22 avril 2021

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. C’est le casse-tête européen des dix-huit prochains mois. Le Covid et la crise économique qui s’est ensuivie ont fait bondir les dettes publiques dans la zone euro et font exploser les règles budgétaires européennes.

Par quoi faut-il remplacer les fameux critères de Maastricht, le 3 % de déficit public et les 60 % en dette publique par rapport au PIB, fixés il y a trente ans ? On cherche une réponse.

Les dépenses consacrées par Facebook à ses affaires publiques (5,50 M€) auprès de l’Union européenne augmentent sensiblement chaque année depuis cinq ans, la firme concentrant ses forces là où se jouent les dossiers clés liés aux GAFA.

Allemagne. Jens Spahn, ministre de la Santé, a annoncé la tenue de pourparlers avec la Russie en vue d’acquérir sans le concours de la Commission européenne, des millions de doses du vaccin russe Spoutnik V. Raison : la campagne de vaccination piétine. Mais cette décision suscite débat au sein du Landerneau politique.

Le parti conservateur AfD, faisant fi des barrières sanitaires, a réuni en congrès 600 délégués dans une même salle à Dresde. Outre un programme radical – sortie de l’UE, retour au charbon, etc. – le parti a fait montre de ses divisions donnant lieu à des affrontements acharnés.

En se prononçant pour une sortie pure et simple de l’Union européenne et une limitation drastique de l’immigration, les cadres de l’AfD ont suivi Björn Höcke, le chef de file de l’aile la plus dure du mouvement, Björn Höcke s’est notamment concentré sur deux des thèmes fondateurs de la formation : la critique de l’Union européenne et de l’immigration.

Succession d’Angela Merkel. Deux candidats se sont déclarés, Armin Laschet, président de la région de Rhénanie-du-Nord-Wesphalie et chef de la CDU (Union chrétienne démocrate) et le Bavarois Markus Söder, CSU (Union chrétienne et sociale en Bavière) également président de la région et qui arrive en tête dans les sondages. Mais rien n’est joué.

Petite précision. Ces deux partis distincts ne sont associés en CDU/CSU qu’au Bundestag et cette union n’a pas d’existence juridique. Mais ceux-ci s’associent pour désigner un candidat unique à la Chancellerie.

Alors que Donald Trump entendait retirer 12 000 militaires américains du pays, le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé son intention d’envoyer 500 soldats supplémentaires.

Angleterre. Les obsèques du prince Philip auront lieu samedi 17 avril selon un protocole planifié de longue date. En raison de la pandémie seules 30 personnes assisteront à l’enterrement au lieu des 800 prévues. Toutefois, l’événement sera retransmis à la télévision.

Ce sera donc un enterrement très familial, comme le souhaitait par ailleurs le prince Philip. Toute la famille proche sera donc là, Harry aussi mais sans son épouse, ainsi que le Premier ministre Boris Johnson. La cérémonie se déroulera dans la chapelle Saint-George au château de Windsor. Il reposera dans la crypte de la chapelle.

L’université de Winchester pensait être applaudie en érigeant une statue en bronze de Greta Thunberg dans sa grande cour. Les étudiants ne l’ont pas vu de cet œil dénonçant le prix élevé de la statue (28 000 €) en cette période de pandémie et d’austérité budgétaire.

Plus de 32 millions de Britanniques ont reçu au moins une dose de vaccin, soit près de 60 % de la population adulte. Boris Johnson, le Premier ministre, espère qu’une première dose sera donnée à tous les adultes d’ici au 31 juillet.

Danemark. La lutte contre les faux passeports vaccinaux et autres faux tests est engagée dans ce pays. Ils permettent d’accéder à des services essentiels comme coiffeur, esthéticienne, tatoueur et surtout d’accéder aux bordels.

Le gouvernement danois, « jugeant que la situation est désormais assez stable à Damas », vient d’ordonner le retour dans leur pays de centaines de réfugiés syriens. On devrait prendre exemple.

Le directeur de l’Agence nationale de santé, Soren Bristrom, a annoncé que « la campagne de vaccination au Danemark continue sans le vaccin AstraZeneca ». Mais ici, la majorité de la population a été vaccinée et l’épidémie est sous contrôle.

Irlande du Nord. Arlene Foster, l’intransigeante Premier ministre, est accusée d’être l’une des responsables des violents affrontements entre protestants et catholiques qui ont lieu à Belfast depuis le 29 mars. Et ce en raison de son hostilité radicale au Brexit. On dénombre 75 blessés chez les policiers en 12 jours.

Norvège. Le Premier ministre norvégien Erna Solberg a écopé d’une amende d’environ 2 000 € pour avoir enfreint ses propres règles anti-Covid en organisant sans y participer un repas pour son anniversaire, dans un cadre familial trop élargi.

Pays Bas. Un roman fait fureur au pays des Tulipes et il est l’œuvre d’une certaine Lale Gul, intitulé Ik ga levenJe vais vivre »). C’est l’histoire d’une jeune turque qui s’affranchit et s’émancipe totalement de sa communauté et de sa famille. Comme son auteur.

Russie. Moscou a annoncé donner une réponse au déploiement massif de troupes de l’Otan à la frontière russe. Selon le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, il s’agit d’une réaction à l’activité militaire de l’Alliance menaçant la Russie.

Un responsable militaire américain avait fait savoir auprès de CNN que l’US Navy prévoyait un nouveau déploiement de navires dans la mer Noire afin de soutenir l’Ukraine, appuyé d’avions de reconnaissance pour surveiller les troupes russes en Crimée.

Les Russes auraient mis au point une torpille nucléaire, dénommée Poseidon, et qui serait capable de créer des tsunamis. Son envergure est impressionnante ; 24 mètres de long pour 2 de diamètre et qui pourrait filer à 100 nœuds (185 km/h) à 1 000 mètres de profondeur.

Qu’il s’agisse d’intimidation ou de désinformation, les messages distillés sur cette arme fatale doivent être pris avec précaution. Mais ils sont rarement anodins. Poseidon avait été dévoilé grâce à une fuite délibérée. Alors info ou intox ? Les Russes entendent rappeler aux Américains qu’ils sont aussi une puissance nucléaire.

Suède. Un rapprochement est en train de s’opérer entre la droite conservatrice et les nationalistes de Démocrates de Suède (SD), seule option pour renverser la coalition sortante du social-démocrate Stefan Löfven. Les prochaines élections auront lieu en 2022.

Ce qui facilite ce rapprochement, c’est que le SD, mené par Jimmie Akesson, ne réclame aucun poste ministériel. Il entend simplement exercer « une influence directe » sur le gouvernement. En 2018, le SD avait obtenu 17,5 % des voix et 19,8 % pour les conservateurs. L’un comme l’autre aurait gagné quelques points supplémentaires.

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