté serbe d’un côté et celle des Bosniaques et des Croates de la Bosnie-Herzégovine de l’autre.

Bulgarie. Les électeurs bulgares ont voté plus clairement que lors des deux scrutins précédents, d’avril et de juillet, en faveur des partis anti-corruption dans un pays considéré comme le plus corrompu d’Europe.

C’est le parti conservateur (Gerb) de l’ex-Premier ministre Boïko Borissov, qui avait fait campagne sur « la menace du chaos » et créé il y a à peine deux mois, qui a remporté les élections législatives avec plus de 26 % des voix contre 23 %.

Pays-Bas. À compter du 13 novembre les Hollandais vont se voir reconfinés pour trois semaines. Avec 16 000 contaminations quotidiennes en deux jours, le royaume a battu ses pires records des vagues précédentes.

Pologne. Les forces de sécurité polonaises ont fait usage mardi 16 novembre de gaz lacrymogène et de canons à eau pour repousser des migrants qui jetaient des pierres en tentant de traverser la frontière. Onze migrants sont morts de part et d’autre de la frontière depuis l’été.

Royaume-Uni. Anglais ? non, Écossais. La direction de l’école Castleview, située à Edimbourg, a demandé aux garçons et aux filles âgés d’au moins 3 ans de venir en classe vêtus d’une jupe. Objectif : « promouvoir l’égalité ». Et d’ajouter que l’école peut fournir les jupes à ceux qui n’en ont pas chez eux.

Russie. Le lancement d’un missile destiné à détruire un satellite en orbite autour de la terre a suscité de vives protestations des autorités américaines. Pourtant ce n’est pas la première fois que les pays dits « spatiaux » – l’Inde en 2019, la Chine en 2007 et les USA en 2008 – se livrent à ce genre d’exercice.

« Du travail d’orfèvre » a déclaré le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou. Il s’agissait de détruire un satellite lancé en 1982, à l’époque soviétique et désactivé depuis des années.

Ukraine. Les manœuvres russes à la frontière ukrainienne inquiètent les États-Unis qui ont réaffirmé leur soutien à Kiev et mis en garde la Russie.

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