Brèves d’Europe
Union européenne. La chancelière Angela Merkel participait en cette fin de semaine à son dernier sommet formel à Bruxelles. Et elle n’a pas obtenu la rencontre des Vingt-sept avec Vladimir Poutine qu’elle appelait de ses vœux pour relancer le dialogue avec Moscou.
Autant dire que les Vingt-sept ne sont pas près de rencontrer Poutine. Vu de Paris et de Berlin, ce temps perdu est préjudiciable alors que Joe Biden a su renouer le dialogue et mettre en scène sa rencontre avec le président russe.
Eurodéputés et États membres de l’UE sont parvenus à un accord sur la future politique agricole commune, qui doit être appliquée à partir de 2023. L’enjeu est de taille : 387 Mds € sur sept ans, dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs.
Constat : On reproche souvent à l’UE la lourdeur de sa bureaucratie. Mais les fonctionnaires européens (43 000) sont trois fois moins nombreux que les fonctionnaires du ministère français des Finances (130 000).
Angleterre. Le ministre de la Santé Matt Hancock, figure clé de l’action gouvernementale contre la pandémie, a annoncé sa démission pour avoir enfreint les règles sanitaires contre le Covid-19. Il s’est fait prendre en train d’embrasser sa maîtresse et conseillère, dans son bureau.
La guerre de la saucisse n’aura pas lieu… pour l’instant. En jeu le moratoire sur les contrôles de certains produits alimentaires transformés entre la Grande-Bretagne et l’Irlande qui vient d’expirer. Londres demande en fait un sursis à Bruxelles jusqu’à fin septembre dans le cadre du protocole nord-irlandais.
Allemagne. La candidate des Verts, Annalena Baerbock a été prise la main dans le sac et accusée de plagiat suite à la parution de son ouvrage Jetzt (Maintenant). Un Autrichien a identifié au moins une demi-douzaine d’extraits pompés dans une revue de politique étrangère.
Espagne. 16 ans, c’est l’âge auquel les députés prévoient d’autoriser l’autodétermination de genre dans la loi « trans » qui vient d’amorcer son parcours législatif. Donc la possibilité de changer de sexe.
Luxembourg. Le Premier ministre, Xavier Bettel, homosexuel assumé, s’est adressé au président hongrois Viktor Orban lors du dernier Conseil européen en ces termes : « L’homosexualité n’est pas un choix : tu nais comme cela ».
République tchèque. Le président tchèque, Milos Zeman, commentant une loi hongroise interdisant la « représentation et la promotion » de l’homosexualité et de la transsexualité, a déclaré qu’il trouvait les personnes transgenres « dégoûtantes ».
« Si vous subissez une opération de changement de sexe, vous commettez essentiellement un crime d’automutilation », a déclaré Milos Zeman à la chaîne CNN Prima.
Slovénie. Pour la deuxième fois depuis son adhésion à l’Union européenne, la Slovénie en prendra la présidence tournante semestrielle. Son chef de l’exécutif, Janez Jansa, 62 ans, est taxé de « dictateur » dans son pays. Ça risque de coincer, car Ljubljana s’est rangée avec la Hongrie dans le camp des opposants à une politique coordonnée et solidaire.
L’idée de voir Jansa prendre les rênes de l’Union européenne ne réjouit pas grand monde. Ultraconservateur, ancien sous-lieutenant de l’armée yougoslave, communiste reconverti dans le populisme et le nationalisme, il ne fait pas, en général, dans la dentelle.
Suède. Après un vote de défiance du parlement à l’encontre du Premier ministre suédois Stefan Löfven, ce dernier a remis le 28 juin sa démission, évitant la tenue d’élections législatives anticipées. Il s’est toutefois déclaré prêt à reprendre son poste. Les nationalistes sont en embuscade.
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